DEMAIN
Chapitre I : L’affaire
Tandis que la voiture navigue dans les rues désertes de Londres, vous allumez une de vos cigarettes. L’ordre de mission que vous aviez reçu de Toolstone à propos de l’affaire dont vous pouvez vous chargez laisse songeur : « Affaire de grande importance où le plus célèbre des détectives ne peut intervenir pour le moment ».
Toolstone parait angoissé :
- Si je peux vous avouer la vérité, monsieur, je n’aurai plus aucunes précautions dans mes consignes, vous êtes à un stade où vous avez assez étudié les comportements criminels de bases, certes des affaires curieuses mais rien à voir avec celle-là. Si monsieur Holmes ne pouvait s’en occuper, il ne me restait alors guère le choix. Soit, il est donc ainsi… La victime était un maître chanteur, le meurtrier fut où est, où encore bien, un justicier ou un autre sombre criminel... En tant que tel, vous représentez la loi, il est de votre devoir de mettre fin à ces actes, si ce n’est le premier nous l’ignorons, pour l’instant Sherlock Holmes travaille sur une affaire de même envergure. L’assassin pouvait ignorer également que la victime passait outre la loi dans ces agissements… Alors mon cher ? Acceptez-vous de vous charger de l'affaire ?
Vous souriez en coin.
- Soit… vous me trouvez capable pour cette affaire ? Bien sur… inspecteur, je me chargerai de l'affaire. Le crime n’est pas odieux. La complexité de l’assassin dépend du mobil et du crime et si on trouve le mobil on trouve l’assassin, si on trouve
l’assassin on trouve le mobil.
L'inspecteur réfléchit un instant et finit par acquiescer d’un hochement de la tête en votre direction, puis vous descendez du fiacre et marchand côte à côte, vous écoutez Toolstone avec toute votre attention.
- La victime est M. Eduard Angus Vallthin, propriétaire de Hek Hall. Il a été assassiné hier soir, aux alentours de minuit, nous le savons par les témoignages. Deux hommes se sont introduits par effraction dans sa demeure puis l’ont tué. Ces hommes non fait aucun bruits durant leurs attaques, mais ont mis le feu au bureau de Vallthin, c’est ce qui a donné l’alerte. Il y a des traces de pas dans le jardin qui se dirigent vers le mur d’enceinte. Ces observations ont été prises hier par des enquêteurs arrivés quelques temps après le crime. Je vous laisse libre de faire votre étude mais respectez mes consignes.
- Comme dans notre habitude, répondez-vous. Eduard Angus Vallthin… quelles fréquentations avait-il ?
- Mondaine, rien de particulier, en tout cas ce que nos agents ont recensé dans la presse à son sujet.
- Bien sûr, il est facile de donner une apparence, je le sais mieux que quiconque.
Toolstone vous regarde l’air triste tentant de se faire une analyse de vos réponses, puis regardant de nouveau devant lui.
- Nous allons interroger les domestiques, je poserai les questions, et observez les.
Vous vous dirigez au salon, là les domestiques accablés parlent et vous ressentez de la colère dans leurs mouvements, de l’émotion dans leurs voix. Puis Toolstone interroge, l’heure du crime, les dernières paroles, les invités, les femmes, les rapports entre les domestiques. Vous êtes concentré et songeur, l’enchaînement des enquêtes dont on vous ordonne de résoudre vous ont épuisé et en ayant écouté les paroles de Toolstone, vous êtes plein d’espoirs. Vous pensez que vous devez en apprendre plus sur ces activités. Ces comptes bancaires, son majordome favori, rencontrer ces femmes où sa femme. La tradition policière vaut en effet qu’à cette époque on connaisse une personne selon ces trois axes, Toolstone n’ayant posé qu’une question respective à ces trois sujets, vous sentez que le courant passe et passe pas avec cette affaire, vous pensez qu’il vous laisse libre de les interroger. Sentant une ouverture, vous interrogez un grand et fin majordome :
- Comment vous appelez-vous et quelle est votre relation avec M. Vallthin ?
- Je me nomme Silvaster, je suis le garde du corps de
M. Vallthin.
Par votre intuition, vous vous dites que vous avez trouvé votre homme.
- Avez-vous monté la garde hier soir ?
- Non, j’étais souffrant, M.Vallthin m’avait permis de me reposer, j’ai laissé libre les chiens dans le jardin puis je suis allé me coucher. Apparemment il n’y avait rien d’extraordinaire.
- Vous n’en êtes pas responsable mon cher Silvaster… bien, je reviendrai vous voir.
Silvaster, déçu que sa réponse n’apporte pas plus de données sur le crime et sachant pertinemment qu’un homme suspecté de chantage puisse être non considéré et ainsi dépourvu de justice, tente de vous répondre ainsi qu’à Toolstone.
- Ce dont je suis sûr c’est que l’on a voulu tuer un homme de valeur.
- Oui, un homme de valeur… sans aucun honneur, songez que l’on peut trouver des preuves, mais on savait tous que c’était un mettre chanteur, mais pourtant on le laissait libre.
Toolstone reprit d’un ton sec.
- Toute personne échappant à la justice ne peut vivre normalement. C’est ce que nous voyons.
Toolstone, continu son interrogatoire et vous, sortant au bord du seuil d’une des terrasses, vous allumez une nouvelle cigarette, puis observant quelques policiers qui parcourent la demeure vous ne voyez qu’appréhension, vous décidez d’examiner le mur entourant la maison dont des policiers ont marqué un endroit : « l’endroit où sont et ont dû passer les assassins ». Plus vous observez, plus vous pensez qu’ils ont certainement laissé quelque chose d’intéressant en tombant du mur ou en retombant sur leurs pieds, leur agilité. Tant qu’à leur fuite par cet endroit détermine également une part de l’identité.
Le mur mesure un mètre quatre vingt, les assassins ont dû l’escalader, en prenant pied sur le sol, les empreintes plus où moins appuyées selon le pied gauche ou le pied droit montrent si l’individu est gaucher où droitier.
Cette affaire sera certainement très importante pour vous. Après votre cigarette, vous vous dirigez vers cette première source de preuve. Un seul côté le permet, celui du jardin, l’autre coté est soumis au hasard donnant sur la rue du quartier résidentiel dans lequel il se mélange des impressions de grandeurs et de richesses. Lors de votre marche en cette direction vous avez un regard hagard, vous songez que si seulement vous pourriez vivre dans ces conditions, vous auriez la vie belle et la douce tranquillité.
Arrivant au pied du mur, vous avez un premier constat de l’ampleur de l’enquête : vous constatez en effet que les empreintes sont brouillées : « Sans aucun doute ce sont des professionnels ».
Vous revenez sur vos pas afin de vous dirigez vers votre supérieur Toolstone lorsque Escott, votre collègue depuis l’école de police, arrive à une dizaine de mètre. « Alors là, il ne manquerait plus que Holmes et ce serait le trio réuni. »
- Escott !
- Ah vous voilà.
- Petit problème en perspective… selon vous, gaucher ou droitier ?
Escott vous ayant vu au pied du mur fronce les sourcils puis sourit dans une attitude bienveillante lorsqu’il arrive à vous.
- Ca commence bien !
Il vous regarde avec intérêt puis reprend.
- Etes-vous allé voir le bureau ?
- Non, pas encore, mais que pouvez-vous m’apprendre ?
- Rien de particulier, sauf que c’est des professionnels à première vue.
- Pour m’a part, je le pense aussi, ils ont brouillés les empreintes des impulsions...
Vous souriez en regardant Escott, l’air plein de déférence puis vous reprenez la suite de votre description.
- Je pense qu’ils ont soit reçu des consignes où ils sont comme
on peut dire des professionnels.
- Ils ont mis le feu, document dérangeant. C’est un maître chanteur… il a dû se mêler de ce qu’il ne fallait pas. Mais je ne sais pas si on nous met sur cette affaire pour attraper quelqu’un de bien.
- On l’a tué, on doit quand même trouver l’assassin Escott… et puis ce serait quand même intéressant de savoir pourquoi.
- Oui… tant que l’on se frotte pas trop à ce qu’il ne faut pas.
- On verra, en tout cas je veux être discret, comme si je me désintéresse de cette affaire… n’oubliez pas que l’on peut nous regardez Escott.
- Dites-moi… Bryan… vous n’êtes pas rassurant en disant ça. Bref, même si on nous regarde, je pense que se serait non pas pour nous donner du tord à nous personnellement. Mais faisons comme ça. Le mal n’est quand même pas partout non ?
- Non, bien heureusement.
Vous serrez un long moment la main de votre collègue puis vous décidez de partir pour rentrer chez vous.
Chapitre 2 : Le lendemain
Le lendemain vous allez sans trop vous presser au commissariat, sur le chemin, vous achetez le journal de Londres. L’affaire de Vallthin fait les gros titres. Lisant l’article le concernant vous reprenez votre route pour arriver au poste de police. Là des collègues plaisantent et vous font signe de la tête en marquant un arrêt dans leurs paroles. Vous arrivez au bureau de Toolstone, lui buvant un café lit le journal. Il ne vous regarde pas, mais vous, vous l’observez. En le voyant assis il semble concentrer sur ce qu’il lit tout en sifflotant dans l’air comme pour se désintéresser et se réjouir des articles. Vous doutez bien qu’il est en train de faire le bilan des informations recueillies par la presse sur l’affaire sur laquelle vous enquêtez. Dans son bureau, Escott y travaille aussi. Il est 8h 15. Vous pensez que la plupart des journalistes présents hier ont remarqué également l’attrait de la police pour la mort de Vallthin : « Moi Escott, Toolstone… C’est plutôt dérangeant… »
Alors sur cette pensée vous vous interrogez sur les agissements de Toolstone : vous hésitez entre le fait qu’il veuille honorer la police et ses enquêteurs d’une enquête difficile qui pourrait bien être résolue dans de court délai. Ou bien alors, agir dans un sens journalistique. Mais ce dont vous êtes sûr c’est qu’elle est complexe : Assassinat, destruction de document, effacement de preuves.
C‘est ce vous aviez décidé de déclarer la veille à la presse en quittant la demeure de Vallthin, vous aviez alors prononcé seulement une seule phrase :
- Agissement de professionnels, justice sera faite.
Le journaliste du Hornet dirigé par votre ami Lord Larells l’avait publiée dans les mêmes propos. Puis, ce matin vous aviez découvert les détails laissés par vos collègues sur cette affaire, on ne savait pas alors comment étais mort Vallthin, le corps, brulé par l’incendie ne pouvait pas donner l’information. Tout montrait que l’on voulait que rien ne soit découvert.
Ce climat dans lequel vous évoluez par cette affaire est très sombre, mais heureusement pour vous et votre état de fatigue, vous n’étiez pas tout seul. Dés lors que l’on vous a confié cette mission vous vous étiez réjouis de la tournure de votre carrière dans la police, cela avait, durant ces dernières années, pris un tournant que vous n’aviez pas voulu.
Sur les liens avec la presse, seul les interrogations de chacun sur l’identité des « professionnels » et donc d’un possible début de réflexion du public était utile. En effet, si les gens en avait connaissance ils pouvaient vous aidez par des témoignages. Toolstone vous aviez dit à la fin de votre première rencontre sur un lieu de crime :
- Dans votre gestion personnelle que vous entretiendrez avec la presse, tout est là, utilisation personnelle et vérité en vers vous. Mais je vous laisse seul dans votre vie.
Vous doutiez que vous pouviez craindre désormais plus que la normal pour vous et vos proches : « Des professionnels… mais de quels côtés ? »
En terminant votre réflexion sur ces faits, vous commencez à observer le bureau de Toolstone, vos efforts de concentration se font ressentir. Voulant dans une tentative de dialogue apprendre plus d’éléments sur cette affaire, vous rassurez, vous débutez le dialogue.
- Les nouvelles sont bonnes ?
Demandez-vous à Toolstone.
- Il semblerait oui…
Remontant ses lunettes.
- Et vous cher Bryan, comment allez-vous ?
Tendu, et repensant à vos craintes vous vous permettez de parler librement.
- Bien. De toute façon nous saurons toujours le fin mot cette histoire ! Enfin… je l’espère. Vous comment voyez-vous le déroulement de cette affaire ?
Toolstone un peu surprit par cette interrogation, vous regarde
songeur et inquiet.
- Oui oui, nous le saurons. Allez dans votre bureau, je vous ai remit quelques documents et photographies, consultez-les si vous le souhaitez.
Vous dirigeant vers le bureau et vous arrêtant à la porte que vous ouvrez, vous observez les documents sur la surface de ce que vous aimez le plus dans cette pièce, un bureau de bois hérité lors de votre installation, voilà plus de sept ans que vous enquêtez dans Londres et sa banlieue à partir de cette pièce. Vous aviez déjà tout vu, mais rien ne paraissait éclaircir cette affaire, en tout cas, vous sentiez que le niveau de celle-ci était élevé puis arrivant à votre chaise vous observez une pochette : « Je les aurais pas ici, mais bien en côtoyant le majordome Silvaster… il devait l’accompagner partout ». Vous regardez autour de vous : « Tant d’affaires ». Vous aviez répondu à la presse de nombreuses fois sur vos enquêtes mais il n’était pas mentionné le déroulement réel de cela… les journalistes bien entendu, voyaient les premières heures des enquêtes mais ne vivaient pas la suite : « De nombreux crimes uniquement ». Puis vous repensez à Holmes, lui et ses affaires qui deviendront légende… « Quels déroulements ! Et quelles apothéoses ! »
Sur cette pensée vous repartez et prenez un fiacre pour la demeure de Silvaster. Vous descendez de l’habitacle et avancez d’un pas léger vers le portail, là vous observez au loin les deux molosses, noirs : « Impressionnant », ils se mettent à japper. Vous vous dites « Pourquoi les chiens n’ont pas aboyés avant-hier... Seraient-ils entrés dans la demeure sans aucun bruit ? Les chiens étaient-ils endormis ? » Avant d’aller sonner à la porte vous les observez, ils se sont calmés puis commencent à grogner… vous reculez et vous vous retournez.
- Silvaster ! Quelle bonne surprise… J’observais les chiens. Drôles de bêtes. En réalité, j’étais venu vous voir pour vous demandez quelles fréquentations avait votre employeur… Avait-il des amantes ?
Silvaster vous regarde placidement.
- Je ne sais pas, lorsque M. Vallthin se déplaçait avec moi il n’y en avait pas mais lorsqu’il revenait de ses voyages ils devaient en voir à mon avis.
Vous le regardez songeur…
- Comment le savez-vous ?
- Il revenait évasif et hagard…
Pensant que cette rencontre complique votre enquête, vous poursuivez votre interrogatoire.
- Aucune visite féminine à sa demeure ?
- Si, une fois, une visiteuse, seule, ils ont discuté en ma présence…
- De quoi ont-ils parlé ?
- De littérature uniquement…
-Quel est son nom ? À quoi ressemblait-elle ?
- J’ignore son nom, sinon, elle était grande, elle fumait, mince, élégante.
- Belle description… avez-vous de la famille Silvaster ?
- Oui, une femme et un enfant…
- Parfait, arrêtons là.
Vous trouvant plein d’interrogations qui peuvent être en effet judicieuses Silvaster vous regarde de haut en bas et vous demande si vous voulez visiter la maison. Vous souriant, vous acceptez et vous faites un détour par la fenêtre du bureau : au sol des parterres de fleurs piétinées… « Ils sont passés par là. Il me faut trouver le fin mot de cette enquête ».
- Silvaster, qui a-t-il d’intéressant à l’intérieur de la maison ?
- Rien de ce qui n’a pas été brûlé.
- M. Vallthin devait être riche, femmes, chantage… vous savez pour m’a part, je sais ce qu’il doit m’être connu… voyez-vous, ces parterres de fleurs, je trouve curieusement qu’ils sont piétinés de façon accentuée…
- Je ne pense pas que l’on pense que je ne détienne aucunes informations, donc si vous voulez retrouver les assassins je suis avec vous.
- Donc selon vous je suis une menace et un salut ? Silvaster, je le pense oui…en tout cas si j’arrive à déterminer les raisons du crime et arrêter les assassins…
Sur cette dernière phrase vous décidez de repartir et arrivant au poste, vous annotez votre rencontre sur le coin d’une feuille, puis rangeant ces annotations dans votre armoire, vous regardez le portrait d’Anna, dessin que vous aviez effectué un soir dans le jardin de votre maison. Elle, immobile, regardant au loin, elle vous rassure dans ces moments là. Vous vous équipez de votre arme et envisagez le pire pour Silvaster, il vous semblait moins rassurant que la première fois que vous l’aviez vu : Beaucoup plus froid et sans trop d’humanité au moment où vous lui avait fait prononcer ses liens familiaux. Et renversement de situations lors de l’observation des fleurs…
Après cette pensée vous allez à la rencontre d’Escott. Lui fume, vous lui expliquez votre rencontre avec le majordome, il déclare :
- Qu’il se pourrait qui vous soit encore utile.
Vous asseyant vous allumez à votre tour une cigarette, puis vous lui expliquez une de vos enquêtes et la similitude avec celle dont vous vous occupez.
- Des professionnels, ne laissant aucune traces de leurs faits que de ce qu’il veulent bien laisser croire… bref que du piège à flic… Mais j’avais l’avantage sur eux, la peur d’être pris. Vous regardez Escott et reprenez la description.
- Lorsque j’avais eu l’assassin par une trahison d’une de ses amantes… il m’avait semblé non seulement en incompréhension mais il me semblait qu’il se doutait qu’il allait être pris… mais il disait qu’il se sentait invulnérable et m’avait dit « Pourtant j’ai rien dis ».
Escott vous regarde avec complicité, mais dit rien. Vous lui confiez qu’il vous semble que Silvaster craint pour sa sécurité. Escott vous répond.
- C’est à cause de son échec, il semblait souffrant.
Vous interrogeant sur cette monotone pensée, Escott répond sans vous laisser penser une seconde de plus.
- Il n’a pas toute sa tête ce majordome !
Vous esquissez un sourire pourtant votre impression sur le moment était clair….
- Escott, écoutez bien ce que je vais vous dire… c’est plus que curieux que l’on tombe les deux sur cette affaire. Je ne vois pas pourquoi on nous dit de mettre tous nos efforts sur un maître chanteur ? On veut nous faire découvrir quelque chose que Vallthin à découvert, il voyageait… ça doit se trouver à l’étranger ou à Londres et on l’a tué pour ça… avec un majordome qui tombe malade, soit, un feu… soit, mais deux molosses qui brochent pas ? Non. En tout cas je pense que je suis tombé par hasard sur la première affaire mais je me demande pourquoi on l’a pas confiée à Holmes ? Vous voyez ce que je veux vous dire Escott ? Soit on la résout où soit on rate quelque chose…
Escott ne bronche pas. Puis finissant votre cigarette en vous levant, vous décidez de sortir et de vous rendre au marché pour faire des courses. En tout cas, vous avez besoin de vous changer les idées. Sur le chemin y conduisant, vous réfléchissez, regardez le sol, les nuages, le soleil brille. Un doux vent se met à souffler et vous esquissez à nouveau un sourire. Arrivant sur la place où se situe le marché la foule abonde. Certains marchands qui vous connaisse par les articles des journaux vous reconnaissent et vous font signe, la plus part des acheteurs eux sont préoccupés par leurs propres achats, se bousculant, s’arrachant des légumes qui ont au préalable tripotés comme si le repas de leurs vie en dépendait. « Quel spectacle ! » Après vos emplettes vous retournez chez vous… refusant de penser que la foule d’Angleterre se résume à cette démarche d’animaux.
Passant le portail d’un mètre de haut, là, votre enfant joue avec des pistolets que vous lui aviez confectionnés avec une branche de bois. Vous l’embrassez puis vous lui dites de rentrer car l’heure de dîner arrive. Vous approchez de lui… il vous regarde l’air ailleurs… vous sentez des larmes montées… puis vous apercevez Anna dans la cuisine, vous marquez un arrêt, vous la regardez et vous rentrez à l’intérieur. Vous refermez la porte, tout en observant une dernière fois votre fils derrière la fenêtre, vous déposez votre veste mais tout en gardant votre arme sur vous.
Anna est debout dans le couloir portant un plat, s’arrêtant, elle vous regarde. Elégante lorsqu’elle vous regarde puis douceur dans ses mouvement lorsqu’elle s’approche vers vous.
- Ca va ?
- J’ai fait des courses… mais j’ai des mauvaises inquiétudes, il y a un souci…
- Les affaires ?
- Oui, mais là c’est différents ils sont organisés, je ne sais pas pourquoi on nous a mis sur cette affaire. Holmes est soit disant sur une autre affaire. Mais je ne sais pas pourquoi je ne le crois pas. D’une certaine façon je pense que l’on craint pour notre sécurité. J’en ai croisé, ah ça oui j’en ai croisé…
- Dînons… on verra bien Bryan, mais pourquoi tu ne demandes pas directement à Holmes s’il travaille pas sur cette affaire ?
- Holmes ne pense qu’à lui, non aux autres…
Vous quittez le hall de l’entrée et vous vous dirigez vers le salon et vous regardez une photographie de vous et de Holmes. Elle, s’est déjà retournée vers la cuisine.
« Ils ont piégé le type de la première affaire… je suis sûr que c’est les mêmes »
-Non, il faut que le petit parte ! Toi il faut que tu reste là ! Il faut qu’il soit dans un lieu sûr…
Anna revient la tête inclinée, le regard fixe vous regardant droit dans les yeux.
- Bon, et moi je reste là à lire le journal ?
- Je t’assure, je l’emmène dés maintenant, il y a un cocher au coin de la rue.
Des larmes apparaissent dans les yeux d’Anna. Vous ne faites aucuns gestes, puis remettant votre veston vous l’embrassez sur le front et quittez la maison avec votre enfant pour le coin de la rue. Là, vous partez pour la campagne où vous pensez laisser votre enfant auprès d’un ancien sergent chef de la police, un certains Malter. Un bon bougre, dont la presse n’a pas connaissance. Dans la calèche, vous regardez votre enfant, lui regarde ses pied, sans une seule émotion, vous aviez pris son jouet pour qu’il l’emmène : « Cela le distraira un peu ». Puis fixant ses pieds, vous relevez la tête et vous lui racontez l’histoire de Geronimo, vous songez : « Que comprend-il ? Le saurais-je un jour ? ».
Puis vous ouvrez la porte de la calèche, descendant les marches vous attrapez votre enfant à hauteur des bras, vous le faites descendre et vous apercevez le cocher qui vous regarde partir vous et votre enfant en direction de la maisonnette. Le cochet vous regarde toujours et tourne la tête en direction d’un champ récolté. Vous vous retournez et voyez le cocher qui regarde toujours dans cette direction.
Vous frappez à la porte et vous remettez Charly au couple Malter. Puis quittant la campagne vous prenez le chemin du retour. A cet instant vous sentez vos jambes qui se mettent à trembler. Le voyage se déroule ainsi, vous ne comptez que sur votre intuition qui fut comme vous le juger, « très ambitieuse ». Puis vous arrêtant à quelques rues de chez vous : Le cocher, tendant sa main, vous, au bord du gouffre quand celui-ci vous appel par votre nom et vous souhaite une bonne journée. Vous lui serrez la main, le regardant sans trop l’observer puis lorsque votre main se détache de la sienne vous l’observez. Lui a déjà changé de pensées…
En remontant les rues jusqu’à votre maison vous remémorez le début de cette prise de décision. Puis arrivant chez vous, vous passez l’entrée avec le petit portail, vous allumez une cigarette et vous êtes chez vous. Watson est présent. Toolstone arrive de la cuisine. Anna, assise sur une des chaises du salon vous regarde sans guère d’émotion. Vous vous interroger, vous commencez à vouloir parler mais Toolstone vous interrompt au même moment.
- Vous devez partir demain matin de bonne heure, un homme à nous vous conduira à travers le pays et ce n’est pas tout Silvaster est aussi du voyage.
Anna tourne brusquement la tête vers la fenêtre puis vous regardez Toolstone.
- Où partons-nous ?
- Ailleurs, voici les consignes.
Toolstone vous remet une lettre cachetée. Vous la rangez dans votre veste puis Toolstone décide de partir. Vous l’accompagner à la porte, revenant sur vos pas, vous commencez par défaire les boutons de votre veste puis dans un soupir, vous dites cette phrase à votre épouse :
- J’ai toujours fait de mon mieux.
Elle, les mains sur ces genoux vous répond qu’elle le sait, puis ne répondant plus rien vous remontez seul à l’étage. Vous défaite l’enveloppe, puis vous lisez à voie basse :
Rendez vous demain à l’aube devant chez vous, vous partez pour le Japon, bon courage… ayez de la chance… regardez derrière vous si vous le souhaitez.
Chapitre 3 : Le départ
Vous allongeant sur votre lit, puis dormant à peine, soudain une sensation de vertige vous emporte hors dans votre sommeil, vous vous réveillez en sursaut. Descendant du lit vous faites quelques pas… regardant Anna dans le noir presque omniprésent vous devinez qu’elle dort.
Vous arrivez à l’escalier que vous empruntez en marchant délicatement pour arriver au salon, là, les volets clos vous composez le numéro de téléphone de Holmes tout en pensant aux explications que vous allez donner.
Vous vous approchez de la fenêtre puis vous le composez enfin.
- Holmes, c'est moi…
- J'avais eu part de tes nouvelles.
- Je sais, il se passe des choses.
- Qu’en dis-tu ?
- Ils disent qu’il faut que je parte.
- Soit, bon courage, ne regarde pas derrière toi, mais pense à nous et à ce que tu pourrais faire ici, ne l'oublie pas.
Il est 4h 45. Vous sortez de chez vous, il est 5h 30, vous attendez vos compagnons : « Quand arrivent-ils ? Alors les voyages, c'est comme ça... de l'attente, de l'excitation ? Des collègues ? ». Malgré tout votre patience vous trouvez le temps long. Dans le ciel, du bleu, du noir, de la brume au sol, matin ordinaire d'Angleterre. Les passants commencent leur journée et comme dans votre habitude vous les observez tout en allumant une cigarette. Journée ordinaire et extraordinaire, « L'aube d'un nouveau jour ? ». Une part de vous vous dictes de finir au plus vite votre cigarette, au même moment surgit au fond de la rue le fiacre poussé par deux cheveaux noirs au semi galop, les quelques maigres passant les plus proches regardent avec stupéfaction cette arrivée. Il est 6h 30. Vous montez dans le fiacre qui s’arrête devant vous puis vous découvrez Silvaster les bras croisés, sur son front quelques sueurs... de ce moment vous ressentez un léger effroi, puis comme dans votre habitude vous vous asseyez et regardez par la fenêtre. Il vous regarde avec attention, les minutes passent et votre compagnon vous sourit enfin... il est 9h30. Silvaster vous regarde remettre votre montre dans votre poche.
-Vous savez donc quelle heure est-il ?
Vous le fixez avec aucune autre expression.
- Pour ma part je n'ai pas de montre, je trouve cela futile, je suis un domestique, j'obéis, je ne fais aucun choix.
- Pour la mienne, je l'ai depuis longtemps.
Silvaster ouvre le rideau couvrant la fenêtre.
Vous vous dites par quel moyen vous allez arriver au Japon, objet de votre mission. « Si vous esquissez un sourire vous trahissant vous n’avez plus que votre enquête ». Ce fut la dernière parole de Toolstone … Vous esquissez un léger regard dans le vide et vous pensez à votre chère Anna. « Quelle est sa pensée, que fait-elle... ». Vous demandez à Silvaster si vous pouvez allumer une cigarette, celui- ci n'exquise qu'un hochement de la tête puis ferme les yeux. La cigarette allumée vous vous rappelez de votre compagne, douce intelligente, calme et posée.
Vous sortez de votre poche une enveloppe où est adossé un mot : confiance. Vous regardez Silvaster qui a toujours les yeux fermés, puis vous regardez dehors, le soleil à enfin fait son apparition, vous pensez plus à la discussion avec Silvaster mais bel et bien à votre affaire, le mobile, les témoignages, les inspecteurs, la presse. Vous ne disposez d'aucunes sources d'informations en votre possession, il n’y a que le mystère. « Pourquoi tant d'agitation. Ce voyage au Japon doit avoir une signification ainsi que le meurtre. Cette mystérieuse Dame qu'elle rôle joue- t- elle ? ». Sur cette pensée vous ouvrez la lettre puis vous la lisez :
Dimanche 17 février Londres
Ma très chère Anna,
Je t'ai rien dis sur mes enquêtes jusqu'à présent mais je sens que le moment est venu. Je dois me rendre auprès de personnes dans un pays éloigné afin d'élucider un crime, un homme important du monde est mort suite à un ensemble d'affaires pour le moindre suspectes.
Je reviendrai. Prend soin de toi.
Bryan
Vous prenez une forte inspiration puis vous expirez de la même façon. La lettre délicatement remise dans votre veston vous vous plongez dans le paysage qui défile puis en regardant Silvaster vous osez la question opportune qui est la votre :
- Vous dormez Silvaster ?
Celui ci n'exquise aucun gestes. Puis vous le tapez de votre pied pour le réveillez.
- Silvaster !
- Oui.
- Par quel moyen nous nous rendons au Japon ?
- Pour ce voyage vous devrez en avoir si vous ne voulez pas dormir ne dormez pas.
Vous ne répondez rien.
Par la fenêtre vous aviez vu la campagne… mais vous ne savez même pas par quel moyen vous allez même quittez l'Angleterre. C’est cette idée d’évasion qui vous permet de prolonger ce dialogue.
- Quelle est la voie la plus rapide pour allez au Japon ? Selon vous ?
- Nous ne choisissons pas la vitesse mais l'efficacité en tout cas c’est ce que nous nous en apprenons.
- Bien, qu'elle est la prochaine étape ?
- Le bateau.
Après ce bref échange vous décidez de ne plus échanger pour pouvoir enfin projeter ce que vous direz à vos supérieurs sur votre aventure, car malgré le confort et l'excitation de la situation vous vous rendez compte que ce personnage de majordome n'est pas qu'un simple domestique « Quels secrets peut-il détenir pour ne pas vouloir échanger plus ? A t-il reçu des instructions ? »
En partant de Londres vous avez emporté avec vous de quoi transmette vos impressions à vos proches, mais les conditions de ce transport ne vous permette pas d'écrire vos réactions exactes sur ces moments, alors dans un désespoir vous songez à agir dans cette situation d’inactivité. Il vous vient l’idée d’ouvrir la lettre de présentation de Toolstone, « Peut- être il y a t-il une quelconque instruction que je devrais savoir avant les destinataires de celle-ci ? ». Puis vous vous dites qu'il est possible est impossible de le savoir : Toolstone vous avez en effet remit une autre lettre cacheté en vous disant :
- Si vous l’ouvrez tout est perdu.
De cet instant vous réfléchissez… puis ne vous ne voulez plus y penser alors pour que de l’indécision ne gagne sur vous, vous étudiez le comportement que vous avez eu depuis le début du voyage… rien de parait plus normal. Ce qui vous arrivait, des plus étranges. Seule cette lettre montrait que vous aurez un contact avec un japonais, « Mais qui ? Où ? Dans combien de temps ? Pourvu qu'elle se change en données fructueuses pour la suite… »
Le temps passe est vous vous sentez seul malgré le sommeil de votre compagnon. Dans un mouvement de révolte vous sortez de votre sacoche une feuille et une plume, puis plaçant vos objets de telle façon à frôler l'accident vous arrivez à dessiner une forme, celui du portrait d’Anna. : Elle marche, le ventre rond, avec une sacoche, bien sur le dessin est brouillon mais il vous satisfait, non pas car il est non réalisé de telle façon agréable, mais bien car elle est de dos et qu'elle marche de biais sur sa gauche. Vous le regardez longuement puis le sommeil viens, alors dans une légère exécution vous rangez le tout et vous croisez les bras, fermez les yeux puis reprenant le contrôle de votre respiration vous vous demandez si vous êtes de taille à ce voyage. Vous pensez à votre ami Holmes, « Qu'il était étant jeune ? » Plusieurs questions vous viennent, vous avez peur de ce que vous dessinez et en même temps vous vous y réfugiez. « Pourquoi moi ? Suis-je le successeur de Holmes ? ».
Le fiacre s'arrête... vous ouvrez les yeux, Silvaster fait de même.
« Allons descendons, l'air frais me fera du bien ». L'habitacle ne vous déplait pas mais il y a comme une atmosphère que vous voulez oubliez pour l'instant. Silvaster ouvre la porte et vous descendez à votre tour…Il y a une auberge ou peu de gens s'y trouvent, vous observez cela en regardant par la porte qui s'est entrouverte et les quelques fenêtres qui s'offrent à vous. Vous fermez soigneusement votre veston et vous demandez combien de temps vous disposez pour cette pause. Silvaster consulte le cocher, un homme en manteau noir, botté et portant un haut de forme de même couleur... tenue dissuadante de tous contacts.
- Nous allons nous arrêter durant le temps de soigner les cheveaux et on repart de suite après.
Silvaster arrive dans votre direction et vous l'informe, puis vous conseille de vous attablez pour une légère collation dans l'auberge. Vous entrez dans l'auberge le premier, Silvaster claque la porte sur ses pas, le petit monde paysans vous regarde avec surprise et esclandre... Vous sentez comme une montée d'adrénaline non en observant ces faits mais en tapotant votre poche... vous avez perdu quelque chose. Dans une sueur froide vous demandez à Silvaster si on s'arrêtera dans une ville afin de pouvoir faire quelques achats. Lui hoche la tête :
- Nous allons nous arrêter à Guilford. Vous pourrez à votre guise faire vos achats.
Après votre commande vous discuter de votre voyage et du sens qu’il prendra.
- Pourquoi nous envoyer au Japon pour résoudre un crime en Angleterre ?
Votre compagnon vous regarde, fier et plein d’enthousiasme…puis vous répond d’une voie grave.
- Selon vous ? Pourquoi on m’a dit de vous accompagner ?
Discussion partagée par le taulier, selon lui, le temps et le voyage ne font pas la paire et buvant un verre, il vous sourit en vous disant que cela vous fera des souvenirs à raconter ! Silvaster vous regarde et sourit…
- Que pensait-vous de la guerre en Afrique du sud ?
- Il devrait y avoir une paix ou une longue agonie car la force ne sert à rien dans un conflit de colonisation, seul la diplomatie puis la force arrive à vaincre un peuple, c'est par cela que nous devons commencer. Pourquoi me parlez-vous de l’Afrique du Sud ?
- On est en guerre non ? Ca m’est venu comme ça…Alors selon vous… pourquoi ont fait la guerre de partout ?
- Car c’est des idiots, si on perd on peut quand même régner… et le temps est notre allié… voici ma vue sur la guerre mais je suis sûr que votre question sur la guerre en Afrique du Sud était non dénuée de sens… quels est la dernière discussion que vous avez échangée avec M. Vallthin ?
- Sur la guerre en Afrique du Sud…
- Quelle était sa conclusion ?
- Qu’on envoyait des pauvres gars se faire tuer.
Puis avec un léger sourire en coin, vous dites en regardant vos deux interlocuteurs :
- Personne est chez soi en cette fin de siècle.
Le cocher ouvre la porte est se dirige vers vous.
- Messieurs on peut y aller.
- Soit… répondez-vous.
Vous saluez le taulier, puis vous remontez dans le fiacre qui repart à vive allure, le taulier en lavant les tasses de café se dit qu'il fait le métier le plus beau du monde et regardant la porte… « Alors ces deux là, je sais pas où ils vont mais ils y vont »
Chapitre 4 : Guildford
Le voyage se prolonge, aucun arrêt. Vous préférez votre réflexion à votre rêverie. Tout ce que vous espérez c’est que votre état ne s’empire pas car vous souffrez d’un manque. Vous aviez eut de nombreuses affaires à résoudre mais non comme celle-ci. « Reviendrai-je vivant ? Avait-il une suite logique à ma carrière ? » Les premières affaires ne furent pas traumatisantes car vous aviez des talents de rapidité pour les résoudre, dû à votre motivation mais leurs accumulations oui, les rendaient de plus en plus dures. Les citoyens vous aimaient pour cela car vous les rassuriez, les crimes étaient souvent réalisés contre des pauvres citoyens dans des quartiers déshérités, les riches prenaient cela comme divertissements, les pauvres eux, en étaient les victimes. Mais votre état mental se dégradait, vous perdiez votre innocence et votre goût en l’humanité. Des crimes horribles, sanglants, heureusement rares mais existants. Tant qu’à l’amour d’Anna, lui en souffrait de prendre de la maturité. « Innocent, puis mature » comme vous aimiez vous le dire.
Toolstone vous confiaient les affaires pour vous former. Bien entendu, ces affaires concernait des crimes où un mental résistant se formait et se déformait. C’était désormais votre passé, tout ce jouera en ce voyage, soit un coût d’éclat, soit la mort de part votre instinct.
Après quelques heures vous arrivez à Guidford, ville de la banlieue sud de Londres, vous quittez l’hôtel où vous vous étiez rendu avec Silvaster et décidez de partir seul sans quelques efforts sur vous-même pour vous rendre calmement dans un recoin de la ville, vous l’explorez et arrivez dans une ruelle voutée, sombre, sans vis à vis. Plongeant votre main dans vos poches vous attendez… vous voyez une personne et vous lui demandez un bar à opium. Il vous l’indique. Vous vous y rendez. Achetez de quoi pallier votre trouble et déposant un petit sachet dans votre poche vous faites demi- tour et revenez sur vos pas. Arrivant à l’hôtel vous retrouvez Silvaster. Lui vous regarde arriver et vous aperçoit en fatigue puis commence à vous parlez sentant que vous ne pouvez dire que le minimum dans vos gestes.
- Comment se passe votre attente ?
- C’est rien comme attente…
- Que pensez-vous des habitants de Guildford ?
- Habitants copiant les habitudes des Londoniens.
De retour dans votre chambre vous fumez à la l’aide d’une pipe l’opium manquant à votre organisme. Puis vous décidez de rédiger votre premier rapport à Toolstone.
Lundi 18 Février 1889, Guildford
Toolstone,
Etape dans une auberge de campagne, lui calme, embarcation le 19 Février pour la France. Silvaster s'avère un bon compagnon, transmettez mes amitiés à Holmes.
Bryan
Chapitre 5 : Le Hornet
Vous êtes satisfait de la tournure que prennent les événements. En même situation d’excitation dans le fiacre vous parcourez avec Silvaster les routes où après quelques observations à la fenêtre sans échanger mot ni impression vous ressentez tout de même une légère angoisse. Anna chez vous, Charly dans un lieu plus où moins inconnu. Il vous fallait prendre des mesures plus certaines pour garantir votre sécurité.
Vous arrivez à Brigton, ville côtière, vous songez à la précédente ville où vous étiez, « Je préfère Londres ».
Londres à cette époque est visuellement noir et gris, des sensations de brouillard s’imprègnent dans les murs seuls les ruelles sont dangereuses. Les quartiers riches et les districts mondains sont attrayants. Le reste est laissé à l’abandon. Non sans effort mais à l’abandon. Tant qu’à la ville de Brigton rien ne laisse plus de souvenir que la ville que l’on laisse comme départ et comme arrivée. « Ce serait avec joie de la retrouver ».Vous quittez le port de Brigton où vous vous êtes baladé, puis montant dans votre chambre d’hôtel voisine de Silvaster, vous dormez de tout votre sommeil. « Demain embarcation ».
Levé, vous réalisez un léger croquis du Fiacre puis rédaction au dos, vous décrivez le voyage, les discussions et visites effectuées. Vous mettez le tout dans une enveloppe, puis au moment d’écrire l’adresse du Hornet, vous songez. « Lord Larells pouvait dans ses actions tirer parti de cette communication pour protéger Anna ». Le temps pressait. Vous pensez que ce jeu auquel vous soumettez votre femme ne peut fonctionner que si vous avez l’avantage en le dénonçant. « Ont-ils de l’honneur ? » La vie d’Anna ainsi que celle de Charly dépendait de la réaction de Lord Larells.
Déchirant l’enveloppe vous commencez à écrire une autre lettre, qui selon vous, serait publiée s’il arriverait malheur.
Mardi 19 février Brigton
Cher Lord Larells
Je pars pour le japon, ne trouvant aucune explication normale à ce voyage je pense que les assassins de M.Vallthin sont une menace pour les enquêteurs chargé de l’affaire. Sans aucune théorie je me pose la question pourquoi n’est ce pas Holmes l’enquêteur vu les preuves inexistantes ? Je pense que l’on sacrifie ceux chargés de l’enquête pour que Holmes ait la vie sauve. Si la mission est juste je le découvrirai. Si ils nous arrivent malheurs moi, non mais Anna et Charly, alors tout en ce que je croyais et crois, la justice, est inexistante. Ainsi ira le monde.
Bryan
Chapitre 5 : Paris
Vous embarquez, la brume est présente, la traversée se passe puis vous débarquez après quelques rêveries avec votre compagnon, les côtes françaises ressemblent différemment à celles de l'Angleterre.
- Je n'aime pas ce pays. Vous confiez à Silvaster.
- Ca changera ! S’exclame votre compagnon.
Vous êtes au Havre, vous déplorez ce voyage qui n'est pas le plus rapide, les marin débarquent des marchandises et les marchands les chargent pendant qu'ils embarquent des autres marchandises. Silvaster vous indique que vous allez vous rendre où vous le voulez.... sentiment de colère, stupéfaction, puis de gratitude en jurant que c'est le dernier voyage que vous entreprenez en collaboration avec Toolstone. Puis vous demandez à voir le consulat anglais à Paris pour pouvoir avoir de quoi financer une traversée du Nord au Sud. Le reste dites vous à Silvaster dépendra du voyage.
Lors de vos études au collège d’Oxford vous aviez appris le français pour pouvoir lire les œuvres de ses plus grands auteurs. Après quelques échanges au Havre, par plaisir et pour vous familiarisez avec la langue, vous partez au galop avec votre associé. Pour que le voyage soit le plus vite réalisé vous parcourrez les routes avec deux montures. « Fini les discussions. Tant mieux soyons seul »
En arrivant à Paris et vous renseignant auprès de policier vous arrivez au consulat. Belle demeure dans un quartier attrayant, vous demandez si vous pouvez y séjourner pour la nuit et si on peut vous escorter jusqu'à la gare.
La nuit est douce et vous regardez le dessin de Anna, vous décidez de lui écrire.
Mercredi, 20 février Paris
Ma très chère Anna
Je suis à Paris et en Angleterre... Particulièrement heureux en t’imaginant lire cette lettre et malheureux à la fois… Je pars demain pour le sud de la France. J'aimerai que tu sois avec moi… il me vient un sentiment de manque. Ne t’en fait pas pour Charly, il sera de retour.
Le voyage auquel j’appartiens est une enquête à lui tout seul… Mais je sais où tu es, enfin je pense toujours le savoir… ce voyage sera peu être le premier de ma vie où je voudrais que tu sois avec moi.
Que fais-tu ? Quels sont les nouvelles ? Ne m’en veut pas.
Je tente de contrôler la situation mais je ne suis plus tout seul. Je pense qu’enfin mes efforts mon récompenser.
Écris-moi au consulat de Paris, je récupérerai la lettre à mon retour.
Bryan
Vous faites le bilan des informations que vous avez recueillis sur ce pays qu'est la France, ce fut le discours de présentation de l'ambassadeur lors de la soirée que vous aviez vécue.
- Pays en proie au chaos, avec des montées de violence.
- L’Angleterre reste réservée sur la suite des évènements qui se dessineront dans les premières et prochaines années.
Après avoir eut une discussion avec un secrétaire vous voulez vous renseignez sur ce pays qui est le Japon et décidez de recruter votre propre traducteur afin que vous soyez sûr que vos propos soit respectés et qu'il y est aucunes manipulations par un tiers. C'est ainsi que vous partirez à la recherche de cette personne… dans cette ville, car vous vous doutez bien qu'en province il ne se trouve aucun Japonais. Vous fermez les yeux, puis vous vous levez, car comme dans votre habitude le temps courre et vous dormez peu… Après un petit déjeuner à la française, vous partez dans les rue de Paris, vous interpellez un cocher, à l'allure bourrue qui vous parle finement en vous conseillant un quartier ou il sait où il a déposé des fameux japonais, comme il dit, la veille au soir. Bonne fortune vous vous dites...
En montant dans l'habitacle vous murmurez quelques bredouilles comme pour manifester votre mécontentement de vous retrouvez dans une ville tel que Paris sans aucune compagnie, puis refermant la porte vous sentez le départ de la calèche. Vous profitez à votre peine de voir les parisiens sur les cotés, car plus vous progressez, plus vous constatez qu'ils n'ont rien de plus que ce qu'ils portent sur eux. Vous aviez regardé votre montre, voila plus d'une demi heure que vous parcourez les ruelles de Paris et que vous vous projetez sur les boulevards dont on vous a parlé étant jeune. Puis vient l'arrêt, le cocher ouvre la porte avec une mine de mi bougre et vous demandez si vous voulez qu'il vous attende. Vous allez dans une impasse. N'ayant pas Silvaster avec vous et ces talents de langage de garde du corps, vous êtes bien heureux qu'après une franche et bonne poigné de main le cocher vous annonce qu’il vous suit. Un endroit sombre avec des linges suspendus à des fils attachés de part et d'autres des fenêtres, du quatrième étage. Des enfants mi nus dansent et chantent dans d'anciennes flaques de boues. Puis le cocher qui vous devançait se retourne et vous indique d'un hochement de la tête une porte fermée avec une poignée de métal de style époque moyen âge.
Vous souriez, du coin de votre lèvre droite puis en vous décontractant, vous bousculez légèrement le cocher qui prononce :
- Quelle saloperie…
Vous ne le regardez pas et tapez à la porte... elle s'ouvre à peine, que de l'entrée de l'impasse surgit un homme à l'aspect petit, habillé de noir brillant. Vous faites dos au cocher et vous prononcez ces mots :
- C'est lui ?
- Oui mon bon monsieur.
- Parle- t-il le français ?
De l'autre coté de la ruelle le personnage avance lentement de façon saccadée, puis vous entendez la porte se refermer. Vous vous concentrer et voyez enfin le visage de votre futur collaborateur selon vos plans. Vous glissez votre main gauche dans votre poche et à votre tour vous avancez, jusqu'au moment où vous vous trouvez à mis distance du cochet et du japonais, les enfants vous regardent immobiles.
Dans un sourire crispé vous ne pensez à rien que ce que vous observez et sortant la main de votre poche vous relevez vos deux avants bras de vos membres allongés sur les cotés de votre tronc.
Le cocher murmure de façon inaudible :
- Je sais pas il m'a pas parlé.
- Alors ça je ne pensais pas qu'on allait me rembourser ma course. Vous êtes qui et que vous me voulez- vous ?
- Je veux un collaborateur pour me rendre au Japon.
Le cocher se dit qu'il ferait mieux de se taire et de laisser ces deux clients discuter de leurs affaires, et commence à regretter sa course.
- Au Japon vous dites ? Que connaissez-vous au Japon ?
- Pour le moindre du monde il me faut un traducteur de confiance.
- Et vous décidez de demander cette tâche à qui ?
- A un japonais, vous ? Non, un autre oui.
- Aucun japonais vous suivra au Japon, nous ne témoignons pas d'avantages dans de telles entreprises, je rentre chez moi, laissez moi passez, ou on finira par ce chamailler, et croyez moi il n'en serait rien de beau devant ces yeux éberlués. Vous mordez votre lèvre droite et vous faites un arc de cercle sur votre gauche puis vous observez ce curieux personnage. Il progresse et se dirige dans sa demeure, le cocher qui était resté immobile vous juge apparemment et hoche un geste de la tête. Puis vous quittez ce quartier tout tant vous demandant d'où vous pouvez bien revenir.
Vous aviez demandé au cocher de vous ramener à l'ambassade, cette fois vous n'aviez pas regardé par la fenêtre. Vous descendez de la calèche un peu ébahi, comme si par ce retour vous aviez récupérer de cette quête. Malheureusement cette rencontre et vos plans ne se passent pas comme vous l'espériez.
Malgré cette rencontre avec un des japonais de Paris, vous aviez senti que celui-ci avait dit la vérité. Vous saluez les gardes de l'entrée, montez dans les quartiers de Silvaster, celui-ci est présent et regarde par la fenêtre.
- Mon cher Silvaster, je ne sais pas encore comment nous allons pouvoir communiquer avec les japonais, je suis parti ce matin afin de rencontrer un interprète de confiance.
Vous marquez un bref instant, un arrêt dans cette phrase pour prendre un léger souffle d’air. Puis vous reprenez le fil de vos idées.
- Et tout ce que j'ai récolté, ce n'est qu’une désillusion.
Silvaster vous regarde pensif, puis vous indique qu'il s’est inquiété, lui aussi, en vous voyant exprimer ces propos. Vous le quittez, le regard bas, puis vous vous dirigez vers votre appartement où vous aviez rassemblé vos affaires, votre sacoche fermée, vous vous demandez si cela est une bonne idée de quitter l'ambassade pour vous retrouvez isolé dans un quartier de Paris. Puis vous allongeant dans un fauteuil, vous sortez votre paquet de cigarettes de votre veston, prenant une de vos allumettes vous la faite craquer puis vous vous décontractez trouvant ainsi une maigre échappatoire à votre désarroi. Vous songer à écrire à vos supérieurs pour transmettre vos impressions.
Samedi 2 Mars, Paris
Messiers
Reçu nouvelle de Silvaster, liberté pour le trajet, échec d’une entreprise de recherche de traducteur, séjour à l'ambassade d'Angleterre. Veuillez donner instructions et conseils dans urgence.
Bryan
Chapitre 6 : L’ambassade
Après une heure de repos vous descendez dans un des salons de l'ambassade et vous demandez à un secrétaire de l'administration si vous pouvez disposez d'une escorte. Vous décidez de ne plus agir de façon officieuse mais officielle. Vous vous rendez à l'ambassade du Japon. Remontant vers Silvaster, vous lui confiez que vous allez l'emmener au Japon dans l'heure qui suit. Lui vous regarde, pensant à la précédente entrevue puis vous dit :
- Soit.
Après quelques dizaines de minutes vous partez en civil, vous et votre escorte à cheval dans les rues de Paris avec un capitaine de la garde en tête. Vous arrivez enfin à l'ambassade du Japon. Devant des gardes vous regardent, puis après une discussion ils décident de vous laissez passer. Vous attachez les cheveaux et vous et votre escorte montez les marches de la demeure. Là un diplomate vous reçoit. Vous lui expliquez le début de votre affaire et vous vous lui demandez s’il peut faire lumière sur cette affaire. Il vous répond que le gouvernement japonais n'est pas au courant des affaires de M. Eduard Angus Vallthin, sur cette réponse vous regardez Silvaster, lui placide est pâle. Vous en déduisez qu'il n'est pas en rapport avec cette entrevue organisée à l'autre bout du monde, mais pourtant il a agit dans le déroulement du voyage. Vous pensez qu’il a agit dans l'intérêt de Toolstone. Le diplomate japonais vous indique que malgré l'éloignement de son pays il y a des hommes d'honneurs et qu'il sera possible de leur parler en anglais, mais par contre, il vous sera impossible de communiquer dans cette langue avec les civils. Puis vous demande comment se déroulait votre séjour à Paris et qu’elles sont vos impressions sur ce pays. Vous lui répondez calmement que Paris est une capitale en pleine ébullition, pauvre et riche avec des hommes qui sont dignes de parler avec eux mais que vous en avez rencontrés que quelques uns. Le capitaine intervient :
- Messieurs, si cette affaire n'est pas de manière internationale, nous avons la preuve de la part de notre détective que c'est le contraire, il affirme qu'il a reçu des ordres de la part d'un inspecteur anglais pour ce rendre au Japon, j'en déduis que soit ça pu l'hypocrisie ou soit on nous prend pour des couilles de loups !
Après cette phrase vous bloquez, puis vous demandez si on peut vous indiquez si il existe des organisations criminelles à l'échelle internationale au Japon. Le diplomate vous regarde, puis après deux secondes de silence, vous répond.
- Bien sûr, mais l'armée s'en occupe et s'en est occupée durant ces dernière décennies.
Vous aviez méticuleusement observé les réactions du diplomate lors de sa réponse, vous en déduisez qu'il vous a répondu avec sincérité. « Mon affaire est d'origine criminelle de grande échelle ». Vous attendez quelques instants de silence puis la réunion prend fin et vous et l'escorte regagnez l'ambassade d'Angleterre.
Le temps est calme, le soleil est haut et quelques nuages font leurs apparitions. Vous décidez de vous isoler quelque peu dans votre appartement. Si vous rester à Paris, vous pourrez vous reposez et apprendre des nouvelles de Anna et de Toolstone, mais quelque chose vous dit qu'il faudrait quitter cette ville où alors agir dans un sens nouveau. Vous décidez d'écrire à votre compagne.
Samedi 2 Mars, Ambassade d’Angleterre, Paris
Anna,
J'ai rencontré des homologues militaires qui m'ont précisé que selon eux, l'affaire est plus inattendue qu'elle n'y parait. Dés mon départ, j’ai pensé écrire à la presse, j’ai décrit mes impressions sur le voyage, son aboutissement. Je suis désormais libre dans le sens que je dois choisir le déroulement de ce voyage. Je pense que le moment est venu pour que tu lises mes enquêtes. Tu peux le demander à Holmes avec cette lettre qui te servira de passe pour les connaître. Je n'ai pas encore reçu ton écrit.
Bryan
Vous, après cette demi journée vous décidez de vous reposer sur votre lit, et de rester à l'ambassade... le temps passe vous fumez à la fenêtre puis vous attendez à avoir des consignes rapides de Toolstone sur la suite des événements, vous sentant un peu fatigué vous décidez de fermer les rideaux et de dormir... mais le sommeil ne vient pas. Alors vous décidez de partir marcher.
Le quartier est agréable selon vos premières observations, puis allant seul dans les rues qui entourent l'ambassade vous croisez des passants, habillés de drôle de façon.
En Angleterre vous avait déjà agit par correspondance, mais jamais vous avez voyagé à l'étranger, pour vous l'Angleterre et la justice sont tout. Si on vous demande de quitter votre demeure Londonienne vous le fait, mais partir à l'étranger n'est pas dans votre habitude. « L’aube d'un nouveau regard ».
Vous sentez une légère faim, vous arrivez à la croisée d'une rue et d'un boulevard, des personnes passent, traversent, vous, vous restez immobile, puis vous avancez. Vous remarquez une bâtisse nouvellement bâtie, inscription sur la devanture : Le Charlemagne, « coquet restaurant ». L'entrée est grande et un portier se tient à la porte. Vous rentrez, vous prenez place et commandez un plat du jour après que le serveur vous l'est conseillé. Observant l'atmosphère vous regrettez que Silvaster ne soit avec vous, il doit ne pas avoir l'habitude de dîner dans ce genre d'établissement aux dorures sur le plafond avec des scènes de peintures vous évoquant l'antiquité. Vous prenez plaisir à remplir votre envie, puis payant le repas vous décidez de rejoindre votre compagnon et de vous promener sur les quai de la Seine avec lui.
Silvaster personnage taciturne, mangeait avec des domestiques, lui, récoltait des informations, discret sur ces liens avec son précédent employeur, il pensait à vous et vos attitudes, il vous voit de plus en plus comme un personnage en proie à un trouble. Déjà dans les salons de Vallthin il avait observé des personnages changeant de comportement du tout au rien entre leurs visites. Il en avait conclu que c'était l'œuvre de la jeunesse et du fait de discussion de diplomatie de bas étages... oui, il ressassait, son employeur était pour lui quelqu'un d’honnête, et ne comprenant pas pourquoi il avait été tué, il était partit inquiet vous accompagner. Laissant derrières lui femmes et enfants, une scène de crime : il s'inquiétait d'une nouvelle attaque.
Silvaster n'avait jamais quitté Londres, son seul voyage fut de partir d'un village de la banlieue pour gagner sa vie dans la grande ville au cœur de Londres. Il décida, entre deux dialogues, perdu dans ces pensées de vous racontez de quoi il retournait et sa vision de l'aventure. Puis entendant une phrase d'un de ses confrères et s'y refusant, il préféra continuer à réfléchir et conclut sur un lien fait de sobriété d'une relation sincère et naturelle, tel que celle que vous sembliez avoir avec tout le monde.
Arrivant à l'ambassade, vous arrivez dans la chambre de Silvaster, lui assis, vous l'interpellez et vous lui demandez de vous rendre tous les deux sur les quais de la Seine. Lui joyeux à moitié car, pour Silvaster, cela doit ressembler à ceux de la Tamise. Il accepta et ainsi vous vous promenez.
Le soir arrivant, vous rentrez détendu de votre ballade, puis vous allumant une dernière cigarette vous vous endormez disant que vous avez retrouvez votre calme, dernière pensée sur le japonais que vous aviez rencontré le matin, vous concluez qu'il doit y avoir des personnes sans aucun cœur dans ces ruelles.
Vous vous levez, l'atmosphère est lourde, puis ouvrant les rideaux et la fenêtre, vous espérez que l'envoi des consignes sera fait au plus vite, non pas que vous perdez votre patience mais il vous semble évident et incompréhensif que Toolstone et Holmes en savent plus sur cette affaire sans vous révélez la cause de vous tenir en plein centre de cette enquête sans vous la divulguer.
C'est ainsi que ce passe trois nouveaux jours. Puis une après midi recevant une lettre de Toolstone de la main d'un militaire, vous l'ouvrez et la lisez avec attention :
Vendredi 22 Février, Londres
Mon cher collaborateur,
L'affaire transmise nécessite des précautions, vous devez vous rendre en Suisse afin de rencontrer un émissaire qui vous remettra une carte de route à l'hôtel.
Le Duc, les japonais sont complice de l'assassinat. En effet nos services ont découvert un nouveau meurtre à Londres, Lord Huchey a été assassiné, mais dans la lutte il a blessé son agresseur, celui ci remontant la rue de la victime est mort. Nous n’avons pas encore trouvé le domicile de se scélérat mais nous enquêtons.
Dans la veste du tueur nous avons récupéré une lettre de Vallthin, une invitation à un rassemblement en Suisse.
Cela se trouve à Bernex le 15 Mars. Ci joint la carte.
Ne demandez aucune escorte à part Silvaster qui vous y accompagnera puis vous laissera seul enquêter.
Essayez d'infiltrer ce rassemblement ou d'identifier les protagonistes. Bonne chance. Transmettez information dès que possible. Si aucun rassemblement ne se déroule poursuivez votre voyage sans en être déçu, nous saurons alors que soit ils craignent pour leurs sécurités ou non...
Après la lecture de cette lettre, vous vous sentez en sécurité : « et si j’avais raison … Je dois y aller, que risque - t-il de m'arriver ? »
Vous repensez à Holmes, « que ferait-il ? » Sur cette pensée vous empruntez deux cheveaux, une lunette de longue vue et vous et votre compagnon vous partez au galop : direction la Suisse. Sur les chemins pavés de Paris, vous pensez à Anna… « Où se trouve- t- elle, dois je faire confiance en cette mission ? ». Les chemins de pavés vous mènent ainsi que Silvaster à la gare de Lyon, après les différentes démarches vous partez direction la Suisse.
Chapitre 7 : Bernex
Vous vous pressez, vous chevauchant en tête toujours de plus en plus vite. Après quelques étapes pour pouvoir vous détendre les muscles et changer de cheveaux vous arrivez le 13 mars à la bordure de Bernex. Vous aviez parcouru le trajet dans des petites villes où vous passiez la nuit en alliant dans vos déplacements cheveaux et voies ferrées.
Vous étiez arrivés à Lyon le 9 Mars. Repartant à l'aube et ainsi de suite durant le déroulement de votre voyage.
Choisissant une stratégie de discrétion qui vous semblait plus qu’évidente vous aviez fait demi-tour à quelques kilomètres du lieu du rendez-vous : vous pensez en effet que l'un des protagonistes peut loger dans une des demeures de ce village, vous décidez de vous établir à Onex.
Vous et Silvaster restez cloisonnés dans cet hôtel en attendant la date fatidique.
Au matin du 15 Mars, vous montez sur votre monture, le col retroussé de votre veston, chapeau noir, puis partant au semi trot selon le plan que vous a remis Toolstone, décrivant un petit chalet en bordure du village puis un chemin de bois qui le longe en hauteur sur le flanc ouest. Les premières lueurs apparaissent à peine. Votre monture ralentit et souffle, de la vapeur s'en échappe, les sapins se font de plus en plus présents au fur et à mesure que vous progressez sur cette voie les lueurs de l'aube apparaissent, orange, rouge et brume puis le soleil qui commence à s'échapper du fond du paysage. Vous attachez le cheval à une branche, puis vous parcourrez à posture penchée la dizaine de mètre qui vous sépare de la bordure du dénivelé donnant au chalet. Vous vous trouvez à environ 450 mètres de celui-ci selon votre estimation. Vous allongeant en prenant garde de faire aucun bruit, vous entendez des geais qui donnent l'alerte. « Mince, première erreur ? » Soudain vous voyez un renard qui passe du sous bois auprès du chalet, vous rassurant vous entendez des chiens japper... le chalet est sous surveillance, dans une rampe arrière vous reculez et vous pensez à votre monture... « Si elle est découverte, je suis découvert... » Vous décidez de changer de position pour que l'axe de votre monture, le vôtre, le chalet ne soit pas dans le même alignement. Vous décider de longer le sous bois au nord, puis vous vous demandez si les reflets de la lunette ne se refléteront pas dans les lueurs du soleil. Mais dans le même temps il n'y a aucune cachette du côté Est. La seule serrait des herbes, vous regrettez ce point, et vous vous dites qu'il faudra jouer serrer. Soudain une calèche arrive, vous défaites la lunette et vous observez, un homme grand sec, est aussi présent avec deux autres en manteau de cavalier marron, vous l'observez quelques secondes puis vous fermez aussitôt la lunette, vous réalisez le portrait de cet homme, bien sûr vous aimeriez entendre leur conversation, mais c'est la mort assurée. Une heure passe, le soleil est présent, une nouvelle calèche apparait en haut du chemin conduisant au chalet, vous défaite votre lunette et observez son arrivée, une dame descend et exécutant la même manœuvre vous réalisez un second dessin. Vous vous dites que si vous réalisez une autre étude vous êtes pris. Vous distinguez au loin en bordure du chalet deux formes à l'extérieur. « Ont-ils eux aussi des moyens d'observation ? » Sur cette inquiétude, vous soufflez, calmement, des oiseaux dont vous ignorez la nature volent au dessus de vous. Vous les écoutez pour vous détendre et reprenez votre concentration. Attendant que d'un moment à l'autre votre monture hennisse, vous n’entendez rien, votre pouls monte et vous voyez les minutes puis les heures défiler. Puis aucune arrivée. Puis regardant sur votre droite, vous voyez un homme et un chien, inquiétude, « serais-je pris ? » Vous décider de vous en retourner, dans le doute, car vous ne savez pas si tous les protagonistes sont présents mais si vous êtes pris vos observations ne serviront à rien, tout se confond. « Savent-ils que l’on les observe ? » Vous décidez de partir. Rampant, marchant, puis prenant la vitesse maximale de votre monture vous quittez Bernex.
Vous arrivez à l'hôtel, là, Silvaster, attendait, l'air inquiet en vous regardant il semble à présent rassuré puis l’œil noir et plein de curiosité vous sourit…
- Mon vieux !
- Oui Silvaster, j'ai une surprise pour vous !
- Vous avez réussi ?
- Oui, regardez… c’est dont je suis capable.
Vous sortez de votre veste des feuilles que vous avez dessinées au fusain :
- Ce sont eux ?
- Oui Silvaster
- Bien, très bien… laissez-moi voir…
- A peu près.
- Oh on devine des sensations... je ne savais pas que vous arriviez à dessiner de tel sorte.
- Partons, Silvaster, nous devons au plus vite quitter cet endroit.
- Oui, partons, partons…
Prenant toute les affaires vous dévalez les marches reliant votre chambre à l’entrée de l’hôtel et sortant vous faites annonce de votre départ à l’hôtelier indiquant que vous devez quitter la région, lui vous ayant aperçu partir en avait conclu que vous étiez finalement presque arrivé que vous repartiez déjà.
Silvaster, il vous regarde de deux différentes façons… il vous fait confiance, et en même temps qu’il se sent supérieur dans certains faits, il vous fait autorité, c’est en cela qu’il ressent cette autorité. Mais plus que sa précédente fonction, il sait des éléments dont vous ne voulez pas qu’il fasse mention. Les relations dont vous pensez être liées à lui sont justes, amitié collaborative.
Vous savez que lorsque que ce voyage sera terminé « il en sera plus» pas plus que « Holmes, Toolstone », votre seul espérance est de revenir et de repartir ailleurs, toujours ailleurs.
Vous vous rappelez que vous devez émettre vos résultats le plus vite possible de Suisse, mais vous ne savez pas quoi, en tout cas, vous ne le savez pas encore.
Ainsi vous partez pour Genève et trouvant un endroit en plein cœur de la ville pour vous établir, vous êtes discret sur vos déclarations que vous faites à Silvaster, vous sentez que c'est un tournant de votre enquête. Puis vous commencez la déclaration que vous allez faire. Vous prenez beaucoup d'application car vous savez que ces individus que vous avez observés à Bernex semblent bien organisés et armés. Souriant en vous disant que tout ne peut ne pas être noir à ce point… vous prenez une belle inspiration, tout en espérant avoir plus de temps pour étudier les croquis réalisés.
Toolstone,
Observé individu, aucune paroles entendu, document urgent et de grande importance à remettre.
Vous me trouverez en Suisse, à Genève. Si malheur arrive, je quitte le pays, dans le cas contraire je reste.
Chapitre 8 : L’hôtel
Après cet écrit vous vous dirigez au bureau de poste, vous repensez à Escott, puis vous remettez la lettre au guichetier et sortant dehors vous allumez une cigarette. « Pourvu que ça aboutisse ».
Marchand dans les rues vous longez le trottoir, regardant parfois derrière vous, en songeant, vous ne semblez pas suivi, puis vous arrivez à l'hôtel là ne regardant pas le propriétaire où son employée vous montez les escaliers puis vous remarquez aussitôt que la porte de votre chambre est forcée... ne faisant aucun bruit vous tendez l'oreille tout en défaisant les boutons de votre veste, là tout d'un coup vous êtes pris de vertiges : « Eh merde maintenant non, pourquoi ? » vous défaite le nœud de l'étui et vous poussez un soupir... le calme est revenu, « Apparemment c’est aujourd’hui et maintenant » vous poussez la porte en collant le pistolet à la porte puis elle s'ouvre progressivement… jusqu'au moment où vous découvrez Silvaster un pistolet pointé sur sa tempe droite. Un homme de dos regardant par la fenêtre fume. Vous marquez un temps d'arrêt puis vous baissez votre arme et vous la jetez entre vous et Silvaster, vous savez dés lors que votre destin est lié.
L'homme ne se retournant pas observe toujours vers le dehors… tandis que le second pousse un ricanement glauque. Vous ne faites plus aucun gestes, tout en fixant tour à tour les deux hommes qui de noirs habillés vous semble être ceux dont vous aviez imaginé être… « Les professionnels ». Vous vous apprêtez à parler lorsque vous vous dites qu'il serait préférable de se taire et d’observer... L'homme de dos se retourne et vous nomme. « Ainsi donc, il me connaisse, oui ». Ne semblant pas plus surpris que ca vous commencez à pliez votre jambe droite... puis vous la redressez.
La tension est haute, vous fixez l'homme assis puis vous mettez main dans votre veston, lui ouvre le chien du pistolet, l'homme qui était de dos se retourne. « Silvaster… lui où moi ». Cet homme s'avance vers vous et vous regarde attentif, mais menaçant. Vous, rabaissant la tête vous finissez par le regardez droit dans les yeux.
Puis l’homme qui s’était avancé vers vous prononce en vous fixant également droit dans les yeux.
- Vous, Silvaster... ce n'est pas votre fin. Il n'y a pas de menace, seulement des précautions que nous prenons toujours avec des gens de votre espèce.
Lui le teint mate, les yeux bridés, coupé cours avec des cheveux mit sur le coté ordonne à son acolyte de défaire les liens de Silvaster et de rengainer son arme.
- L'orage est passé Silvaster excusez- nous de vous avoir fait pâlir.
Vous pensez qu’ils vous sont utiles… et que vous leurs devez la vie.
- Comment vous nous avez trouvé ?
- On vous suit depuis la forêt.
- Et les autres ? Ils peuvent nous trouver ?
- On s'est occupé de l'homme au chien, mais ils savent que l'on atteint au plus cœur de leurs organisation, ils seront plus difficile à atteindre pour vous.
- Et le japon dans tout ca ?
- Vous y aller, mais soyez au ordre de Toolstone, n'éveillez pas les soupçons, et tout ira pour le mieux. Tant qu'à votre enfant il est avec nous, nous avions eu l'information. Avant votre question du comment, je vous dis que vous l'apprendrez un jour. Vous vous dites que vous n’êtes pas le meilleur et une part de déception s'installe en vous, mais le fait que les japonais vous aient trouvé vous vous en réjouissez.
D'une part il y a un soulagement et une inquiétude, vous reprenez la discussion en demandant s'ils ont des nouvelles d’Anna. Ils répondent que non, mais qu'elle risque une attaque si vous allez plus loin dans votre enquête.
- La femme et l'homme que vous avez observez sont les dirigeants d'un groupe japonais également ennemis au nôtre. Si ils découvrent que vous avez réussi à les identifier ils prendront des mesures, des répressions allant jusqu'à vous réduire au néant pour que plus personne ose enquêter réellement sur leurs agissements. Vous maudissez Toolstone et les japonais ? Vous mourrez… si ils divulguent des informations qui pourraient éveiller des soupçons sur l'avancée de votre enquête ? Oui… vous vous rendez compte qu'il vous faudra être prudent avec nous ? Oui… puis agir comme dans les affaires précédentes mais là en manipulant les journalistes ? Ils seront en quelques sortes les intermédiaires entre vous et les ennemis.
Le japonais en face de vous vous regarde dans vos pensées, puis s’y interrompant il décide de se présenter :
- Mon nom est Hiyo et voici Wavi, nous partons mais il se peut que l'on se revoit.
Vous coupez court à votre réflexion dénuée de sens. Puis reprenant un air diplomatique vous murmurez :
- Soit, je ferai de mon mieux, je quitte la ville, je pensais reprendre la route pour me rendre à Marseille et prendre un bateau pour commencer la traversée de la Méditerranée... ensuite tout dépend des événements dans les pays.
- D'accord pour ce plan Bryan, quittez la ville.
Le second japonais s’approche de vous et du premier… il vous regarde et sort. Le japonais vous faisant face vous indique qu’ils ont publié la lettre… celle dont vous aviez fait l’éloge de votre travail. Et c’est en ça que vous devez croire. Puis le japonais ayant quitté la chambre vous arrivez auprès de Silvaster:
- Ca va mon vieux ?
- Un peu sonné…
- Ces japonais là ne plaisantent pas... mais j'ai comme un bon pressentiment, quand j'étais dans la forêt de Bernex la tension était haute, je sais pas, je pensais pas être découvert mais suivi oui... c'était curieux, étrange aussi. Nous allons partir dès que vous aurez récupéré.
- Oh mais je vais bien, quand je pense quitter cet endroit…
Vous commencez à rigoler mais d'un air maintenu. Puis vous et Silvaster vous regroupez vos affaires et en refermant la porte derrière vous, vous tapotez sur votre cœur, puis fronçant les sourcils vous rejoignez Silvaster qui est déjà en bas des escaliers. Vous regrettez déjà les discussions avec les japonais, « Comment s'appelaient-ils déjà ? Hiyo et Wavi, déjà la consonance entre ces deux font la paire... ». Puis vous marchez quelques pas et découvrez sur le sol un billet, vous le ramassez et vous l'ouvrez, un dessin, un dragon, puis le remettant dans votre poche vous rejoignez Silvaster qui regarde les passants dos à la porte de l'hôtel, vous l'interpellez et en se retournant il vous demande une cigarette... souriant vous le regardez et vous lui dites que ce n'est pas les meilleures.
- Je pense que ça dépend des goûts Bryan…
- Vous devez pensez à votre famille Silvaster ?
- Oui, j’entends bien la retrouver comme la vôtre...
- On la retrouvera, mais pour l'heure nous devons nous en aller, soit on part pour le sud maintenant soit on s’équipe dès maintenant en armes. Je serai d'avis que l'on parte.
- Je ne sais pas trop, certes, j'ai eu peur mais je me sentirais mieux portant un revolver !
- Si on en parle trop fort, je crains que l'on effraie les passants Silvaster.
Lors de ces paroles échangées vous vous sentez de nouveau complices car lorsque vous aviez échangé vos impressions sur vos observations à Bernes, vous aviez ressentit de la méfiance partagée avec de l’intérêt. Puis vous sentant d'humeur confidentes, vous montrez le dessin du dragon à Silvaster.
- Curieuse bête... symbolique certainement. En rapport avec votre fils ?
Prononce Silvaster en regardant autour de lui.
- Je l'ignore ... une image avec une discussion à certainement un rapport avec soit le passé soit avec l'avenir. Les dragons sont des cavaliers dans les armées et des animaux dans la nature. C'est ce que je suppose. Partons.
- Sauf que c'est le diable dans la religion.
- Hum, le diable, et si c'est l'homme le diable ? N'en parlons plus cela nous perturbera et on perdra notre enquête, mais sachez qu'il y a toujours quelqu'un qui combat l'autre, en religion, dans la nature et chez les hommes.
Vous partez dans les rues de Genève à la recherche de cheveaux et d'armes. Il arrive bientôt midi et vous avez trouvé que des rues commerçantes sans marchands d’armes, puis en arrivant sur la sortie d'un boulevard vous apercevez une place de marché, là vous achetez des cheveaux et vous partez de Genève direction la France. Vous projetez d'arriver à la frontière et de demandez au militaire la gare la plus proche. Vous décidez de vous rendre à Lyon en passant par Annecy, puis suivre les grandes routes afin de ne perdre pas trop de temps. Mais vous vous sentez plein de joie, vous, en ayant rencontré les japonais et de savoir votre fils en sécurité et Silvaster d'avoir eut la vie sauve. Sur le chemin, vous usez de discrétion et contemplez la région verdoyante, cours d'eau, demeures bordant les routes. Un bien beau pays. Puis venant l’idée décrire à la presse, vous songez qu’il y a deux directions… « Lord Larells a dû faire succès avec son article, Anna, elle, doit être dans tous ces états… avait-elle des nouvelles des Malters ? Normalement non, mais là avec l’intervention des japonais… oui… en tout cas, soit je dois faire confiance où alors le contraire et ils sont tous morts ». Cette pensée vous hante, mais vous vous devez de trouver une preuve existante de la connaissance d’Anna « Comment ? ». Puis vous viens une idée.
- Silvaster ?
- Oui ?
- Vous partez à Paris… n’ayez aucune crainte je pense que selon les propos des japonais ont peu ce le permettre.
- Quoi ? Vous pensez agir en quelle façon ?
- Vous irez à Paris moi, j’attendrais à Marseille où à Lyon… Plutôt Lyon… Pour être en plus vite contact… Bref, vous irez à l’ambassade de Paris récupérer une première lettre… elle sera en mon nom, puis vous lui répondrez de s’inquiété de vos proches au prés de Toolstone… de vous écrire et vous me transmettrez sa réponse.
- Ouais… d’un cotés je vous avoue que j’en suis heureux… mais en même temps, je pense que si on agirait comme les japonais dans leurs rapidités de communication on le saurait plus rapidement…
- Mais on n’a pas les moyens, alors faites comme je dis…
Arrivant le soir vous décidez de vous cacher dans les sous bois dans l'intérêt premier de ne pas éveiller les soupçons puis de passer une bonne nuit. La lune est en croissant et les étoiles sont présentes dans le ciel.
Aux premières lueurs de l'aube, le soleil vous semble bien haut, puis reprenant votre avancé vous arrivez à Lausanne. A la fin de la journée vous arrivez à la frontière Suisse et demandez le chemin au militaire, vous indiquant une gare à St Gingolph.
Chapitre 8 : Londres
Quelques jours après votre départ de Londres, au 221B Backer Street dans un salon de Londres. Holmes fume une pipe, songe à vous, faisant de long nuages de fumée, il songe, « Il va faire l'erreur de sa vie ce naïf, mais je serai là, et puis elle, que va t’elle lui dire. Après tout, le monde est décadent, de toute part on apprend à le vivre. » Il décide de sortir pour aller voir Anna. Prenant son temps, il marche en direction d'une des rues voisine pour acheter des fleurs. Puis partant en fiacre, il se rend à votre domicile, elle, à la fenêtre, observe son arrivé, enlevant son haut de forme, il rentre à l'intérieur, puis lui donnant le bouquet il lui explique que vous êtes selon lui en grande difficulté mais vous arriverez bien à revenir. Sans trop d'émotion il repart lui laissant une lettre, à ouvrir et à donner à Watson s’il lui arrivait malheur.
Anna les larmes aux yeux sent que le monde dans lequel elle a accepté de vivre ne lui correspond pas, mais ces hommes sont tout pour elle… Que faire des quelques discussions de salon, Holmes, Watson, Toolstone et lui, sont tout au monde.
Puis attendant de nouveaux à la fenêtre elle se replonge dans ces pensées. Et décide d'écrire.
Cher Brian,
Holmes est passé, seul… combien de temps tu dois rester là-bas ? Ou tu es? Lors de ton départ tu as étais si mystérieux. Souviens-toi, le temps était désagréable. J’attends à la fenêtre, je serai prête à tout pour toi mais tu me dis rien, combien de temps va t'il falloir attendre pour avoir une lettre ? Tiens la voila, alors comme dans tes habitudes tu dis tout.
Assise, Anna regarde. Les yeux ouverts puis qui se ferme délicatement sur les passants dont la silhouette lui rappel un être cher, elle songe « Que ce passe t'il ? ». Ayant perdu de vue les êtres les plus chère à elle, elle lui semble que l'infini l'attend. Se levant elle passe devant la table du salon jetant un regard noir au bouquet de fleur de Holmes. Arrivant à la cuisine elle prend un vase puis le remplie d'eau. Revenant sur ces pas elle change les fleurs de pot. Holmes, grand, élégant, malin orateur, « Il me séduit mais pourquoi ? Pourquoi tant de mystère actuel ». Les fleurs changées elle remonte dans sa chambre regardant les portraits présents, elle s'y trouve dépassée, comme si Holmes, Bryan avaient réalisé une page qui se tournait. Et son Charly, photo en déguisement de Cow-boy, elle se souvenait de cette journée... Bryan lui avait acheté un de ses rares chapeaux que l'on trouvait dans une boutique d’export import, sur les quais de la Tamise. C'était l'anniversaire de Charly, ses 6 ans. Ouvrant un livre et commençant à le lire, puis n'arrivant pas à voir ni lire les paroles et les phrases elle le referme puis revenant à la fenêtre du salon et se reperd dans ses pensées et l’attente du diner. Dehors elle voit de plus en plus de silhouette élégante... « Si seulement je pourrai sortir... mais je n’en ai pas le courage ». Elle songe... puis décidant d'écrire à Holmes, elle se ravise, hésite, puis se décide... non je vais me rendre au commissariat. S'habillant de façon terne, elle referme la porte de sa maison et part, marchand délicatement, regardant de biais les passants, elle se sent coupable. Arrivant en bas des marches du commissariat, elle trouve enfin le sourire en apercevant Escott qui plaisante avec des policiers. Lui, faisant de grand signe avec ses bras, il ne s'est pas aperçu que Anna l'observait. Les policiers dans un éclat de rire s'arrêtent de parler. Escott les yeux brillants de fierté leurs avec expliqués et mimer une de ses affaires. Voyant Anna arrivé il se sent aux anges… puis il quitte ses acolytes et descendant les marches il lui demande quel est l'objet de sa visite. Anna lui annonce pourquoi elle vient le voir : Holmes est passé, il avait l'air inquiet. Charly est dans un endroit que j'ignore et Bryan est absent en ce moment. Escott décidant de l'emmener dans son bureau l’a conseil en marchand de ne pas trop se poser de question. Les policiers observant sa démarche lui fond un signe de la tête, l'air calme et rassurant. Escott prend deux cafés et la dirige dans son bureau et lui demande si elle lit la presse, elle répondit que non, lui souris.
- Il le faudrait cela vous distrairait un peu… lui répond Escott.
- Parlez moi plutôt de Bryan à son travail...
- Il est comme moi et Holmes, mais il ne travail pas sur les mêmes enquêtes.
- Il a changé…
- On change tous Anna.
Puis buvant le café il parle des articles de la presse, Escott décrivant les faits et Anna, concentrée et distraite en même temps, l’écoute.
Escott semblant de plus en plus minutieux dans les détails, prononce Bryan dans une phrase d'instruction, il décrit ce que la presse dit sur l'affaire de Vallthin.
- Est-ce son enquête ?
- Oui Anna, des professionnels, qui ont malheureusement agit à Londres. Bryan a affaire certainement à plus coriaces que les fois précédente.
- Oui je vois.
Elle sert les dents comme si elle avait honte de rougir, ne voulant plus montrer ses émotions elle demande à Escott si elle peut sortir en sécurité à Londres. Escott lui dit que c'est risqué sans trop l'être.
- Vous savez Anna, le danger est malheureusement partout. Les criminels agissent constamment… mais il n’y jamais eu à ma connaissances d'affaire de répression de leurs part sur la famille des inspecteurs. Certes on frôle parfois la mort par exemple lors des arrestations… mais la plupart de ceux sur qui j'enquête se respectent et acceptent leurs défaites…. Pour Bryan, c'est différent, ils n'agissent pas de la même façon, ils sont à la fois réfléchis et irréfléchis.
- Comment ca Escott ?
- La plupart des ses affaires ont été résolu avec rapidité… comme si Bryan avait un don pour les résoudre. Mais je ne peux pas vous en dire plus. Je l'ai vu la dernière fois qu'il ma parlé. Il est comme ca. Ca l’a changé. Puis je pense qu'il conserve, petit à petit une part non de lui, soit à l'intérieur soit à l'extérieur, c'est pour ca que vous me dites qu'il a changé. A mon avis c'est en refusant d'incorporer ce qu'il voit qu'il rejette à l'exciteur ses sombres émotions. C'est une personne entière et comme vous le savez, un très cher ami et confrère. Il a écrit au Hornet…
Escott se retourne et prend sur le bord de la fenêtre le journal et le tend à Anna. Elle, curieuse, le prend, le lis.
- Il m’étonne… mais c’est donc, résolu apparemment…
Anna pensant ensuite à Holmes et Watson avoue à Escott qu'elle a une lettre de Holmes, lui indiquant, qu'elle ne saisit pas, Escott lui répond du même ton :
- Je ne sais pas Anna, Holmes est un des meilleurs enquêteurs et homme du pays. Il lui arrive d'être mystérieux.
- Bien… en tout cas cela m’a fait plaisir de vous voir.
Quittant Escott, Anna traverse le commissariat, observe les policiers et se dit qu’il est partout… sauf là où le faudrait. Puis retournant chez elle, laissant des sombres inquiétudes derrière elle.
Elle pense à ce qu’elle pourrait faire de plus qu’attendre et se demande pourquoi Escott ne lui a pas parlé de Charly.
Escott, lui, reposant les tasses dans levier de la cuisine réservé aux enquêteurs, voit Toolstone arrivée et quelque peu inquiet :
- Avez-vous des nouvelles de Bryan ?
- Il semble inquiet, il se trouve en Suisse à l'heure actuelle.
- J'ai vu Anna… toujours fidèle à elle même, enfin c'est ce que je pense... Holmes lui à donner une lettre.
- Ce Holmes a ses raisons Escott.
- Et le petit Charly s'avez-vous où il se trouve ?
- Pas la moindre idée... moi je préoccupe de toutes les affaires en même temps et tant qui en pas une qui m’explose à la tête ça me va !
- Oui, bien n’en parlons plus.
Escott retourna à son bureau, allume une cigarette en se replongeant sur l'affaire en cours. Puis envisageant plusieurs pistes sur les activités de M.Vallthin se trouve très rapidement dans une impasse. Allumant une nouvelle cigarette Escott décide de relire les propos des voisins encore une fois...mais rien. Les propriétaires dormaient puis se sont réveillés comme dans leurs habitudes, se disant qu’il y a peu être des cochets qui ont vu les criminels puis se refusant dans un premier temps à cette piste, décida en désespoir de cause de l’explorer. Les assassins devaient bien arrivés à la demeure où alors se déplaçaient par leurs propres moyens… Tout semblait parfait. « Les domestiques disent que Vallthin était serein, s'avait il qu'il allait mourir ? Qui faisait-il chanter à la période de sa mort ? » Escott décide de relire ces notes. Puis ne trouvant rien de nouveau il décide de relire le rapport de Toolstone :
A mon avis, organisation criminel.
Escott souligne cette phrase... se donnant de l’assurance dans un geste lié de désespoir et de volonté. Décidant d’aller voir les cochets, espérant que ceux là aient remarqué quelque chose de suspect, il sourit et pense détenir la clé qui le fera passé à une affaire complexe à une affaire qui n’en sera que fait… enfin il pourra retrouver son calme. Faisant la liste des actions à mener il décida d’explorer la piste des hôtels. En remémorant la discussion avec vous, il pensait alors ne rien trouver vers les cochets, mais cela lui aurait été reproché dans un souci de logique. C’était plus vers les locations de chambre d’hôtel qu’il voyait l’issue de ce crime, en conjurant le fait que les assassins auraient pu disposer d’un complice les hébergeant.
Sherlock Holmes, lui fumant une pipe, repensait à une discussion avec Watson. Il vous imaginait dans votre voyage, selon lui et avec toute sa certitude il devait regretter et envier votre voyage. « Vous n’étiez pas partis assez vite pour que votre plan réussisse cher Bryan, par contre vous étiez partis dans une cavale sans précédent... ». Puis fumant une nouvelle bouffé de fumée… « Les professionnels ont du lui faire peur plus que la normal, en même temps, je l'ai envie ces deux là… ».
Holmes rigola, « une affaire mondiale sur laquelle il n'y a que voyage ! J'suis bien dans mon pays moi. Lisons maintenant le journal et rigolons un peu. Affaire Vallthin : Bryan Montgomery part enquêter dans cette affaire complexe, aucun témoin ni suspect, témoignage exceptionnel etc.… Bon je s'en qu'ils agissent comme dans leur habitude, et moi donc ». Holmes tournant une page vis ce qui lui semblait au jour de la date de parution, une broutille : « Sherlock Holmes enquête sur la disparition de Lady Kestlay, cette jeune talentueuse journaliste ayant laissé une lettre d'adieu. Nous semblerait-il que le mystère reste entier ? ». Marquant un sourire Holmes prononça à haute voie :
- Quel beau titre ! Il se doute pas du talent des confrères ceux là !
Rigolant de plus belle Holmes quitta sa maison et partant dans un fiacre direction la demeure de Lady Kestlay. Remarqua les regards émerveillés puis contractés des passants qui défilaient sous son regard, lui protégé à l’intérieur de son habitacle.
Lady Kestlay réalisait des articles sur les arts mondiaux qui paraissait dans le Hornet initiait les plus jeunes aux notions de l'art. Ca disparition un soir, avait éveillé les soupçons des voisins, une dispute, une porte qui claque, puis quelque temps après une deuxième porte qui claquait. Holmes pensait qu'il lui suffisait de retrouver le corps pour que Watson puisse lui indiquer l'origine de la mort : le décès ou le suicide... Holmes souriant en montant les escaliers de l'appartement espérait la mort tout en pensant à l’intérieure de lui que, l’on lui donnait une affaire digne de lui.
Se refusant à penser une minute de plus à Bryan, Holmes réfléchit à Charly. Ne l’ayant pas vu, ni entendu lors de sa visite chez Anna, il pensait bien que Bryan avait du intervenir. Holmes n'aimait que les adultes sincères adeptes de ses enquêtes et qui « marchait droit ». Les enfants pour lui, ne représentait que de future lecteur, criminel et victimes, son monde se résumait ainsi durant ses enquêtes mais malheureusement d’une certaine façon, aussi dans sa vie et c'est par ce comportement extrême que Holmes presque inhumain, était arrivé à la hauteur de sa prestance qui faisait baissé les regards. La justice effectuée, lui conférait toujours de l'amitié.
Arrivant sur le lieu de résidence de la disparue, il regardait les peintures pour analyser les goûts de Kestlay. De la vie, de l'amour, et une orchidée violette peinte au fusain... puis les livres, poètes français, littérature anglaise… journal découpé sur le sol qui avait servie à la lettre d'adieu. Holmes le regard noir réfléchissait et fixait d'un air stoïque les données. « Elle vit encore mais pourquoi ? ». Redescendant de l'appartement il remonta dans son fiacre direction le port. Là arrivant à un des bars, qu’il observait en se baladant, ayant mis sa casquette il jugeait de loin les discussions des marins avec les commerçants... il remarqua après quelques centaines de mètre une première discussion : un jeune commis, l'air joyeux faisait plein de gestes… Le marin, allure tout comme le commerçant, lui disait de se taire. Holmes avait observé et annoté que lorsqu’une personne cherche à fuir, ayant plus aucun repaire, se trouvait, soit en ayant comme domicile, où ballade, de l’eau. C’était pour cela, et avec minutie, qu’il se rendit au port. Ce lieu, abondamment peuplé, qui pouvait d’une certaine manière être propice à des visites s’effectuant parmi la masse… paraissait tout à fait un lieu à étudier. « Il me faut le suivre. » Patientant quelques minutes il vit une charrette commencer à faire mouvement et un homme barbue et le commis partir. Sur la calèche aucune inscription. « Il me faudra les suivre... peut être l'échec de l'enquête si je suis découvert…et la honte… Ne prenons pas le risque. J'ai repéré le principal. Il me reste à situé le quartier, ce jeune commis à du trouver une grande effigie ! » Holmes revint au quartier pour observer la boutique du jeune commis et du vieux commerçant. Il s’était déguisé en vieillard, canne, barbe, casquettes, perruque, manteau gris, pantalon noir à carreau. De quoi se mêler à la foule des vielles personne du quartier, il agissait différemment de la normal, plus calme, démarche saccadé, prenant des instants de repos, il avançait d’étales à étales. Arrivant à vue de l’étale de ceux qu’il avait observé… il vit le jeune commis souriant à la plupart des clients.
- Hum … un jeune… malin et naïf en même temps, voyons voir.
Holmes arriva devant le jeune.
- Alors mon petit comment sont tes fruits ?
- Bon, frais et pas cher !
- Comme les jeunes filles ?
- Les jeunes filles ne sont pas à vendre monsieur.
L’air triste le jeune garçon fit une moue puis tourna un fruit dans le sens de droite à gauche.
- Es-tu amoureux ? répondit Holmes
- Non, mais ca m’arrive, en tout cas je le crois.
- Dis moi, je ne veux pas faire de mal, je ne veux pas acheter tes fruits, je veux te parler de mon secret.
Le garçon regarda Holmes et lui sourit.
- Une jeune fille est en danger, elle le sait pas, elle est comme ces fruits, mais je veux et dois la retrouver, ou est elle ?
- Moi je ne connais pas de jeune fille mais une jeune et belle femme qui se nomme Shirley… elle vit je ne sais où, mais elle vient ici tous les mardi matin, je crois qu’elle-même bien aussi.
- Bien mon garçon, ne dis rien à personne, sinon tu pourrais jamais la revoir… tu pourras raconter cette histoire un jour, et qui sait un jour on t’invitera peu être. Holmes quitta le rayonnage en achetant un fruit puis le rangea dans la poche de son pantalon il avança en direction d’un bar. Puis s’appuyant au mur tel que son corps se maintienne en appuis dorsal il regarda l’étale du jeune garçon.
- Mardi, mon cu oui, aujourd’hui oui !
Holmes attendit, patiemment, regardant si des regards curieux se posaient sur lui, il lui arrivait de cracher si cela était le cas. Puis après plus de 3 heures, il vu une jeune femme, manteau, botte, ce n’était pas Lady Kestlay, mais elle lui ressemblait, un peu mystérieuse et pleine de passion. Elle parla avec le jeune garçon, Holmes arriva derrière elle puis la saisie par l’avant bras droit très vivacement puis le relâcha immédiatement
- Suivez-moi.
La jeune femme le suivie, mettant sa main droite dans sa poche, Holmes marchait différemment, plus lentement et surement, emmena la jeune femme dans une ruelle, puis parlant avec sa vrai voie.
- Pouvez-vous m’expliquer en quoi cette comédie réside ?
- Holmes ?
- Oui, en tout cas vous me faite perdre mon temps.
- Mon nom est Shirley Chatyfield je suis la cousine de Lady Kestlay, elle a des informations, je pense être suivie.
- Pfff sur quoi ?
- Sur une légende… un crime… un justicier.
- Je connais toutes les affaires historiques du siècle et des légendes j’en ai connue et même élaboré… sur votre pisteur ? Voila par ce que vous devez commencez, regarder derrière vous… Il doit nous voir pas nous entendre.
- C’est une légende que transmet l’art, ma cousine l’avait découvert toute seul, puis écrivant elle a reçu la visite d’un homme lui indiquant qu’elle devait fuir…
- C’est vrai que Londres peu être sombre, mais ce n’est pas mon style d’enquête, je crois que l’on se trompe de personne.
Shirley Chatyfield le regarda,
- Il vous faut la protéger, que connaissez-vous du monde Holmes ?
- Des tueurs…et le reste.
- Là ce n’est plus des tueurs mais des légendes antiques, que connaissez vous des minotaures et des chasseurs de minotaures, saviez vous-même que cela existait ? Autre fois c’était les Etrusques les chasseurs, ils chassaient dans la nature, puis ce fut l’empire romain dans sa barbarie qui massacra des animaux sauvages dans les arènes… comme pour ce vengé encore et encore, ce n’est que de la barbarie humaine.
- Les minotaures ?
- C’est en Grèce, antique Grèce.
- Ouais bon, vous êtes folle, partez et quittez Londres. Si on vous connait on vous retrouvera. Partez à l’ambassade de l’Angleterre à Paris puis expliquer cette même histoire, envoyez une lettre chez moi, Watson vous indiquera quoi prendre pour vous soignez.
- Et mon pisteur ?
- Je m’en charge. Partez par cette ruelle, indiquez moi où réside votre cousine et partez sans vous retournez.
- Elle vit 37, rue Camdenhust street.
- Partez. Vous avez eut la vie de peu si je pense trouver ce que je trouve… mais en tout cas, soyez sûr de nous…
Shirley partit dans une démarche rapide, quelques dizaines de mètre après courue… Holmes tint sa canne, puis devisa le haut de celle-ci, un éclat de lumière apparue. Un homme arriva en même temps au coté opposé de la rue. L’homme se mit à courir en regardant de biais Holmes, arrivant à sa hauteur Holmes dégaina une fine lame puis la plongea dans la cuisse du pisteur… qui tomba dans un cri. Puis replongeant sa lame dans le genou, Holmes immobilisa le pisteur, regarda la rue du marché… rien… en tout cas que des passant effrayés par l’arrestation puis reconnurent Holmes quand celui-ci enleva sa perruque puis prononça ces mots.
- Reprenez vos affaires, cet homme est un criminel.
Ils reconnurent Holmes, d’autres fixaient la rue… que quelques uns commencèrent à applaudir… sans mêmes une expression, que le regard grandit par Holmes. C’était plus son panache que son action qui fascinèrent les ébahis et sa phrase qui déclenchèrent les applaudissements…
Chapitre 9 : Escott
Escott partit du commissariat puis repensant à Anna décida de faire un détour par la demeure de Holmes, descendant du fiacre il sonna à la porte. Personne, décidant d'attendre Holmes ou Watson, il fuma quelques cigarettes. Il aperçut le fiacre de Holmes arrivait par delà d'autres fiacres qui s'avançaient dans la rue. Il s'arrêta et vu Holmes descendre.
L'aire tout deux placides, Holmes sourie à Escott. Escott fit un signe de la main et lui expliqua les raisons sur lesquelles il décida de venir le voir : les professionnels. « Ils s’ont pas si imprudent qu'ils n'y paraissent... » il avoua qu'il pensait trouvait des témoignages, pensant que ceux-ci tels qu'il en avait observé le reste d'indices laissés par les assassins qu'il devait bien avoir une faille, et qu'elle venait de leur propre identité.
- Des criminels de bas étages n'auraient pas brouillés les pas en bas du mur... des professionnels n'aurait pas incendié le bureau comme disant qu’ils travaillaient pour une organisation ou une personne qui avait comme point faible les découvertes de Vallthin.
Holmes répondit que c'était une bonne enquête et qu'il aurait préféré enquêter sur cette affaire. Escott exprima le fait qu'il aurait préféré lui étudier sur l'affaire Lady Kestlay, elle, une vraie héroïne de Londres, non une sombre enquête menaçante. Holmes le fixa droit dans les yeux et répondit qu'il ignorait tout de cette affaire puis lui conseilla de reprendre son enquête car le temps presse.
- Pour vous non pour moi.
Escott baissa les yeux et dit :
-Ainsi il y aurait il d'autres morts ?
- Dans mon enquête non, dans les autres toujours.
Escott repartit repensant lorsque vous lui avait parlé d’Anna pour la première fois... il alluma encore une cigarette, étourdie par cette rencontre il décida de reprendre la suite de ces idées. Prenant un fiacre, esquivant un regard par la fenêtre il se dirigea au Horks Pub, le pub des cochets Londonien. Arrivant là-bas il s'assit sur un tabouret d'une table commanda en même temps un Whisky et un Porto... puis ne faisant pas mine d'observer les regards interrogés il renversa les deux verres d'un geste de bras, les cochets bien éberlués le regardèrent d'un air plus qu'interpellé.
- Putain de merde, vous n’auriez pas vu deux types suspects !
Lança-t-il à travers la pièce.
Un vieux cochet s'approcha et lui conseilla de se calmer et laisser un message sur le tableau du menu du jour. Laissant comme inscription " Si observé type inconnu ou fortement stressé contacter Escott Will au commissariat du 16 secteur ". Après avoir réalisé cette inscription Escott traversa la rue pour se rendre dans le bar d'en face, soignant son entrée pour ne pas faire d'esclandre, il s'assit à une table puis se leva car personne ne venait lui demander son verre. Il aperçut la serveuse puis siffla un coup d'un air sec et la regardant fixement lui demanda un whisky. S'asseyant sur un tabouret qui fit du bruit lorsqu’il tendit le bras en l'air pour remonter sa manche gauche. Respirant un coup, il regarda les bouteilles sur le haut de la glace qui lui faisait face. Regardant à sa droite, l'air impatient et plein de colère froide il rabaissa la tête dans un geste plus doux puis remontant la tête en forçant les nerfs de son menton dit :
- Quel enculé !
Les rares poivrots présents tournèrent la tête plus doucement et avec moins d'ardeur que Escott l'avait fait. Escott regardant de gauche à droite, comme pour défier physiquement sans avec trop de conviction de réel bagarreur, les poivrots retournèrent à leur verres dans un seul murmure laissant pleinement Escott dans son regard en face de lui.
- Un whisky vous m'avez dit ?
- C'est ça... sans glace...
- Laquelle ?
La serveuse sourit d’un pincement des lèvres, puis déposant le verre sur un morceau de carton fabriqué par la maison de la marque de Whisky que buvait Escott, celui ci le pris dans la main puis le faisant glissé sur la droite tout en relevant le verre de la main gauche, bu une gorgée de l'alcool... Puis regardant de loin un homme distingué buvant un verre il le regarda et se dit qu'il ferait bien un brin de cossette avec lui... En rabaissant le verre il regarda la serveuse... Elle fit un signe des lèvres sans qu'il puisse le distingué réellement, l'alcool lui faisant couler une mince pellicule de larme sur ces yeux.
- Hein ? dit Escott
- Non rien... je vous regarde... Vous m'avez l'air séduisant.
- Ok bon bah on va s'en arrêter là pour aujourd'hui.
Puis versant la dernière gorgée dans son palais il regarda la glace et dis qu'il n'aimait pas ce qu'il voyait.
- C'est par ce que vous m'y voyez de dos ?
- Non, c'est ma vue.
- Oui, c'est ca... votre vue... vous allez revenir ?
- Si je reviens ?
- Oui ?
Escott rigola et fit avec un sourire en coin et d'air fixe, un hochement de tête, puis laissa sa monnaie avec détachement et se leva n'observant qu'avec dédain l'homme dont il voulu avoir le profil plutôt que sa silhouette et partit en claquant légèrement la porte. Longeant la rue, il marchait légèrement, croisant quelques cochets…et quelques alcooliques cherchant leur réconfort. Quittant le quartier il se dit que d’explorer les notes de chaque hôtel lui prendrait plus de temps qu’il en faudrait pour que vous reveniez du Japon… il était stupéfié de l’ampleur que son émotion prenait le pas sur sa raison. Il était déjà ailleurs et maudissant cette enquête il aurait préféré votre aide plutôt que celle de Holmes. Reprenant contrôle de sa démarche il avançait repensant à ces actions passées de la journée. Puis allumant une cigarette il l’a fuma à peine, puis la jeta sur les pavés de la rue. Regarda fixement l’activité de la rue il observait l’ensemble et l’individualité de chacun… il repensa à vous et vos peintures. « Il aurait été un homme différent si seulement il n’avait pas connu ce qu’il lui était arrivé. La vie l’a décidemment pas vernie mais il avait Anna » Escott qui sentait depuis peu que cela n’allait pas entre vous deux. La rencontre avec elle, puis l’effet de Holmes ce matin l’avait complètement retourné. Lui, ses repères, il était un célibataire endurcie, amoureux de Anna que part les descriptions que vous lui avez fait. Puis il avait décidé de pas la côtoyer pour ne pas en souffrir, non pas car il était jaloux, mais il préférait l’image d’une reine et d’un prince qui enchantait son regard lorsque vous en parliez. Vous la laissiez seul pour ces enquêtes, elle attendant avec le petit Charlie votre retour. « Leur père de famille revenait de plus en plus différent comme si il s’imprégnait des enquête sans avoir la force d’en faire abstraction ». Vous dessiniez depuis toujours… Escott avait vu le portrait d’Anna, belle, élégante, le charme naturel. Il retourna au commissariat puis demanda à Toolstone pourquoi vous aviez demandé à acceptait votre première affaire. Toolstone lui dit que cela vous concernait, vous et Anna. Il demanda pourquoi vous étiez partit pour le Japon… pour Escott cela concernait les commanditaires… lui, pensait enquêter sur les hommes de mains… pour chercher le profil et réduire le rayon de ses recherches et préciser où confirmer les suspects, il voulait savoir si selon Toolstone ils étaient des professionnels où non. Tout ce qu’il voulait faire c’était de faire parler les assassins. Seul moyen. Toolstone lui dicta d’en faire ce qu’il voulait de cette affaire… l’important c’est de la résoudre. Sortant du bureau Escott parla tout seul et ce dis qu’il arriverait à faire justice. Puis s’asseyant face à son bureau il prit son pistolet le posa sur le bureau, et partit vers ses collègues… il lui fallait au moins deux brigades pour lire les registres et même fouiller les hôtels, les ports, peu être déjà les bateaux. Soit c’est des hommes engagés et on peut les retrouver si ils veulent que l’on les retrouve, soit ces des hommes à eux qui disparaitrons avant même d’avoir commis le crime. Et là Escott se dit qu’il peut y avoir une lettre de consigne, une conversation où des voyageurs…
Livre 2
Chapitre 1 : Le Duc
Le Duc, tel était son nom, employé par la police et les services secrets royaux regardait de loin Lord Huchey avec un regard et des intentions qui étaient sombres et planificateurs. Le Duc pensait piéger Lord Huchey pour qu’il puisse intervenir en arrêtant les assassins de l’organisation japonaise Tokisha… Ancienne famille noble de la vallée de Kyoto. Les Tokisha se trouvaient depuis plusieurs siècles à la merci de l’empire japonais voulant intervenir dans un dernier coup d’éclat à la mesure de leur réputation et de précipiter le monde dans la guerre intervenant au cœur des empires occidentaux par le financement de rebellions et le commandement d’assassinats dans ce but. Les hommes du Duc avaient observés des mouvements d’argent sur les comptes bancaires de Lord Huchey et de Vallthin, en planque les hommes du Duc avaient constaté que les visites étaient fréquentes chez M.Vallthin, non chez Lord Huchey. C’est pour cela qu’ils avaient élaborés l’incorporation d’un homme au tri postal qui se chargeait du suivi des lettres envoyées et reçues par les deux hommes. Pour ne pas que le postier soit trop bavard il avait financé un salaire dit complémentaire prévu à la fin de l’enquête, celui-ci avait pour mission de noter les adresses des lettres. Il était apparu que Vallthin correspondait peu mais il lui arrivait de communiquer avec l’international. Un français, un espagnol et le reste du mondain londonien le lendemain des soirées données dans le cœur de Londres où résidait sa principale activité avec une association d’anciens militaires et le musée d’histoires naturelles de Londres où Vallthin et Huchey s’étaient rencontrés. Tant qu’au Lord Huchey il avait quelques échanges non constants avec ses différents destinataires et aucun avec Vallthin. Le 17 janvier 1889 un philosophe grec fut assassiné, le 30 janvier 1889 le journaliste français avec lequel Vallthin échangeait. La théorie était que la famille Tokisha passait à l’action et avait potentiellement l’intention d’atteindre les activités rattachées à Vallthin. Le Duc se chargeait du réseau des services secrets de l’Angleterre, les différents rapports qu’ils avaient reçus sur les crimes montraient le professionnalisme et l’utilisation de la terreur comme armes, ils devaient préparer le terrain pour une opération des plus précieuses en n’éveillant pas les soupçons et en atteignant de manière décisive les Tokisha. Les équipes formaient des rondes autour des demeures des hommes les plus importants, celle de Vallthin apparaissait hors d’atteinte. A la suite de l’annonce de la mort du journaliste français, Vallthin restait cloisonné chez lui et se disculpait par ce comportement d’une probable appartenance au Tokisha et paraissait être une cible idéale. Lord Huchey quant à lui n’avait pas eu un changement de comportement depuis les assassinats. Le Duc et ses hommes en avaient conclu de cette étude que Lord Huchey était innocent de toutes choses, mais seul le Duc et ses hommes le savaient. Le Duc avait placé un homme infiltré qui était une femme de ménage dans le groupe des domestiques de Vallthin pour entendre en quoi il intervenait et identifier les protagonistes de ces activités. Le jour du 5 février à la surprise générale une calèche arriva et entra chez Vallthin, une femme, mince, grande et à l’allure élégante rendit visite à Vallthin. La femme de ménage avait entendu l’ensemble des présentations de M.Vallthin et de cette dame. Elle semblait informer Vallthin que les Tokisha inquiets s’emblaient planifier le sacrifice de Vallthin et que son organisation désirait qu’il n’intervienne plus dans leurs agissements. Le Duc était déjà pris dans l’engrenage d’une partie d’échec qui avait commencé et avait conclu qu’il pouvait sacrifier Vallthin et tendre un piège par la même occasion. Le stratagème consistant à une deuxième tentative de meurtre de la part des Tokisha que mettait en place le Duc et qui allait se dérouler les jours suivant la probable mort de Vallthin. En attirant les assassins sur un lieu connu et élaborer un scénario propice à leur capture. La date de la mort de Vallthin déclencherait la mise en place de l’opération pour ne pas éveiller les soupçons d’une éventuelle protection visible pour les assassins.
Préparant cette opération le Duc se présenta à la porte de la demeure du Lord Huchey, discuta avec le domestique se présentant comme un reporter qui réalise des biographies de personnages actifs dans les sociétés afin de dresser des portraits des pays européens.
- Pour que le monde ne ressemble qu’à une mosaïque. Dit le Duc.
Le domestique garde du corps le laissa passer, quelque peu méfiant et l’accompagna auprès de son employeur. Le présentant ainsi que sa finalité le Lord Huchey fut honoré de cette demande puis ils réalisèrent une discussion sur les ambitions dans la vie du Lord. A la fin de cette entrevue ils signèrent un contrat littéraire. Le Duc conclut en demandant quelle passion Lord Huchey avait, ce dernier lui dit les fleurs. Le Duc partit l’air songeur, puis regarda par la fenêtre…
- C’est vrai que vous avez un beau jardin.
- Beaucoup de minutie.
- Je suis d’accord avec vous.
Les deux signataires partirent sur un au revoir très conventionnel. Le Duc revenant à une chambre d’hôtel rédigea une lettre en expliquant qu’il lui faudrait des visites régulières ou une correspondance afin qu’il puisse au plus vite écrire car son inspiration était débordante après leur rencontre. Il attendit quelques jours et reçu une lettre de la part du Lord Huchey lui expliquant qu’il disposerait de son temps afin que son portrait puisse paraître le plus fidèlement possible et qu’il désirait une précédente biographie pour mesurer l’ensemble du talent du Duc. Le Duc lui répondit qu’il passerait à l’improviste, si le Lord était là il le verrait où il remettrait le livre à son garde du corps. Les jours passèrent, le Duc disposait d’associés pour pouvoir arriver à ses fins et ceux-ci avaient rédigé un livre pour l’opération, une semaine c’était écoulée depuis la rencontre des deux hommes. Arrivant à la demeure du Lord, le Duc remit le livre avec une lettre expliquant de donner des commentaires sur la biographie du marin français qu’il remettait… Deux jours après la visite sans avoir vu le Duc, le Lord reçu une lettre de celui-ci lui confiant que sa maison d’édition l’envoyait dans les prochains jours en reportage pour pouvoir rédiger une synthèse sur les politiques et s’excusait d’avoir dit qu’ils allaient rédiger « leur livre ». Lord Huchey, triste, envisagea de correspondre avec le Duc pour maintenir un semblant d’amitié pour qu’un jour il puisse paraître dans les annales littéraires. Le Duc reçut une lettre et des commentaires de la part du Lord, puis revenant à sa chambre d’hôtel lu les commentaires…et une lettre.
Cher Monsieur,
J’ai apprécié votre rencontre, la littérature et la vie peuvent être d’une certaine façon différente et semblable.
J’apprécierai que le style littéraire du livre soit le même, je n’ai pas le même talent que certains amis littéraires mais je rêve d’écrire de ma main la phrase du début et de la fin. Vous remerciant de m’avoir montré l’ensemble de votre talent je me tiens à votre disposition.
La lettre parfaite, le plan était simple : la première étape était de placer dans cet échiquier la lettre de Lord Huchey, la seconde que les Tokisha la réceptionnent. L’enjeu du Duc était d’envoyer la lettre du Lord Huchey à M.Vallthin.
Tant qu’à cette lettre du Lord Huchey plusieurs axes de lecture apparaissaient : le plus naïf, amitié et art littéraire, mais de façon imagée embauche et vision de dirigeant. Il ne restait plus que l’envoie de cette lettre, intercepter une probable réponse de Vallthin. Que ses assassins la réceptionnent interviennent en direction du Lord Huchey.
Chapitre 2 : L’entretien
Escott discutait avec ses collègues, raconta d’un air taciturne ses aventures de la matinée, eux l’écoutaient avec intention puis tentèrent de le rassurer en lui confiant que le trio Holmes Bryan et lui même était le meilleur, puis commencèrent à élaborer des idées sur le pourquoi de l’affectation de l’enquête Lady Kestlay à Holmes. Ils respectaient la supériorité de Toolstone pour ses consignes mais il restait mystérieux et cela dérangeait dans les enquêtes telles que celle de Vallthin où les policiers sentaient les leurs en danger. La presse avait était maitrisée mais commençait à se poser des questions.
Le voyage de Bryan Montgomry se déroule en France
C’était la seule information qu’avait transmit Toolstone depuis votre départ au Hornet. Escott après quelques ricanements émotifs de ces collègues se dirigea vers son bureau pour boire un verre d’alcool, puis repensant à la femme du bar, se mit à regarder son revolver, décidant de le nettoyer, il prit la décision de se rendre à ce bar et prit la direction du Orange Street. Prenant sa veste sur l’épaule gauche cachant le revolver il avança sans refermer la porte de son bureau, il avançait le regard froid, la démarche lente, se balançant à peine. Il quitta le commissariat, prit un fiacre et changeant de décision il demanda de prendre la direction de la demeure de Holmes, parcourant les rues il déchargea son pistolet en laissant qu’une balle dans le barillet et jeta les autres par-dessus la fenêtre. Arrivant au domicile de Holmes, il se posta à l’entrée, les mains moites.
Holmes après avoir maitrisé le pisteur l’avait trainé ensanglanté dans un fiacre qui avançait à travers la ville en direction du commissariat. Il avait déposé le prisonnier au commissariat et décida de rentrer chez lui pour se changer. Escott regardait la foule, il ferma les yeux et prenant une grande inspiration prit le pistolet dans sa main tremblante et tira en l’air. Le coup sec retentit dans la rue, tous se courbèrent puis regardèrent immédiatement le domicile de Holmes.
Escott restait immobile, attendait Holmes. Le temps lui paraissait immobile puis regardant le ciel il ne voyait que plénitude et calme dans ces agissements, souriant du coin des lèvres il prit le pistolet et le jeta sur la rue. Les passants regardèrent Escott, comprenant qu’il se passait quelque chose puis commençant à marcher comme pour fuir mais en désirant regarder ce qui l’entourait Escott regarda les passants. Sentant qu’ils voulaient intervenir dans une affaire qui les préoccupaient où ils sentaient qu’Escott pourrait mettre fin à ses jours où celui de Holmes. Ils s’immobilisèrent. Escott baissa la tête et fixa droit devant lui puis respirant d’une façon plus calme il avança sur le centre de la rue pour prendre un fiacre qui arrivait au loin, mais il aperçut dans un effroi que c’était celui de Holmes. Le fiacre s’arrêtant devant lui sans qu’il puisse agir et réfléchir il resta immobile, impuissant devant se monstre dans lequel il voyait Holmes. Regrettant sa balle il contemplait la descente de Holmes du fiacre puis le voyant le regarder, interrogateur il sourit et dit :
- Vous croyez que vous êtes le plus fort ? Holmes vous êtes qu’une pièce !
Holmes s’arrêta et pencha la tête de biais pour regarder le cocher.
- Vous pouvez disposer et revenir dans une heure.
Holmes fixa le regard d’Escott et appuyant son regard de toute son âme le dévisagea.
- Vous n’êtes pas un sombre crétin.
Escott sentit sa main droite trembler et avalant sa salive pour pouvoir parler.
- Holmes ? Qu’est ce que vous fabriquez ?
Puis les passant arrivèrent, les séparant et protestant, prirent Escott et le poussèrent sur la rue. Escott tituba et se retourna dos à l’attroupement.
- Putains !
Il partit dans une brouha qui encouragea Holmes à arrêter ce fou. Escott accusait une profonde défaite. Puis reprenant le fil de ses idées il se dirigea vers une autre rue en ce concentrant dans sa démarche et chacun de ses pas. On le regardait de moins en moins curieusement, ni prêtant plus attention, il lui restait son poison, son goût et l’effet de sa puissance. Escott continuait à marcher arrivant à un boulevard il interpella d’un ton sec un cocher.
- Direction le 27 Hall World !
Dans la calèche il alluma une cigarette.
- Je viens de griller ma carrière… j’ai grillé ma vie.
Une seule envie lui maintenait une ombre de raison. Après l’excitation c’était le désespoir… comme si il n’était que lui. Il arriva au bar de la matinée la serveuse était là. Elle discutait avec son patron sur le regard et le ton dont il lui causait Escott se sentit reprendre des forces plus insoupçonnées. Il avança, s’assit.
- Un whisky s’il vous plait !
Escott vit la serveuse sourire à son patron et arriva.
- Vous êtes tout débraillé… mauvaise journée ?
- J’vous m’demande pardon ?
La serveuse se retourna prit la bouteille de whisky, versa un verre et le déposa sous le regard perplexe d’Escott.
Les deux se regardèrent… une flamme brûla la gorge d’Escott en buvant le whisky, puis il la regarda.
- Vous m’aimez ?
- Je réponds pas de ça aux inconnus.
- J’allais tuer un homme.
- Vous les tuerez tous si vous le voulez.
Escott fixa la glace.
- Ce n’est pas moi.
- Je sais.
- Quelle est la dernière fois où vous avez aimez une personne ?
- Deux... trois… puis une minute.
- Vous parlez de moi ?
- Non.
- Si, vous parlez de moi.
Escott descendit de son tabouret puis donnant l’argent en le fixant et en relevant la tête dit une parole qui allait changer sa vie.
- Je démissionne !
La porte se referma, puis il reprit sa respiration comme s’il voulait que se soit la dernière fois qu’il voulait revoir la serveuse.
Chapitre 3 : Le commissariat
Vous aviez parcouru le trajet dans le calme réalisant dans un premier temps la route en train, le temps de vous reposer et de dormir puis reprenant une allure plus rapide dans vos déplacements en utilisant vos cheveaux vous allumant quelques cigarettes et en en donnant exactement deux à Silvaster, vous étiez arrivé à Lyon le 19 Mars. Vous marchiez à côté de votre cheval, il était noir et soufflait dans la brume qui emplissait le sol. Silvaster était derrière, lorsqu’il vous regardait il voyait qu’une ombre, mais dans cette ombre il voyait l’espoir, son espoir et celui de sa famille, c’était l’impression qu’il avait de votre présence. Vous arrêtant pour faire boire les cheveaux à un abreuvoir, vous avanciez rassuré et inquiet. Vous auriez dû rencontrer un représentant des forces policières pour des consignes, mais en le refusant vous espériez agir en vous dirigeant vous-même face au danger. Pour vous la vie comptait plus que des consignes. Vous aviez échangé un regard avec Silvaster durant ce parcours les yeux mouillés et rouges de désespoir, tant qu’au votre fixe et fixant à deux reprises la silhouette de votre compagnon. Tout ce joyeux bordel comme disait Silvaster avant de fumer une cigarette. Vous arriviez après quelques rues au commissariat de police où vous trouviez gîte. Ne trouvant aucune lettre, consignes, vous craigniez que le voyage prenne du retard. Silvaster prudent et rassurant avait changé de caractère, plus agressif dans ces gestes. Tant qu’à vous : « Les japonais seraient la rencontre qui scellera mon voyage ? ». En tout cas vous deviez faire parcourir au plus vite un message à vos supérieurs « Peut-être avaient-ils eu vent des évènements ? ».
Voulant vous rendre à Marseille pour pouvoir parcourir la Méditerranée en un bateau qui pouvait passer inaperçu, vous aviez et en ce quoi vous pensiez, le choix entre une frégate de Toulon ou un bateau commercial de Marseille. La flotte marseillaise mouillaient depuis toujours des bateaux qui naviguaient à travers la méditerranée. Une frégate, non, elle pouvait éveiller les soupçons : deux civils qui en débarqueraient pouvaient travailler pour le gouvernement.
C’est ainsi que vous aviez envoyé une lettre expliquant votre périples depuis la dernière émission de rapport.
Dimanche 19 Mars, Lyon
Cher Toolstone,
Eu contact non violent avec japonais. Qui sont-ils ? Toolstone, sont positif eux oui vous non.
Trouver refuge à Lyon.
Commissariat contacté. Prend direction Marseille. Attente non passive désirée mais contact musclé en vue, discrétion mise en place et envoie à la presse de nouvelles.
Alors que vous écriviez cette lettre vous pensiez à tous vos collègues et amis. Vous connaissiez que vos ennemis, vous aviez peu ou pas pris le temps de découvrir tous ces personnages. A l’école de police vous aviez appris à communiquer avec les autres selon certains codes et un profond respect pour ce que l’on nomme la réflexion, doué en langage vous étiez sorti major de promotion. Certes avec les honneurs que l’on donne au sortant mais lorsqu’on vous avait annoncé la nouvelle de votre succès, de ce triomphe vous étiez placide savant « Que tous ce termine pour que tout recommence ». Mais vous sentiez alors que votre vie allait changer. Votre environnement allait s’effondrer. Vous aviez vu dans un repas de famille une jeune fille. Discrète, main ferme mais d’allure souffrante, vous vous étiez demandé si elle avait un ami. Mais vous n’aviez osé que prononcer cette phrase à cette demoiselle :
- Vous serez à mon mariage ?
Elle, avait dit que non, vous aviez acquiescé d’un regard doux sur ses yeux fiévreux, vous aviez rien dit pour ne pas gêner le manque de discussion de cette demoiselle qui allait s’appeler Anna lorsque vous aviez demandé le nom à son oncle Théodore, c’est lui qui l’avait emmenée, amie de son fils. Vous étiez pris dans un instant de pensée lorsque Silvaster impatient vous demanda une cigarette… Vous lui en jetez une qui tombe au pied de votre compagnon. Silvaster fronça les sourcils et dit :
- Pardonnez-moi.
Vous allumez votre cigarette puis allumez celle de Silvaster.
- Souvenez-vous lorsque vous avez rencontré votre femme ?
- On dirait que moi non.
- C’est à ce que je pensais, vous savez que vous êtes un sombre crétin Silvaster ?
- Pourquoi ?
- Vous le savez aussi bien que moi. Vous avez quittez un pays ou sont en danger votre famille pour aller dans le pays le plus loin du monde. Pourquoi vous n’avez pas prit vos jambes à votre cou ?
- Je vous suis pas… moi je vous l’ai dis, j’obéis ! Alors si vous avez des remarques sur ma vie, pourriez vous les gardez pour vous !
Vous regardez Silvaster, il vous vit partir et fermer calmement la porte de la chambre dans laquelle vous vous étiez établis. Sans qu’il jette un regard, vous suivant des yeux croisa ses jambes et regardant sa cigarette, la fixa, puis souffla sur la cendre. Arrivé à une pièce de réunion vous décidiez d’écrire à Anna, l’heure était venue. Tirant sur votre cigarette vous prenez une feuille, dessinant une table et deux verres… une bouteille de vin, puis sur le dessin écrivez au centre ceci :
Ma chère Anna, Lyon 19 Mars
Le voyage est long, j’ai un bon camarade, mais il cache quelque chose que je ne comprends pas, il évolue. Il me semble plus proche mais toi tu es si loin. Je ne comprends plus rien à mon enquête. Quand je suis parti j’avais la maitrise de mon enquête. Charly est en sureté. Moi non.
Vous sortez votre pistolet, prenez votre mouchoir, puis le nettoyez. Vous attendiez… puis plus d’une heure après Silvaster revint dans la pièce et bafouillant de colère :
- Bryan ! Écoutez-moi bien, mon fils s’occupera de ma femme s’il arrive malheur… mais si c’est le cas… il deviendra comme vous ! Vous et vos enquêtes, M.Vallthin n’est pas mort pour rien… il était bien plus instruit que vous, vous vous êtes un agité ! Mais en même temps vous sauvez des vies, alors c’est pour ça que je vous obéis… moi je n’y comprends pas grand-chose, mais je sais que je peux paraître curieux des fois mais c’est ce qui m’a fait obtenir le respect de M.Vallthin, non la pitié comme vous le sous entendez mais de là à vous dire toute ma vie non.
Le regardant vous l’observez, et observant tout en vous plongeant dans ses pensées.
- Soit je sais rien et vous savez rien et vous saurez rien mais il y a une personne à laquelle je compte… et vous, vous tous, c’est votre faute non la mienne et si vous changez c’est pas parce que vous le souhaitez c’est car on le souhaite ! Et on peut rien pour les pauvres gens que de faire des enquêtes, pourquoi ? Pour faire justice ? Mais quelle est la justice des hommes si ce n’est qu’une justice de lâche ? Les criminels sont des criminels. Moi je me suis occupé de monstre Silvaster vous entendez ? De monstres !
- Silvaster… je ne suis que Silvaster ! Vous, vous êtes vous !
Partant derrière cet échange vous fermez la porte la claquant puis vous descendez les escaliers le regard sombre, humide. Vous teniez la lettre pour Anna dans votre poche, puis arrivant au bas du commissariat, vous partez direction la poste dans une allure vive, allumez une cigarette, poing droit fermé… vous avanciez, pensant à ce qu’il avait fait, dit, ressentit. Pour vous Toolstone avait déclenché une carrière de flic en voyage vers une autre fonction d’où vous commenciez à envisager les actions et répercutions possibles. Vous marchez plus lentement, arrivant au bureau de poste vous voyez le postier qui se tenait au bureau.
- Oui, c’est pourquoi ?
- Un envoi.
- Timbre ?
- J’en ai pas.
- Quel destination ?
- Chez moi.
- J’vous demande pardon ?
- L’Angleterre.
- Bien, bon, j’vous fais ça. 24 centimes.
Sans dire merci ni au revoir vous partez sans regret. La seule étincelle fut cette rencontre avec les japonais et ce regard de vérité avec Silvaster « Ainsi on m’y emmène…non seul…avec un dénouement final… pauvre type j’lui sauve la vie et il montre son vrai visage ». Sortant vous prenez une pochette regroupant vos cigarettes dans de votre poche, y sortant le paquet de cigarettes, en en prenant une, vous la contemplez, puis la mettant à la bouche vous craquez dans le mouvement une allumette, un souffle monta vers vos yeux, fermant un peu les yeux vous inspirez la fumée, puis vous levez la tête, vit le ciel, des nuages apparaissaient, du vent, vous regardiez les passants puis enlevant la cigarette de votre bouche, mettant votre regard sur le trajet que vous allez emprunter vous commencez à prendre pied dans votre réflexion, « Anna », vous prenez le portrait de votre fiancée dans votre poche gauche, il était un peu froissé… « Elle part mais où ? ». Sur le dessin Anna se dirigeait vers la gauche alors au lieu d’aller vers la droite là ou se trouvait le commissariat vous allez à gauche, cherchant un calme et non une possible discussion de regrets et d’amertumes. La pluie commençait à tomber, vous, vos affaires et Anna « Je suis à Lyon, je vais au japon, Anna est en Angleterre, je serai perdu sans elle ». Sur cette réflexion vous voyez un enfant marchant vers votre direction, il boitait, puis vous vous arrêtez, « Il ressemble à Charly ». Vous le fixez, votre cigarette se consume toute seule. Rien, vous pensez à rien, vous êtes totalement stoïque, l’enfant lui avance, vous le regarder, vous voulez voir ses yeux puis en enlevant la cigarette de votre bouche vous faites tomber la cendres. L’enfant se met à rigoler. Vous tournez la tête et le voyez progresser, vous espériez seulement revoir son visage familier, vous le voyez plus distinctement, il vous regarde, il passe à côté de vous, vous bégayez un « Comment t’appelles-tu ? ». Mais il ne répond pas, il passe, puis vous mettez la main dans la poche, puis regardant la cigarette vous remarquez qu’il reste du tabac, puis reprenant une de ces bouffées, vous vous retournez et vous voyez l’enfant qui vous regarde, lui immobile, vous fixant.
- Vous savez pourquoi je boite ?
- Comment t’appelles-tu ?
- Ca compte pas.
- Que fais-tu là ?
- Je suis chez moi.
- Tu vis dans la rue ?
- Vous aussi ?
- Pour l’instant oui, comment t’appelles tu ? J’ai un fils il te ressemble.
- Je n’ai pas de nom, ni de prénom, on m’appelle le petit.
- Eh bien mon petit, soit prudent, sinon tu auras à faire moi.
- Oui, mais rentrez, il pleut.
Vous regardez l’enfant partir, vous ouvrez votre montre à gousset puis regardant la photographie que vous portiez dans tous vos déplacements. Anna était là, Charly aussi. Vous refermez votre petite montre à gousset et repartez, cette fois dans le sens du retour. L’enfant, lui avait quitté le trottoir et partait dans une ruelle de l’autre coté. Arrivant au commissariat sous une pluie battante, vous montez les marches, cette excursion vous rappelle l’Angleterre. Puis montant les escaliers du hall marchant dans le couloir vous grimpez quelques marches d’un escalier en colimaçon puis ouvrant la porte vous voyez Silvaster regardant le plafond allongé sur le lit de garde « Dormait-il ? Peu importe », vous arrivez à la table tirez le tabouret dessous puis défaisant la lanière de votre sacoche vous sortez et regardez les dessins des suspects de Bernex. Vous aviez eu l’habitude de regarder des portraits que vous réalisiez pour en maitriser les sujets, les étudiant pour voir une signification. Vous vous rappelez quelques uns de ces précédents dessins, les plus réalistes après enquête que vous aviez envoyé au Hornet pour qu’ils réalisent des gravures afin de les reproduire, vous vous doutiez tant bien que mal qu’il s’agissait que de portrait mais lorsque vous les aviez vu récemment votre regard changeait, vous étiez plus faible comme si vous ne vouliez à la fois ne pas les voir pour percevoir ce dont il s’agissait. « Horreur ». Cela dépassait l’entendement de vos collègues.
La femme mince du premier dessin que vous aviez sortie, avait le visage tirée de gauche à droite, la chevelure longue naviguait dans une vague de noir et de blanc, son corps avait la suggestion d’une démarche saccadée… alors quand vous regardiez ce dessin vous voyez la mort et l’amour. Tant que vous regardez le second portrait vous constatez un homme réfléchissant et une impression de sang et de plan dans les traits que vous aviez dessinés. Sur ces observations vous pensiez continuer vos recherches lorsque Silvaster se lève et se dirige vers vous, arrivant dans votre dos il vous dit qu’elle semble bien belle et lui laid comme un corbeau. Après cette phrase vous fixez les traits de la femme et vous y voyez le portrait d’Anna, « Mince, mon esprit est de plus en plus concentré sur ma femme non sur mon enquête ». Vous sortez une cigarette en toussant puis vous regardez Silvaster.
- Vous avez changé Silvaster, à votre avis en Angleterre que ce passe t’il ?
- L’ombre du beau temps.
- On retournerait bien les voir non ?
- Mais on a une mission Bryan.
Vous le regardez quelques secondes puis vous commencez à sortir une feuille de votre sacoche, Silvaster vous regarde :
- Vous m’avez l’air ailleurs Bryan.
- Je crois que je suis souffrant… c’est cette course depuis notre début de voyage, j’étudie dans des villes étrangères de Londres, non en mouvement.
- Voulez vous que j’ouvre la fenêtre.
- Oui je veux bien, j’ai la nausée… si on n’arrive pas à rentrer au plus vite, je perds Anna.
- Pourquoi dites-vous ca ?
- Un homme la séduit…
- Vous le savez part votre instinct ?
- En quelque sorte…
Lord Larells, Lyon 19 Mars
Mon enquête se poursuit, Silvaster, mon compagnon rentre en Angleterre, veuillez diminuer les informations sur mon voyage. N’interrogez pas Silvaster, il y a eu déjà assez et suffisamment de nouvelles.
Chapitre 4 : Anna
Anna arrivait chez elle ouvrit la porte et se dirigea au salon, regarda le bar, petit coffret de bois de chêne. Puis pensant à vous qui reveniez quelques fois de vos enquêtes et qui buviez un verre, un vieux porto importé directement du Portugal. Vous disiez alors que vous alliez voyager, dans un pays lointain et non. Mais Anna ni prêtait pas attention, elle vous questionnait alors sur les récits et les histoires des pays étrangers. Lui répondant qu’il fallait attendre car le monde était quasiment en guerre et donc le voyage des rêves pouvait devenir le voyage des horreurs. Anna disait que non, que vous deux, vous alliez voyager, et si vous y refusiez elle allait bien finir par vous convaincre, vous buviez alors votre Porto, puis la regardiez en silence et la laissiez parler, quelque fois elle vous blessait, lui disant que vous aviez peur de voyager et donc peur d’aimer la vie. Vous l’appréciez en tout. Anna vous regardait de l’air à vous observer dans ces moments de plaisir et de repos. Elle monta à la chambre ouvrit le petit tiroir de la commode et descendit au salon avec la clé du meuble de chêne, l’ouvrit regarda la bouteille de porto et la prit dans la main puis regarda le nom, Taylors, puis la reposa dans le meuble quelque chose la dérangeait, refermant le meuble elle se dirigea vers la chambre pour remettre la clé à sa place puis soupirant dans les escaliers et vit un changement de lumière du soleil qui éclairait qu’à moitié le couloir entre les escaliers et la chambre, s’arrêta pour prendre appui sur la rampe. Marquant un temps d’arrêt elle reprit sa respiration et reprit son initiative, elle pensa à vos toiles puis s’arrêtant dans la chambre reposa la clé dans le tiroir et en regardant l’une d’entre elles, accrochée sur l’un des murs de votre chambre, il y avait quatre petits tableaux dont un seul avec la couleur de l’alcool, celui qu’elle regardait, un homme prenant la mer, une mer en furie et belle à la fois. Un arbre qui marque la séparation entre le ciel d’Angleterre comme vous disiez et une couleur rouge sang. Elle avait toujours pensé que vous alliez quitter le pays ensemble, et cela les deux pour la première fois. Elle se trouvait naïve, vos affaires avaient réduit son espoir à l’imagination. Les policiers du commissariat l’avait regardé d’un air suspect ce matin, elle les trouvait ridicules, eux de bas policiers se mêlaient de ses visites, « N’avais-je pas le droit de venir voir ses amis en tout sécurité ? ». Elle ne lui restait que vous et Escott en sa confiance et des soupçons sur Sherlock Holmes sur ses intentions de la séduire… mystérieux… « Est-ce une manipulation ? Dans quelles intentions ? ». Elle décida d’écrire à Holmes, anticipant une de ses visites, sa discussion, son mystérieux courrier, son bouquet de fleur, elle réfléchissait, « N’est ce pas un Holmes dans sa splendeur ? ». Non, Holmes n’avait plus de sentiment, il avait un esprit noir non sentimental, un flic mature en quelque sorte. En contemplant votre peinture elle pensait à ses différentes interprétations. La mer, une femme et un voyage ? Le rouge ? L’amour ? La mort ? Comme l’arbre ? Un arbre, une famille, des branches et des feuilles n’est ce pas un courrier ? Tout se mêlait, elle s’avait que vous étiez un homme fidèle et avec un profond sens de l’éthique. Non elle était devenue non sereine. Elle aimait se remémorer lorsqu’elle était jeune quand elle se promenait dans la ville de Londres, le jour de votre rencontre elle était souffrante, elle se trouvait honteuse, alors elle ne parlait pas, dans quelques regards elle avait observé les convives, tous leurs dialogues, certes intéressants mais non comme celui de cet homme brun. Grand et non pour elle, vous vous étiez présenté comme elle vous tendait sa main, avec impression, curiosité et défense. « Pourquoi s’ouvrir à un étranger même de la famille de son protecteur ? ». Non elle était pauvre mais riche à la fois. Riche de sa nature. C’est pour ca qu’elle avait été invitée à ce diner. L’oncle Théodore l’avait emmenée pour qu’elle participe au dîner et qu’elle puisse évoluer dans la société, se sentir fière, peut-être d’appartenir à une famille, non de sang, mais une famille d’amis. Elle ne planifiait rien, elle profitait de l’instant présent, la famille l’ayant vu souffrante, planifiée, ne l’interrogeant pas pour ne pas la faire souffrir lors de ses réponses. Seul vous, aviez osé parler déjà outre les convenances. C’est ce qui faisait son charme, bien sûr vous étiez suivi de vos cousins et de votre frère, dans un style presque identique ils avaient l’habitude de plaisanter et d’écouter, mais en voyant Anna ils s’étaient tuent, par respect et par fascination face à sa beauté. Blonde, l’air pâle mais des yeux noirs, yeux vous perçant le regard comme si l’ensemble de l’œil était rempli de son âme. De quoi marquer le respect, et vous lui faire la conversation.
Chapitre 5 : Holmes
Holmes rentra à l’intérieur de sa maison refermant la porte derrière lui, il sourit à la vue qu’il entrevoyait des passants qui étaient interrogateurs et admirateurs. Ils se regardaient en se demandant bien ce que voulait cet homme et en quoi il agissait. Il monta quelques marches de l’escalier du salon et entendit la voie de Watson.
- Alors mon ami ? Tout ce passe pour le mieux ?
Holmes soupira, se retournant il prit une inspiration.
- Vous savez que l’amitié peu être cruelle. Mais malheureusement pour moi les hommes sont bien tous pareils, ils leurs faut des émotions fortes, je vous garantie que Escott nous en donnera...
Watson baissa la main qu’il tenait sur sa hanche gauche, fixe et debout respira un air profondément. Puis voyant Holmes monter les marches se prononça.
- Cet Escott n’est pas si mal en point que ça.
En regardant par la fenêtre Watson constata que les passants se trouvaient toujours sous ses fenêtres sortant dehors pour les calmer leur dit que l’individu qui était venu n’en voulait pas forcement à Holmes mais à sa vie, et en tenait personnellement responsable Holmes car il l’admirait comme étant son protecteur et ainsi il était devenu fou. Les passants regardant avec amitié Watson, l’air interrogateur, se turent puis reprenant des murmures en disant que Holmes et Watson avait de la chance de se connaitre.
- On aime le calme nous ! dit l’un des leurs.
Watson le regarda et entreprit de disperser l’attroupement.
- Reprenez vos occupations, nous avons tous de quoi raconter et poursuivre notre chemin, et croyez moi l’individu je le connais, c’est un homme bien ! Mais tout à l’heure non ! Alors reprenez vos occupations… aller ! Bonne journée...
Les passants se dispersèrent certains se connaissant faisaient quelques pas ensemble. Watson rentra chez lui prit pour curiosité le journal et regardant si il y avait de vos nouvelles n’en remarquant pas fut déçu de cette absence. Puis se disant que votre voyage devait se poursuivre sans que l’on ne prête de commentaires remit du bois dans la cheminé, s’assit les pieds allongés vers le feu. Désormais il patientait le retour de Holmes et attendait avec impatience ces prochaines phrases. Holmes lui, se changeait, rangea ses habits, nettoya sa canne puis repensant à la visite d’Escott se dit dans un sourire « Vous avez du chemin à parcourir ». Puis il redescendit en bas de la maison, voyant son ami Watson auprès du feu, il le regarda en passant et eut un sourire qu’après être arrivé au bureau où il traversait pour arriver à la bibliothèque il regarda par la fenêtre « Personne », prenant un livre sur les romains et Auguste il prit une inspiration et regarda les gravures reproduites.
- La chasse… les romains, les Etrustes, la Grèce pourquoi dirent ce que l’on sait, sa va quand même chercher loin mais ça en approche presque. De toute manière tout finira bien en tout cas espérons-le.
Holmes referma le livre est se dirigea vers Watson.
- Mon cher je reprends de nouveau du plaisir !
Watson se retourna l’air attentif pensant que la visite d’Escott et l’attroupement des passants en était la cause.
- Je pense à Anna et mon enquête, c’est deux choses différentes certes mais qui sont en quelque sorte parallèle. Alors, pensez vous aussi de votre coté à Anna ?
- Non, mais en même temps je pense à Bryan donc je pense à Anna.
Holmes marqua un temps d’arrêt. Puis se tourna vers la fenêtre.
- Oui, je lui ai parlé… elle a peut être quelque chose pour vous.
- Quoi Holmes ?
- Une lettre…
- Et pourquoi ?
- Une lettre enfin, une bonne vielle lettre, n’en posez pas plus de questions mais je serai bien triste si vous la lisez.
- Holmes je voudrais vous parlez de Bryan.
- Non je ne le souhaite pas. Je pars je dois retourner sur mon enquête, Watson ?
- Oui ?
- J’ai sauvé une vie ce matin.
Holmes partit descendit les petites marches qui se trouvent à sa porte. Le cocher était là le regardant, ils firent un geste de la tête comme pour se témoigner l’exactitude de leurs rendez-vous et entra dans le fiacre. S’asseyant il contemplait sa maison. Refermant le rideau il ferma un instant les yeux et sentit le cocher mettre en avant le fiacre.
- 27 rue Camdenhust street.
- Bien monsieur.
Les cheveaux prirent un élan sur l’enthousiasme du cocher et firent le bruit que connaissaient bien Holmes, un claquement sec et sombre de plus en plus que le trajet se déroulait, « Bryan, Lady Kestlay… pourvu qu’elle se taise ».
Une vingtaine de minutes après Holmes arriva à l’adresse de Lady Kestlay. « Voyons maintenant de quoi elle retourne ». Observant les lieux il vit rien de suspect, montant les escaliers de l’immeuble il ouvrit la porte du haut, arriva dans un couloir regardant les portes il observa les serrures.
- Lady Ketslay … vous êtes où bon sang ?
Le cocher stationnait dehors. Regardant les fenêtres Holmes en vit une qui était ouverte avec un bouquet de fleur sur le côté. « Quelle idiote ». Il reprit les marches et arriva en haut vers le troisième logement à droite. Tapotant à la porte, elle s’ouvrit, Lady Ketslay était là, le regardait droit dans les yeux.
- Vous m’emmenez ?
- Oui, mais non dans un pays étranger…
- Vous avez vu ma cousine ?
- Oui
- Qui êtes vous ?
- Une sombre histoire… mais prenez donc vos affaires nous partons, votre cousine était suivie, j’ai maitrisé l’affaire, pardonnez moi de se sombre accueil mais je vous assure qu’elle est en sécurité, Watson la prendra en charge. Partons.
- Je vous suis.
Ils arrivèrent tous deux dans la rue, Holmes regardant le cocher et ordonnant de retourner à son domicile.
Chapitre 6 : La décision
Anna laissa de coté les toiles de la chambre, puis sortit à l’arrière de la maison au petit jardin... seule, elle pensait. N’avait telle pas jamais ressentit ca ? Un profond émoie et une douleur, envie de lire, de sentir sa présence, de le retrouver. Votre au revoir mêlait d’un profond recueillement, de regrets et d’envie de parler dans le silence, les plans de votre instinct pour sauver votre fils. Tout s’entremêlait… Le soleil était là comme une menace et une ombre qui dessinait son regard. Elle pensait à la mort. Bien entendu elle réfléchissait aux pourquoi des choses, des liens, de leurs passés de leurs futurs. Alors quelqu’un frappa à la porte ce qui mit fin à son interrogation. Se retournant vers une réponse que l’on allait peu être lui donnée elle se dirigea vers la porte dans un calme apparent elle avança rentrant de nouveau dans la maison arrivant à la porte qu’elle ouvrit, elle vit que c’était un postier, il tenait une lettre. Plus attentive que perturbée dans cette réflexion, il la salua et lui dit que c’était au nom d’Anna Montgomry. Alors elle prit la lettre, referma la porte calmement et se rendit au salon, espérant de vos nouvelles elle ouvrit l’enveloppe.
Mardi 5 mars Ambassade d’Angleterre, Paris
Ma très chère Anna,
Je suis à Paris et en Angleterre. Je pars demain pour la Suisse. J’aimerais que tu sois avec moi. Le voyage auquel j’appartiens est une enquête à lui tout seul. Que fais-tu ? Quels sont les nouvelles ? Écris-moi au consulat de Paris, je récupérerai la lettre à mon retour.
Ainsi vous aviez écrit, elle songea ensuite à Holmes…
- Que se passe-t-il ?
Vous sembliez d’encouragé avec une profonde envie de réponse dont imprégné cette lettre avec une défiance de la suite du voyage. La lettre avait cette notion du jeune homme qu’avait rencontré Anna. Elle avait peur. Peur et impatiente de vous retrouver. Alors elle la relie encore une fois. Puis monta dans la chambre ouvrit la lettre qu’elle avait écrite pour vous.
- Mais non voyons.
Tout allait vite, ses pas, sa réflexion, tout le monde s’interrogeait sur vos nouvelles… elle ne pensait qu’à vôtre retour, et celui de Charly.
- Je les récupérerai.
Dans ces trois mots elle disait tout… Mais à nouveau on frappait à sa porte. Prenant une respiration forte et expirant ce même air elle contemplait la silhouette derrière le rideau, on frappait de nouveau. Anna avança et cette fois regarda par la fenêtre qui était devant chez elle. C’était une femme, jeune, l’air apeuré. Anna prit peur, regarda cette femme qui se retournait et partait. Refermant la porte qu’elle avait laissé ouverte après le facteur elle téléphona à Escott. Regardant à la fenêtre de façon rapide, elle s’immobilisa d’un geste froid.
- Escott ? T’es là ?
- J’en ai bien peur.
- J’ai peur.
- Peur de quoi ? T’es menacée ?
- Non, je ne pense pas mais j’en doute quand même.
- Bryan, Charly les personnes interférant au japon ?
- Je veux plus qu’une seule discussion.
- C’est Toolstone qui faut voir, moi, je quitte le job.
- Pourquoi ?
- Bryan est sur autre chose que l’enquête. Moi j’suis sur l’enquête sur laquelle il faut justement pas enquêter.
- Tu sais où est Charly ?
- Je sais pas, demande les renseignements à Toolstone. Je peux pas trop te renseigner plus que ça.
Chapitre 7 : Silvaster
Silvaster parcouru la France, regardant parfois les personnages qu’il croisait. Cette aventure, sa famille, avait pris le pas sur ces propres interrogations. Il avait pris plus d’importance dans le rythme de la vie : il vivait non pas pour les autres, à la réalité qu’il voyait l’aventure se dérouler non pas comme un simple domestique à qui on ordonne, même avec la bienveillance. Mais il comptait plus sur lui-même pour diriger sa vie et non des consignes. Il regarda son poignet s’offusquant que le temps qu’il trouvait ridicule, pouvait être son meilleur ami et son meilleur ennemi : Votre esprit avait jeté une ombre sur sa vie. Arrivant à la gare de Lyon, il chercha les marches du train et de la gare et arriva après une course en fiacre à l’ambassade où on l’attendait après qu’il se soit présenté.
- Une personne est là pour vous…
Silvaster monta les marches d’un escalier central et arriva au bureau de l’ambassadeur. Arrivant à la porte, aperçut d’un vif regard, une femme blonde, coupée court, qui marchait accompagné d’un garde et d’un maître d’hôtel.
- Est-ce Anna ?
Elle marchait inclinant délicatement sa tête vers sa droite. Le maître d’hôtel ouvrit une porte et se tournant dans le sens de l’ouverture, elle avança ne faisant pas plus de geste inutile dans sa démarche marquée de désinvolture. Il frappa à la porte qui se trouvait en face de lui pour éventuellement attirer son regard. Mais non, il l’aperçut disparaître puis ne fixant plus cet angle de vue il entendit la poignée de la porte s’ouvrir. Un homme apparut.
- Silvaster je présume ?
- Oui…
- Bien entrez, je tenais à vous recevoir dans les plus brefs délais.
- Vous savez cher ambassadeur, je suis également en charge d’une mission. Avez-vous des nouvelles d’Anna Montgomery ?
- Anna Montgomery se trouve ici…
L’homme baissa le regard, il dit à Silvaster de s’assoir en lui indiquant d’un geste du bras un fauteuil devant lequel une table basse se trouvait. S’asseyant tous les eux ils prirent un temps de repos avant de commencer une discussion.
- Anna, vous savez Silvaster, il y a eu du remuménage à Londres. Pour vous racontez, sachez que l’un des confrères à Bryan est intervenu dans l’origine de votre départ et la malheureuse issue tragique à la vie de votre employeur.
- Moi on m’a demandé seulement de guider Bryan Montgomery sur les premières étapes, depuis quand on nous manipule ?
- Depuis peu. J’ai eu nouvelle de leur activité… Ce n’est plus une surprise pour moi, pour vous ce le saura : Ce sont nos services les commanditaires. Je vous explique. Pour sauver une réunion au Japon il devait y avoir des pertes. Votre employeur étant une de ses victimes. Non primordiale, mais suffisamment pour tenir en échec nos adversaires.
- Un meurtre pour sauver d’autre vie ?
- Oui exactement.
- Alors, le Japon et ce voyage ? Dans quel but ?
- Dans le but d’amener Bryan Montgomery au Japon.
- Pour la réunion ?
- Oui pour la réunion.
Chapitre 8 : Marseille
Vous sortiez d’une chambre d’hôtel que vous aviez louée. Cinq jours s’étaient écoulés depuis votre séparation avec Silvaster où vous aviez laissé derrière vous Lyon pour arriver le 24 Mars à Marseille. Il était tôt, la brume était claire avec le soleil qui transperçait les nuages et provoquait un doux nuage bleu aux reflets gris clair. Arrivant au port afin de préparer votre traversée vous apercevez un bateau amarré à trois mats. Les voiles descendues vous observiez les marins qui parcouraient sur le pont. Alors que vous repensiez à votre voyage puis au quelques nuits que vous aviez vécues depuis que Silvaster était parti pour Paris vous apercevez une femme. Elle portait un manteau couvrant la tenue qu’elle portait.
Vous regardant vous vous sentez non menacé mais donnant de l’intérêt à votre observation. Vous l’observez et elle ne bougeait pas. Puis entendant quelques mouettes, c’est ainsi que de votre observation vous vous dirigez vers le pont d’embarcation. Marchant d’un pas revigoré vous avanciez, passez le pont. La femme se retournant vers vous, vous vous arrêtez et commencer à sourire à la vue d’une discussion dans la vue de parcourir la Méditerranée avec un bateau et un équipage ne remarquant rien qui pourrait inciter à une déferlante de questions. Le bateau s’emblait commercial et son équipage calme en toute activité. Le bateau parfait pour voyager dans de meilleure et reposante pensée.
Quittant le bord du bastingage vous avancez vers un mât. La femme n’approchant de vous ne parait pas inquiétez par votre arrivée.
- Bonjour, vous parlez le français, l’anglais ?
- Je parle un peu le français.
- Ou partez-vous ?
- Vers l’Egypte à Rossette. Si ça vous intéresse on part dans une semaine.
- Bien, c’est ce que je voulais savoir. On est deux ou trois, on peut partir avec vous ?
- Ecoutez, oui mais deux ou trois, je dois voir à qui on a affaire.
- Ma femme et un voyageur comme moi, ils sont à Paris.
- Bien, il y aura un prix, mais si je peux me le permettre je dois avouer que je vous connais.
- Comme ça ?
- Oui.
- Vous savez qui je suis ?
- Oui, n’ayez pas peur, il y a eut certainement plein de personne sur votre voyage, mais maintenant vous serez en sécurité, du moins jusqu’à naviguer sur le bateau qui ne vous conduira que là ou vous devez arriver.
- Le japon ?
- Oui.
- Vous êtes qui ?
- Mon nom est Pam.
- Comment me connaissez-vous ?
- Par la presse, dans un premier temps, puis par une affaire qui m’a concerné indirectement. Il y a trois an, vous avez enquêté sur une affaire de meurtre, il y a eut un suspect qui ne pouvait qu’être arrêté, mais vous avez marqué cette affaire. Elle ne ressemblait pas aux autres, plus mystérieuse. On a lu votre rapport, mais noir car effrayé, on l’a eu dans la légalité. On a eu des avis sur vous, des gens vous connaissant. On a alors pris des mesures puis on a observé comment vous réagissiez. On ne veut aucun mal. Mais vous devez savoir que vous êtes quelqu’un de bien. Mais vous ne le savez pas. Le temps est court et on ne sait pas tout… Il y a deux personnes que vous avez certainement rencontrées.
- Oui je pense savoir qui sait.
Vous marquez un temps d’arrêt. Puis ne pensant qu’à en terminer avec toutes ces surprises vous demandez à votre interlocuteur :
- En quoi réside votre travail ?
- Je me renseigne. Moi je transmets des informations.
- Oui mais le dirigeant de tout ça, pour qui il travaille ?
- Il travaille sur nous tous.
Sentant que vous avez affaire à quelqu’un qui agit dans tous les pays vous pensez soit que l’on veut de vous ailleurs pour agir non plus dans des affaires de police mais sur autre chose.
- Et moi ? Vous avez en vue quel travail ?
- Parler, donner un sens.
- C’est pour cela le Japon ?
- Oui, vous avez presque terminé.
- Il y a Charly, Anna.
- Ils viennent. Charly a du être en sécurité ainsi qu’Anna. Il y a des agents anglais à Londres et des hommes à nous qui parcourent l’Europe. On se réunit vers décembre. Vous êtes un nouveau si vous restez sur vos deux jambes.
Chapitre 9 : La Dernière chance
Escott rentrait du commissariat. Ne pensant à rien d’autre qu’à cette journée et l’élaboration d’une lettre de démission. Il arrivait à hauteur de son domicile lorsqu’il aperçu Toolstone ainsi que plusieurs agents qui l’attendaient et commença à s’approcher au plus près d’eux. Il les vit puis ne disant rien il attendait ce qu’ils allaient lui dire.
- Escott, approchez.
- Je sais que vous allez me dire que j’en fais trop.
- Escott, soit vous dites oui, soit vous êtes viré.
- Alors je dirai oui.
- Ecoutez. Voici votre patron.
Un homme avança et lui tendit la main.
- Je m’appel le Duc. Il y a un accord que nous avons fait.
- Je vous écoute. Prononça Escott en lui serrant la main.
- Vous devez intercepter un assassinat. Vous serrez pas seul pour cela.
- Quand ?
- Cette nuit.
- Bien, que pouvez vous m’apprendre ?
- Vous serrez à l’intérieur d’une maison. Au salon, vous serrez armés et intercepterez deux ou un homme. Vous vous y rendrez, déjeunerez, vous reposerez sans vis-à-vis et attendrez.
- Qui je dois protéger ?
- Un homme, vous serez tenu au courant lors du déjeuner. On y va Escott.
Quelques dizaines de minutes après Escott et le Duc arrivèrent en fiacre chez Lord Huchey. Ils déjeunèrent tous les trois, Lord Huchey bu un ou deux verres de vin entre chaque parole du Duc lui avouant qu’un coup monté se rejouait dans sa demeure. Les services secrets envisageaient une intervention ce jour compte tenu du délai entre prise de décision presque immédiate lors d’une transmission des données récupérées chez Vallthin, préparation de l’opération où aucun agents ne devaient être vus et intervention, selon le Duc :
- Ils agiraient aujourd’hui.
Le Duc quitta ensuite la demeure sur deux hommes dont le destin allait se jouer, Escott attendait, fuma quelques cigarettes et se plaça quelques instants devant la fenêtre « Si je comprends bien, soit je meurs soit je m’en tire », il revint s’assoir. Plaçant ces pieds les croisant il décida de faire le vide « Alors, un, ou deux hommes ».
Il attendit quelques minutes. Le soleil commençait à disparaitre. Repensant à ce que le Duc lui avait dit « Ils passeraient le mur sans bruit, arriveraient à la demeure, là vous pourrez les voir et intervenir ». Escott servait de détonateur à l’arrestation. Il réfléchit à un plan, il se leva prit un verre, une bouteille plaça les deux sur la table basse en mettant quelques lichettes d’alcools dans le verre, puis se mit alors de dos au mur séparant le jardin et la table basse, s’appuyant il attendit.
Lord Huchey était à son bureau, il lisait des écrits sur le type de fleurs poussant dans les forêts équatoriales. Ainsi tous les deux agissaient sans se côtoyer en attendant la venue des assassins. Le Duc avait placé des hommes aux rues partant d’un centre qui était la demeure du Lord Huchey, donnant le signal Escott par la détonation de son revolver ils interviendraient en encerclant la demeure de Lord Huchey. Certains étaient déguisés en mendiants, d’autres placés dans des cours libres d’accès, et d’autres se baladant. Tous armés et prêts à intervenir. Il était 22h00. Lord Huchey était toujours au bureau et Escott attendant face au verre d’alcool. Escott regarda fixement le verre quand il attendit un bruit, comme une branche qui cassait. Se disant « Ils entrent » il referma le rideau sur lui avec un angle de vue. Deux minutes passèrent, son pouls frappant sur ces tempes, son cœur doublait. Lord Huchey était en train de refermer son livre quand deux hommes rentrèrent et foncèrent sur lui. Il avait eut à peine le temps d’observer leurs silhouettes qu’il reçu un poignard en pleine poitrine. Le deuxième homme rentra couru sur lui alors qu’il cherchait désespérément un souffle d’air qui manqua d’être, il leva la tête en direction du deuxième homme qui enfonça une lame en plein cou. Lord Huchey dans un cri de souffrance immobile fit fin. Escott hésita à intervenir sentit un courant d’air se disant qu’ils allaient agir et fouiller, il pouvait les surprendre. Le garde du corps était à l’étage. Alors qu’il alterna entre moment de respiration et tension, il vit la porte gauche du salon s’ouvrir puis un homme arriver, celui-ci referma la porte et avança. Escott tenait. L’homme avança, d’aspect fin et agile. Escott leva le bras, prie en joue et fit feu. L’homme recula percuté contre le mur sortit et leva son bras et tira de nulle part. Escott fit feu de nouveau. Trois coups retentirent, puis un quatrième. L’homme ne touchait pas Escott, il tirait en direction du rideau opposé sur l’angle de sa diagonale. Escott lui était placé sur l’horizontale de l’assassin. Escott voyant l’homme tituber tira une balle en direction des jambes. Il toucha la cuisse. L’homme faisant demi-tour quitta la pièce. Escott sortit par la porte du salon dans lequel il se trouvait, se trouvant dehors et tenta de regarder s’il pouvait trouver et atteindre un deuxième homme. Il entendit une vitre se briser et vit une silhouette sortir. La lumière était absente il tira ajustant mais ne semblant pas touché l’homme qui évoluait. Il prit place et se disait que le majordome pouvait intervenir et se rendit à l’extérieur, passant par le portail il fit course mais ne vit rien.
Retournant à l’intérieur il vit un homme marcher et tomber à trente mètres de l’entrée par laquelle il était de nouveau rentré.
Chapitre 1 : Toolstone
Anna arriva dans un salon, le maître d’hôtel lui présenta ce lieu où elle devait attendre quelque temps.
- Bien, pouvez vous me dire si je pourrai parler à un dirigeant car voyez vous je me pose la question si je parcourrai encore beaucoup de temps les routes, sans avoir la moindre idée de ce qui se passe au juste.
Le majordome inclina la tête et lui dit que tout ce passerait certainement pour le mieux. Elle avait quitté l’Angleterre.
Après la discussion avec Escott elle était allée au commissariat, ne trouvant sujet à propos pour expliquer ce voyage qui devenait non professionnel pour vous mais selon elle bien autre chose, elle avait en effet conclu que vous n’alliez pas dans une direction normale et s’était pas pour un simple voyage mais pour l’essence même de ce que vous vous destiniez.
En arrivant au commissariat, elle arriva vers Toolstone en ne dévisageant aucun visage mais était fière et tout à fait consciente de ce dont elle allait demander. Tout simplement l’annulation de votre mission.
- Toolstone…
La porte du bureau était ouverte et Anna apparut à la porte, positionnée de façon à ce qu’il la voit, elle se trouvait gênée par cette place qui donnait lieu à l’apparition d’un fantôme. Ce remarquant ainsi elle eut un léger sourire quand Toolstone se retourna et l’aperçut.
- Toolstone.
- Anna, bonjour, entrez, entrez donc.
Anna s’avança et pris le siège qu’il se trouvait en face d’elle par la main droite pour s’assoir. S’arrêtant de la regarder Toolstone se retourna pour se trouver face à l’armoire qui se trouvait dans son dos. Il l’ouvrit et sortit une pochette de papier reliée d’une lanière.
- Anna, je suis heureux de vous voir.
- Moi aussi, mais je veux vous demander quelque chose.
- Je tiens à vous informer avant toute chose.
Toolstone s’asseyant ouvrit le dossier qu’il tendit à Anna.
- Voici votre mari Anna. Il est en Suisse, s’il n’arrive pas malheur on peut être fier de lui.
L’écoutant Anna regarda le dossier.
- N’ayez crainte tout ira pour le mieux.
- Je ne comprends pas.
- Vous irez avec lui, le seul défaut qu’a Bryan c’est qu’il a peur de ce qu’il est devenu mais à toujours eut un regard pour ce qu’il voit différent de ce que l’on peut attendre en voyant ce qu’il a étudié.
- Je trouve qu’il y a beaucoup d’injustice.
- Il y a un but à chaque chose.
- Ecoutez Toolstone, il y a Charly on ne sait où.
- Il est avec des amis, en tout cas c’est le terme qui m’est approprié pour vous le dire.
- Où ?
- A Londres, il est en compagnie de personnes qui partagent des biens avec les dirigeants, la presse les états.
Anna s’arrêtant de parler et même de réfléchir trouvant que ce moment était particulier.
- Qu’avons-nous.
Chapitre 2 : Le départ
Vous marchiez sur le pont. Vous attendiez, là, c’était le troisième jour depuis votre départ. Vous aviez parlé avec Pam, entendu les personnes de l’équipage. Vous vous sentiez bien mais peu enclin à parler. Parler ouvertement en tout cas, bien entendu vous ne cessiez de parler sur la personne que vous êtes.
- En quoi réside cette mission ? Pourquoi tant de mystère ? Pam vous regardait, ne s’exécutait pas à des questions rapides. Elle pensait toujours un temps de réflexion. Puis souriant en vous fixant dans les yeux et vous disant ce qui était normal.
- Le voyage, l’expérience, la lutte.
Vous vouliez réentendre plus de mots que ces trois là. Votre vie ayant changée devait avoir un autre sens que trois mots. Pourtant elle vous disait la vérité.
Les voyages étaient les enquêtes. L’expérience l’être que vous étiez devenu, la lutte votre mission.
- Le sens ?
- Déjà ce faire repérer, puis garder une ligne de conduite.
- L’aboutissement ?
- Etre aux autres.
- Pourquoi ?
- Pour servir les autres. A une place haute dessus d’eux.
Vous compreniez alors qu’il y avait une logique à votre vie. Vous repensiez à Escott.
- Pourquoi pas un autre ?
- Parce que vous êtes vous Bryan.
- Suis-je réellement moi ?
- Non.
- Alors en quoi vous intervenez ?
- En rien, on vous prend.
- Je vous dirai bien que j’ai tout perdu.
- Non, Bryan, une chose ne vous perd pas.
Vous regardiez la mer et le bleu qui y régnait.
- Vous regardez l’horizon Bryan.
- C’est en ça ?
- C’est un peu car vous le faite.
- Qui vais-je rencontrer ?
- Une personne, puis d’autre.
- Et l’horizon ?
- Pour l’horizon.
Chapitre 3 : Lady Kestlay
Holmes mit du tabac dans sa pipe, la tenant au cœur de sa main alluma une allumette et effleura les bords du fourneau de sa flamme. Levant la tête il regarda Lady Ketslay.
- Dites moi, ma chère pourquoi vous avez disparue ?
Elle s’était reposée, pris un bain. Watson lui avait préparé une tisane qu’en a Holmes il était rassuré mais en même temps il sentait le danger présent.
Lady Kestlay reposant la tasse le regardait, mit ses mains sur ces genoux pris une inspiration.
- Quand j’étais étudiante, j’ai lu un texte. Il était dans un roman un homme puissant et non qui partait pour rencontrer d’autre personne. Je m’étais alors imaginé que c’était le début d’un voyage initiatique. Mais j’ai observé une phrase que prononçait dans le texte un des ses compagnons. Ce personnage disait : A combien le temps vous coute t’il ? Puis notre professeur nous avait demandé quel était la signification de cette phrase. Je n’avais pas osé lui dire pourtant cela me paraissait évident.
Holmes la regarda puis plia les yeux. Observant que Holmes l’écoutait elle poursuivie.
- Vous savez Holmes, il y a des auteurs, des artistes qui écrivent sur cette phrase.
- Je n’ai pas le temps de lire je pense que je le ferai à la retraite.
- Pourtant ces auteurs, de part leur écriture peuvent interférer dans votre vie, or non pas en tant que divertissement où évasion ils peuvent vous influencer et vous diriger vers un endroit selon les pays.
- Hum, là ça devient intéressant.
Holmes se décontracta et écouta avec attention ce qu’il s’attendait à écouter :
- En Angleterre il y a un cercle d’écrivains, d’amis littéraires. Tous fortunés repairent des personnes et interviennent eux-mêmes.
- Comment avez vous eu cette information ?
- J’ai présenté une réunion littéraire il y a deux ans sur eux. Je suis allé à cette réunion, ils allaient écrire un livre de telle sorte qui les arborerait de leurs identités.
- L’avez vous lu ?
- Non, il n’est pas paru. Ou il paraitra pas. Mais ils en avaient prononcés quelques extraits de tonalité : le noir, le blanc et l’ocre. Dans ces termes avec des personnages, vingt cinq en tout. Puis quatre était plutôt… sombres. Des bons et des méchants. Les quatre m’ont foutu la trouille et j’ai laissé tomber la coupe de champagne d’attention au discours. Certains s’étaient retournés. Le discours, son auteur m’avait présenté à la salle en disant, ma belle et très chère Lady Kestlay. J’étais très honoré. C’était Vallthin.
- Vallthin serait le dirigeant de cette organisation ?
- Non je ne pense pas. Un bon orateur qui réconforterait les troupes. Peu être prenait t’il des décisions. Mais voyez vous une chose fut curieuse, à la fin du discours, un homme était venu me voir et m’avait demandé la même chose que le personnage du livre que je vous ai cité. Là je lui ai répondu que le temps, la vitesse, le profit résidaient dans le mouvement, la vie et la notion de plaisir. Mais que le temps marquait le but à ces trois notions et que cela dépendait des histoires. Il m’avait sourit et m’avait dit que j’allais les voir prochainement.
- Afin de les publier ? Où en même temps faire partie d’eux ?
- J’en ai pas eu le temps, seul la mort de Vallthin m’est parvenu.
- D’où la fuite ?
- Oui, je voulais disparaître.
- J’avoue je ne vous connais pas mais déjà si on vous a convoquée et, en quelque sorte, testée, je pense que vous avez une note à jouer. Les propos peuvent être interprétés différemment. Le tout est de connaitre la personne. Alors on peut en s’y référant déduire un rôle.
- Je peux vous posez une question Holmes ?
- Oui, bien sûr, n’y voyait pas de mesquinerie. Il y a une affaire qui me concerne et qui me préoccupais.
- Pourquoi travaillez-vous Holmes ?
Holmes regarda Lady Kestlay et de bienveillance il aspira une bouffée de fumée.
- Pour mon équilibre. Déjà avant tout pour mon équilibre, puis les succès étant pour mon modèle dans un cadre qui je l’espère progressera vers ce que l’on retiendra de moi.
- Je fais la même chose Holmes.
- Pourquoi la fuite ?
- En acceptant ce qui m’arrivait.
- Je vois, oui. On m’a parlé de Rome…
- L’ordre mondial Holmes, ce qui le régit, ce qui le modifie. Les personnes sont maitrisées ne pouvant pas atteindre un idéal. Et dans cet idéal, l’équilibre est fragile.
- Ces personnes de littératures seraient ce cadre ?
- Je pense un de ces cadres.
- Et nous dans ce schéma on serait les roulements… acteurs ? Vous ?
- Plus pour l’instant, après, oui. Je pense qu’il préparait quelque chose pour que j’ai œil sur une tendance, voir un reflet d’eux, leur attitude et ce qui se passerait.
- Pourquoi ?
- Le souvenir Holmes, le souvenir.
Chapitre 4 : Le dossier
Anna lu le dossier, le parcourant attentivement, découvrant des résumés d’affaires, vos rapports de début et de fin d’enquêtes. Elle remarqua une évolution et le contraste entre le premier écrit, fine écriture sans mots d’accroc puis lu le dernier rapport.
Enquête difficile. Notion de messages de précision contrastés entre intervention et discrétion. Je note un profond mépris et attention pour réduire la victime à néant. Notion de globalité dans les agissements de la victime. Horsmis le témoignage des victimes de Vallthin nous ne pouvons résoudre cette affaire. Agissement de professionnels.
Anna reposa le dossier.
- Toolstone, pourquoi tant d’agitation dans son départ ?
Toolstone lui tendit une photographie. Elle la prit, puis la regardant d’une main vit le parterre de fleurs piétinées. A l’instant où Toolstone vu qu’Anna fixait la photographie sortit une deuxième photographie.
- C’est le corps de Vallthin, un poignard planté en plein cœur avec un motif dessiné sur le manche. Deux fleurs s’entrecroisant avec une tête de mort sur le socle.
- Qu’est ce ?
- La peur Anna.
- Les deux fleurs représentent l’harmonie unie, une tête de mort par rapport aux végétales est l’opposé. L’opposé est la base, les fleurs la création de Vallthin. Vallthin et tous ce qui s’y rattache.
- Bryan ? Qu’a-t-il dit ?
- Rien, il est seul. Il est plus fort qu’il n’y parait. Le dossier que vous avez lu est le dossier disponible pour les collègues. Je ne peux pas trop vous dire ce qu’il en est. Moi-même je ne peux dire si on a la maitrise des événements.
- Silvaster, pourquoi Bryan est avec Silvaster ?
- Pour qu’il ne soit plus seul. Etre avec ce qu’il est, la vision de faire justice, vous ne le rejoindrait pas Anna, vous irez à Paris. Écrivez-lui, répondez à ses lettres avec tout le naturel que vous pouvez avoir.
- Pourquoi le japon ?
- C’est le centre du monde. En tout cas actuellement. Les pays, empires se font la course en voulant montrer leur puissance. Il faut qu’il garde un esprit calme. En dehors des provocations. Les principaux conseillers de ces pays se rejoignent en Décembre. Certains sont avides, d’autres voient le progrès économiques, certains pensent à faire étoile leurs pays.
- Pour qu’elle fin ?
- Non pour la fin, ils jouent en regardant le passé et vont ensuite vers le futur.
- Le passé, ce passé est que lutte et fierté face au peuple.
- C’est exactement ce que l’on craint.
- Et Bryan, que peut-il dire à cette réunion ?
- Il peut enseigner que les puissants ont un pouvoir sur les autres. Et que cette force est à maitrisé, car les puissants qu’il a rencontré ont tenté de se faire la guerre ainsi qu’à l’humanité et ont tout perdu.
- On est menacé pour ça ?
- Oui.
- Qui sont t’ils ?
- Des extrémistes. On n’est pas sûr qu’ils veulent tuer des civils en quelques sortes. Les influencés oui. Bryan n’était pas en possession de toutes les données. Je lui donne raison.
On m’a indiqué de vous faire partir d’Angleterre, vous irez et resterai à Paris, à l’ambassade. Charly y sera avec vous. Seul Bryan part pour le Japon.
Chapitre 5 : L’échange
Deux mois passèrent.
- Vous dormez Bryan ?
Pam entra après cette phrase dans la cabine du bateau qui était la vôtre. La veille du départ, elle vous avait expliqué que vous deviez partir, elle vous emmenait et qu’Anna ainsi que Charly étaient en sécurité et que vous enverrez des lettres. Vous déçu, pouviez que logiquement accepter, à cet instant, vous vous sentiez presque insignifiant mais précieux. Vous vous étiez endormi en lisant la copie de la lettre que vous aviez envoyée à Anna et Charly.
Mes anges,
Je pars, vous êtes à Paris, moi, en mer. Je reviendrai mais je sens un danger. Silvaster est un personnage taciturne, peut être vous le rencontrerez. Je vais participer à une réunion. Je ne connais pas encore l’issu. Mais notre idéal y sera présent avec je l’espère le choix des mots dans mes paroles que j’apposerai.
Vous levant de votre lit vous regardez votre accompagnatrice.
.- Non je dors pas Pam.
- Bien venez, regardez le soleil couchant si vous le voulez vous le dessinerez.
Anna vivait à Paris et avait rejoint Charly dans sa chambre. Silvaster avait mit beaucoup d’application et s’était appliqué dans l’écriture d’une lettre lorsque que l’on lui avait annoncé son retour en Angleterre.
Jeudi 30 Mars, Ambassade d’Angleterre, Paris
Bryan,
Que de lieux parcourus pour un début tragique. Bien entendu je ne peux apporter plus que ce que je peux écrire. Seul, le sens du partage permet d’obtenir une vie digne de la regardée.
Il n’avait pas rencontré Anna, il avait vu que son image et était reparti en Angleterre en ayant promit de ne pas révéler cette aventure.
Vous aviez traversé l’Egypte et naviguiez actuellement sur l’océan Pacifique. Pam vous faisait rire, mais vous sentiez le lien encore non avoué de l’issue et votre personnalité. Votre expérience, votre vue. Peut-être votre opinion. Vous ne vous faisiez pas trop d’illusions.
Anna avait lu votre lettre et passait son temps avec Charly et ils se promenaient entre les salons et leur chambre. Elle avait répondu quelque jour après et adressait sa lettre à une ville du japon.
Jeudi 30 Mars, Ambassade d’Angleterre, Paris
Bryan,
Je pense que tu recevras que cette lettre.
Nous sommes en sécurité. Il y a des choses dites et non dites. Pourrais-tu le dire ? Non en mettant des injonctions mais en montrant qu’un homme est soit bon où mauvais. Et que l’un ou l’autre se rejoigne un temps. C’est ton métier.
Ta vie est pas non plus dénuée de sens, la preuve on s’écrit pour que tu dises ce que tu pense. Vois, parle, et interroge.
Charly est sage mais demande à sortir.
Nous n’avons pas vu Silvaster.
Vous aviez entrepris d’écrire votre journal : les personnes importantes, quelques mots les définissants et leurs portraits. Vous aviez interrogé Pam sur la réunion de Bernex… elle avait répondu de ne plus y prêter attention, de vous reposez et vous concentrez en vous émerveillant de la solitude. Que vos interrogations étaient normales mais que bien et malheureusement « le destin d’un homme pèse moins que le destin ». Vous ne fabuliez pas ni ne vous mettiez à réaliser de grands discours vous découvriez la personnalité de Pam, vous respectiez un effort de reconnaissance à chaque instant et une attitude très méticuleuse dans le choix de conclure une phrase. Vous aviez obtenu le renseignement qu’ils seraient vingt cinq à la réunion, vingt cinq moins trois. Vous aviez une autre copie de lettre, celle destinée au Hornet.
Très cher,
Je pars enquêter et résoudre une affaire qui m’a poussé à enquêter plus au loin de la normal. Ne voulant pas commettre d’imprudence sachez que le souvenir de l’Angleterre me vient régulièrement.
Chapitre 6 : Le Japon
C’était le mois de septembre, il était dix heures. Vous vous étiez posté depuis une heure, le ciel était clair lorsque vous aviez vu depuis votre frégate espagnole la terre du Japon.
Une terre plate avec une colline à sa gauche, verte où vous deviniez des roches. Sur le coté Est une inclinaison de la pente, plus douce, moins abrupte que l’angle de terrain dessinait entre la falaise et la pente.
Il y avait un ponton, large avec une plus grande silhouette, une demeure que vous observiez.
- Nous y sommes. Dis Pam.
- Dois-je me préparer à le rencontrer ?
- Je pense que oui.
- Bien, je pense que j’écrirai une lettre, devrai-je faire un discours ?
- Vous aurez un entretien, mais rassurez vous, on vous connait, et je vous connais.
Le temps passa, et vous arriviez à cette demeure, plusieurs japonais vous regardèrent, puis avec Pam vous montiez la colline. Plusieurs arbres étaient présents. Une statue faisait face à la mer. Un homme, barbu, en kimono fermait les yeux et se tenait droit et les mains plates les bras allongés sur le coté. Il ne se dégageait qu’une impression d’ouverture et de correction attendant une ouverture.
Poursuivant le chemin que vous aviez parcouru vous arriviez à une allée entourée d’arbres différents dont vous ignoriez la nature mais il se reflétait une richesse issue d’héritage.
En haut de la pente, une demeure, de bois noirs avec des portes coulissantes. Un bassin devant lequel un bâtiment formait un double « L » qui se rejoignait dans un alignement et deux espaces sur les cotés donnant sur l’océan.
Un japonais arriva et vous salua en inclinant la tête puis parla avec Pam. Elle avait l’air de confirmer une phrase. Puis l’homme vous regarda et vous fixa, vous baissiez le regard pour ne pas détourner plus votre attention et il prononça votre nom. En relevant la tête, vous remarquiez qu’il souhaitait vous parler mais qu’il ne le pouvait. Alors il se tourna faisant passage entre vous et l’entrée du bâtiment. Regardant Pam vous marchiez et inclinant la tête au japonais vous sentiez que l’esprit qui régnait dans cette demeure ne pouvait qu’apporter prospérité.
En entrant dans le hall vous remarquiez une fresque représentant l’année et une scène, vous remarquiez le temps de l’hiver où des personnes étaient représentées en cercle.
Un homme ouvrant une porte coulissante, en kimono orange et blanc, brun, les cheveaux longs avec un bandana rouge. Une ceinture blanche des chaussons blancs avec des motifs noirs. Une deuxième ceinture, fine, noire, était placée en dessous de la première.
- Bryan Montgomery.
Un instant de silence s’installe.
- Alors le voyage, vous avez eu le temps de passer par l’océan où vous avez dormi tout ce temps ?
Vous esquissez un sourire comme si cette phrase représentait l’ensemble de la vue que vous aviez.
- Je pense que si on trouve quelqu’un qui nous le dis alors on peut ne plus y penser.
Le japonais sourit et avança vers vous.
- Vous logerez un temps ici, vous ne ferez pas grand-chose. Mais n’ayez crainte. Je pense que vous aurez des nouvelles d’Angleterre. Nous avons un léger, souci. Pour le comprendre vous devez apprendre alors ensuite vous aurez une discussion, une seule discussion. Puis un vote, anonyme.
- Un vote pour quel but ?
- Diplomatique avant tout. Nous sommes issus du peuple et ne pouvons rien entreprendre sans le peuple. Pam sera votre conseillère, vous devez apprendre, comprendre, partager et voter, pour cela vous aurez des livres à lire.
- Des livres ? Qui les a écrits ?
- Des élus, qui ont réalisé des études, puis qui ont étaient validé par les personnages décrits réalisant une histoire.
- Et le souci ?
- Vous le comprendrez. Malheureusement, c’est en quelque sorte notre livre qui pousse les autres aux soucis.
- D’accord j’étudierai.
- Lisez le livre et le suivant dans l’ordre que vous le voulez. Vous avez une chambre. Vous croiserez des hommes qui feront le même travail que vous. Mais seulement croisé, non partagé des instants de vie de tous les jours. Tout aura un sens, une discussion, une tenue. Ils sont très instruits et se doute de la lecture. Mais restent ouverts avec une profonde opinion.
Chapitre 7 : Lecture
Les jours passèrent, le vent soufflait en alternance entre les feuilles qui le laissait passer. Vous viviez dans une pièce, on vous déposait des repas, vous lisiez.
Le premier livre que vous ayez prit se nommait « l’Atalante ». Une héroïne survivant à deux aventures trouvant refuge et s’alliant à des discussions avec un homme, il y avait la survie plus des proies que d’elle-même avec une recherche d’héritage. Le deuxième livre était le « le scaphandre ». Montrait un passeur qui faisait des fouilles d’un fleuve, aux remous violents mais une fois atteint une certaine profondeur le calme y régnait. Il croisait des pêcheurs, des bûcherons, vivait dans une cabane, pauvre mais avec un destin à écrire.
Le troisième livre était le « cavalier ». Une course de cheveaux se préparant pour obtenir une coupe. Deux personnes s’obstinaient à démontrer avant la course qui était le plus fort. Il démontrait que c’était l’origine de l’effort la source de la fierté. Le quatrième livre « Sola », était une femme, noble, vivant de poésies et des histoires des autres. Beaucoup plus censée dans la perception des sentiments. Avec un profond désespoir où vivait la vie.
Le cinquième était « un vieillard » qui parlait à des écoliers sur son arbre et voyageait des oiseaux de la campagne qui y chantaient. Sage cherchant toujours le sens des chants.
Le sixième, « le marin », pêcheur ramenait dans ces filets un trésor, le gardait précieusement, il se méfiait de ses voisins, personnage calme et susceptible.
Le septième, « l’art de l’épée » montrait un cavalier se préparant à un défilé militaire et partageait une passion pour les médailles, très solitaire et démontrant que le fait de briller se voyait.
Et le huitième et dernier, « la poésie » un libraire lisant et vendant des livres exposait toujours un livre dans une vitrine à l’intérieur de sa boutique.
Vous aviez compris. Le sens de ces livres se résumait à la quête, donner le pouvoir et que le sens important de l’échange se métamorphose vers un idéal passagèrement troublé.
Pam était venu vous demandez vos impressions sur ces lectures et ce que vous écrieriez à un lecteur qui aurait eut le temps de lire sans comprendre. Vous aviez répondu que si le lecteur ne lis pas c’est qu’il sait déjà l’histoire.
- Mais pourtant il y a un sens…
Vous l’aviez regardé.
- Bien sur il y a un sens, le sens de l’individualité.
- Pourriez-vous nous l’expliquer ?
- Je navigue dans l’individualité, il me faut me comprendre pour trouver votre réponse.
- Quelle est la nécessité pour vous comprendre ?
- J’ai bien peur que c’est ce que j’ai vu qui me pousse à ce que je suis.
- Venez.
Pam vous emmena vers l’homme qui vous avez reçu le premier jour. Elle lui parla alors qu’il se trouvait au jardin, il la regarda et s’inclina à elle puis avança vers vous.
- Vous vous ne vous dirigez pas ?
- Je m’exprime.
- Qui voyez - vous ?
- Vous.
- Ce que je respecte ou ce que je suis ?
- Les deux.
L’été passa, des personnes arrivaient réalisant le même travail que vous. Vous étiez libre et espériez que cet état dure. Loin d’agitation et de violence. Vous aviez lu la lettre d’Anna et aviez compris à la suite des différentes interprétations des lectures et de ses propos que le japonais qui se montrait très curieux en vers vous réfléchissait comme sur le peuple dans une équivalence d’individualité.
Trois mois passèrent, et un matin Pam arriva.
- Bryan, il est temps.
- Vous quittez votre chambre en tenue ordinaire d’anglais moyen.
Les personnes que vous aviez observées s’associaient à une pièce arborée de lutte, de monstres et de sceaux.
Vous aviez pu échanger et inscrire la fin de votre journal en vous asseyant vous aviez pensé à la dernière phrase, celle que vous aviez écrite en pensant aux calme retrouvé. « La dépendance serait le bien nécessaire à l’épanouissement ».
Le japonais portait un kimono blanc et des bordures noires au col et une large ceinture, noire également.
- Messieurs, l’honneur, la dépendance à la continuité ne peut se défendre de l’avancement mais en quoi est cet avancement s’il ne peut se garantir un futur ?
Un homme prit la parole.
- le lieu est l’avancement, la force le naturel et le succès est dans cette voie.
Ils le fixèrent tous. Après cette phrase vous doutiez que l’un deux allait critiquer le premier mot de son énoncé, ce qui fut le cas.
- Ce n’est pas forcément le lieu, l’avancement c’est le succès dans ce que nous voulons.
Le japonais reprit la parole.
- Vous disiez donner le pouvoir au peuple et il l’obtient quand il le souhaite.
Puis au fond de la salle, une femme prit la parole, vous presque dans un souffle vous aviez vu que c’était la femme de la réunion de Bernex.
- Il y aura la guerre des puissances et la guerre des peuples, le peuple en voudra au puissant et le vainqueur sera le roi. Que destruction nous attend. Que renouveau apparait.
Vous remarquiez qu’elle prêtait non sens dans ce qu’elle disait. Puis vous osiez parler.
- Puis-je prendre la parole ? Remarquez que l’évolution marque un temps de décision.
Le japonais vous regarda.
- Le tout est de conduire le sens vers une logique sans quoi on ne peut continuer. Vous dites que la logique est la guerre ?
Les japonais regardèrent l’ensemble des personnalités toute plus inconnues que les autres avec des traits et des mouvements libres de tenues respectables.
La femme reprit.
- Le peuple sera traumatisé et un ordre mondial sera en place, seule la religion sera présente dans la durée à condition que la science et la religion soit dans un pouvoir égal.
Vous la regardiez, vous trouviez qu’elle avait raison mais s’exprimant en espérant une autre solution. Puis en désespoir de cause vous dites.
- Le peuple se réfère à des personnalités.
Un quatrième prit la parole.
- Le peuple veut la violence, la suprématie, le pouvoir, il y aura la guerre, c’est inévitable. Le seul moyen que nous ayons est de le faire progresser. Nous avons échoué, peut- être est ce notre nature. Peut- être connaîtrons nous des heures de troubles selon la logique mais il y a certainement un aboutissement. Le seul espoir que nous avons et que le bien qui réside dans la réflexion et l’espoir de tous les jours l’emporte dans ces conflits.
Le japonais dit une phrase à la suite de cette prise de parole.
- Que l’on nous garde de la folie.
Chapitre 8 : La femme
Le japonais avait annoncé la fin de la réunion et après une pose de quinze minutes le vote aurait lieu. Il concernait la présidence de la future assemblée, le japonais se retirait et nommait la femme qui avait pris la parole comme logique héritière en vue de ces actions et des ces prises de paroles. Il adressa un mot sur les victimes qui n’était pas présentes en nommant Vallthin comme étant l’un des possibles meneurs de cette assemblée. Vous aviez un regard nouveau mais la même personnalité, plus calme, donc plus pertinente. En sortant vous allumiez une cigarette et vous voyiez cette femme. En approchant d’elle vous constatiez que le bras droit reposant le bras gauche élevé qui formait sa silhouette portait un léger dessin. Ne l’observant guère vous avancez et prononcez ces mots.
- Je vous ai vu à Bernex.
- Bernex, oui, dernière conclusion à ce chapitre.
- Dans quel but vous avez pris la parole.
- Pour dire que l’on ne peut évoluer seul.
Comprenant que si vous parliez vous marqueriez une discussion d’une ombre dénuée de sens, vous vous interrompez et posez après quelques secondes cette question :
- Pour qui travaillez-vous ?
- La question n’est pas pour qui mais pour quoi.
- La mort de Vallthin j’avais compris que c’était vous.
- Je ne lui disais pas qu’il allait aller mourir dans le sens que je me suis aperçu de l’inévitable issue à cette réunion. Le problème c’est qu’il n’y a pas de solution. On tend vers quelques choses en l’espérant et le peuple l’espère aussi.
- Le peuple est jeune.
- C’est bien ça le problème avec tout ce que ça regroupe. Une fois avec sa propre expérience de pouvoir, de l’éducation plus que de l’éveil alors oui il sera à même de se construire. Se prendre en charge vers un éveil. Voyez vous la révolution française, pourquoi tant de barbarie ? Non, c’est plus des personnes comme nous qui devons diriger, ça sera le cas, plus tard, mais nous devons nous réfugiez à dire que si on commet l’irréparable on provoque l’irréparable.
- Ca va durer combien temps ?
- Aucune idée… Montgomery que pensiez-vous entendre à cette réunion lorsque ont vous l’a annoncée ?
- Un secret. C’est curieux, comme une vie peut se référer à une autre vie.
- Vous avez l’art de conclure les discussions.
Le vote se passa dans le calme, Vous votiez le ruban de couleur de la femme avec qui vous aviez parlé, et pris le ruban noir dans la poche. Le vôtre, était blanc vous le laissiez sur le plateau et repartiez, seul, dans votre chambre. La réunion se terminait, certains partants le jour même. Vous, vous preniez le temps d’écrire une phrase sur le journal qui représentait un avènement. « La dépendance se marque par un autre que soi ». Vous étiez parti le 10 décembre, deux mois et demi s’était écoulés. Au retour lorsque vous arriviez à l’ambassade de Paris où une soirée était célébrée, vous étiez nommé ambassadeur adjoint de l’ambassade de Paris. Holmes, Escott et une femme que vous ne connaissiez pas, Anna, Charly, tous en costumes et tenues de cérémonie une coupe de champagne à la main attendait votre retour. Lord Larells avait conclu que l’affaire Vallthin était « affaire classée ». Dans le trajet que vous aviez effectué vous aviez eu le temps d’écrire un discours en vous inspirant de cette femme et de la dernière entrevue que vous aviez eue avec le japonais.
Mes très chers,
Je tiens à vous remercier de l’honneur donné et de la confiance dans mes propos. L’heure au renouveau et à la droiture s’annonce. Qu’elle est la nécessité de l’expansionnisme ?
Certains vous diront progrès, d’autre partage où encore maîtrise. Je vous dirai potentiel.
Analyse : Chapitre 1
Je présente en quelque mots la situation… la situation géographique se déroule à Londres, la situation temporelle se situe le matin.
« Vous » : le personnage de Bryan : « allumer une cigarette ».
Fait qui est non important « une de vos cigarettes ».
Bryan a reçu un ordre non important de mission le laissant et qui est songeur.
« Le plus célèbre des détectives ne peut intervenir pour le moment » « le plus célèbre détective ne peut » Bryan est donc placé numéro 2 dans la liste des enquêteurs Londoniens : « Affaire de grande importance où … ».
Toolstone inquiet, plusieurs faits peuvent l’expliquer :
→ Bryan le numéro 2
→ L’affaire du numéro 1
→ La décision de Bryan
Présentation de Toolstone à Bryan de l’affaire :
Toolstone tient un double langage.
« Si je peux vous avouer la vérité » : Phrase qui marque une séparation entre l’ordre de mission et la déclaration qu’aura Bryan. Toolstone le nomme « monsieur » pour lui donner le fait du numéro 2. Il montre la complexité de l’affaire qui par un « là » montre une évolution normale des affaires dont est chargé Bryan.
« les affaires criminels de bases » : cette phrase de Toolstone décrit une promotion de carrière dans les affaires dont est chargé Bryan.
« Certes […] curieuses » : montre dans quelles type d’affaires évoluait Bryan.
« Là » _ « Si […] il est donc ainsi » : C’est une valorisation du talent de Holmes.
Par le mot « guère » : Toolstone montre une opposition.
Il débute cette fin de phrase par « la victime ». Toolstone est donc une description de fait contraire à la loi.
Pourtant il décrit en suite la personnalité de la victime qui est un maître chanteur.
« Le meurtrier fût où est, où encore bien, un justicier ou un sombre criminel… » : Toolstone suggère que le meurtrier ait pu faire justice ou il est un meurtrier dit criminel qui a quand même fait justice. Pourtant il condamne cet acte.
« En tant que tel » : Toolstone montre une complexité pour Bryan.
« Vous représentez la loi » : Toolstone donne le droit d’arrestation.
définition de loi : règle, édictée par une autorité que toute personne doit suivre.
Toolstone met sur le même pied d’égalité Holmes et Bryan dans leurs pouvoirs donnés.
Toolstone finit sa prise de paroles longues pour conclure les faits informatifs donnés :
« Il est de votre devoir de mettre fin à ses actes »
« Sherlock Holmes travaille sur une affaire de même envergure »
Une lueur d’espoir naît dans sa phrase de conclusion en « pour l’instant »
Puis un détail, « ignorer » « passer outre »
Supposition que la personnalité éventuelle d’un criminel puisse être dénuée de sens avec « dans ces agissements ».
Ayant valorisé l’affaire Toolstone propose amicalement à Bryan de se charger de l’affaire.
Bryan lui sourit en coin.
Sourire en coin : insolence, dédain, ironie, tendresse, suffisance, rêverie, colère, moquerie, timidité.
A chacune de ses données doit correspondre un élément passif, présent, futur, de la relation entre Bryan et Toolstone. Plus sa personnalité peut être…
Ce premier passage sert d’introduction au livre, la tonalité est plate avec comme discussion deux présentations des personnages.
Pourtant il apparaît deux mots repris par chacun des personnages qui peuvent donner un autre regard, toujours dans la même direction.
« Soit » et « Soit, il est donc ainsi »
« Soit » utilisé avec la virgule montre que Bryan sera transformé par cette affaire.
Ainsi, la personnalité qui s’exprime par le sourire de Bryan est soit sa personnalité passé ou future.
Bryan montre sa technique qu’il apporte complète où incomplète à Toolstone. « La complexité de l’assassin dépend du mobil et du crime » mouvement 1 « et si on trouve le mobil on trouve l’assassin » mouvement 2 évoluant en parallèle avec un mouvement 2’ « si on trouve l’assassin on trouve le mobil »
Donc la personnalité du criminel est liée au crime, pour découvrir l’assassin il faut trouver le mobil du crime et si on a l’assassin on a le mobil. Alors si on a le mobil on trouve l’assassin, lors de l’entretien avec l’assassin, s’il dit le mobil alors on peut le confier à la justice : Toolstone y réfléchit.
« hochement de la tête » plusieurs significations :
→ Il dit que Bryan va mourir
→ Il est d’accord avec la solution de Bryan car sachant qu’il n’y a pas de preuves seules les interrogations serviront.
En expliquant l’affaire de Bryan, Bryan comprend qu’il va mourir en ayant accepté cette affaire.
Présentation de l’affaire :
On remarque la narration objective sur les faits. L’histoire prend comme début la veille des propos. L’affaire a été prise en main par des enquêteurs, Bryan répond « comme dans notre habitude » donc un schéma classique d’affaire. La narration est longue de Toolstone donc la réponse de Bryan comme cette narration, de plus la phrase « Quelles fréquentations avait-il » renforce cette opinion là. Il y a une piste qui montrerait l’étendu de Bryan dans sa réponse. Pour savoir s’il sait tel que je veux lui faire savoir, que Toolstone l’envoie d’après son comportement à une mort. Par « quelle fréquentation avait-il », Bryan se rattache à sa famille et Toolstone « Eduard Vallthin… ». Les points de suspension montre qu’il nomme un nom pour se donner le sujet de ce nom.
Bryan a vu Toolstone lui faire un hochement de la tête. Bryan voudrait en savoir plus ? La réponse de Toolstone concerne l’affaire sauf la double phrase « rien de particulier », reliée par « en tout cas ». Notons que le dialogue a prit forme il est différent non préparé. Ce n’est pas un discours.
Pourtant il y a une faute dans la réponse de Toolstone « rien de particulier ». Un maître chanteur a des relations dans l’intimité de ses victimes le « rien de particulier » montre donc à Bryan une nouvelle indication dans sa vision des choses. Non le lien hiérarchique qui pousse Toolstone à faire évoluer ses hommes mais bien dans une autre direction.
Toolstone tient donc un double langage. Certainement dû à ses préoccupations.
Nous ne connaissons pas les préoccupations de Toolstone.
J’avais donné comme « note » à Toolstone où plutôt comme symbole le destin qui conduit Bryan. La réponse « Mondaine » est l’un des signes. Ce fait est non privilégié, ce qui je pense aurait été une entrave à l’histoire et la vue que l’on a du personnage principal de Bryan.
La phrase du narrateur permet cette conclusion.
Toolstone vous regarde l’air triste doutant de vos réponses,
Le destin vous juge bien sur il est facile de
donner une apparence.
puis regardant de nouveau devant lui.
signature du fait que l’on passe à la suite.
Scène de l’interrogatoire :
Plus le chapitre avance plus le personnage de Bryan par la vue que l’on a se renforce.
Toolstone prend en main l’enquête, Bryan est en « plein d’espoir » au milieu d’une enquête avec des personnages accablés.
« L’espoir » est suivi de « vous pensez que vous devez en apprendre plus sur ces activités »
Les enquêtes préalables ont épuisées Bryan.
Sa vision nous pouvons l’obtenir.
Passé : affaire le fatiguant « enchainement »
présent : espoir
future : l’enquête dont il a la charge
Bryan se plonge dans l’affaire par le fait de l’énumération sans
verbe des éléments qui servent aux enquêtes.
On passe ensuite au personnage de Silvaster, déculpabilisé par Bryan « Vous n’êtes pas responsable Silvaster » avec « mon cher ». Bryan observe dans la phrase de Silvaster plusieurs mots : Bryan prend appuie sur sa question pour étudier son témoin.
Il ne sait pas si on a vu les assassins, l’heure du crime est minuit. Toolstone a interrogé sur l’heure du crime et les dernières paroles, ainsi les domestiques ont quitté Vallthin le laissant libre de tous contacts dans la maison.
heure du crime → ses comptes bancaires
dernière paroles → son majordome favori
les invités
les femmes → rencontrer ses femmes où
les rapports entre domestiques sa femme
Silvaster est déçu : « pas responsable » : pa’ responsable
Réaction : Savait les activités illégales de Vallthin pourtant quitte à passer pour un complice, il perd la défense et valorise Vallthin. Bryan condamne ce fait tout en parlant avec respect :
« Oui un homme de valeur ».
« respect sans aucun honneur » : différence entre Vallthin et Silvaster, en tout cas c’est comme cela que Silvaster le perçoit. Bryan rejoint l’opinion des enquêteurs et des accusateurs possibles « pourtant on le laisse libre »
Toolstone ne différencie pas mais croit en une justice naturelle et équitable pour tous.
Sous entendu : «c’est ce que nous voyons » cette justice s’applique toujours ? On le sait pas, Toolstone peut parler de son expérience mais n’a pas le point de vue du narrateur qui donne le fait de la justice qui donne lui à une « chance donnée dans la vie en opposition à des faits qui nuisent à la personne »
Ainsi il y a une prise d’opinion par rapport à la religion et un monde après la mort : « Sortant au bord d’une des terrasses » « vous allumez une nouvelle cigarette » « puis observant quelques policiers qui parcourent la demeure vous ne voyez qu’appréhension »
→ qu’a ppré hen sion
Marqué par : vous : le « lecteur » « décidez »
Et on revient à la page suivante.
« d’examiner » : révérenciel de santé dans un monde de vie, on quitte donc la religion par le côté humain du texte qui prend et qui suit.
« le mur » : donne l’importance au livre suivit de « entourant » : l’histoire n’est pas dans un registre « malfaisant ». Je recréais un monde inspiré dans un monde parfait, dans un contexte historique. Du début du 20iéme siècle. Ce qui a crée le siècle, les personnages, l’ambiance où alors ce qui a été quitté.
« Plus vous observez, plus vous pensez qu’ils ont certainement laissé quelque chose d’intéressant en tombant du mur ou encore en retombant sur leur pieds, leur agilité. Tant qu’à leur fuite par cet endroit détermine également une part de l’identité » Il y a deux reflet de la vue des personnages : l’un tombant dans le vide, l’autre tombant sur ces pieds : ce mouvement est décrit par « agilité ». « tant qu’à leur fuite par cet endroit détermine également une part de l’identité ». « Tant » symbolise « agilité » « qu’à leur fuite » amour et conduite personnelle, « par cet endroit » nomme et décrit « l’Elysée », « détermine » montre que quelque chose prend contrôle d’un homme et d’un fait. « une part de l’identité » ce que part de l’homme en question ».
Le paragraphe suivant montre la présence venue de deux groupe jugeant la somme de ce que est le livre présent montrant un comportement des groupes présent qui ont l’intention de tués et qui ont eut un comportement de venue dans un monde ayant des construction, prenant pied sur le sol ayant des materialités visuel et solide ayant des comportement amicaux et alliés. Le passage « montrent si l’individu est gaucher où droitier » est la vue de l’auteur ayant comme centre les deux groupe et la présentation d’un autre personnage, un boxeur.
« Cette […] vous » est la phrase de l’auteur au boxeur. Résultant un accord : « un seul coté le permet » « celui du jardin » donc l’existance et la vie dépende d’un comportement amicale. « l’autre […] richesse » est la suite d’un comportement opposé. Il y a décrit ensuite un changement de conduite fluctuant montrant une situation d’avantage guerrier dans une lutte en ayant un retour en arrière dans le temps suivant la route des groupe guerrier qui sont les deux personnes. Ces personne arrive au domicile de l’auteur montrant par la suite de la phrase en deux fait : le livre, l’auteur l’ampleur de l’enquête. L’auteur est en déconnection avec les personne qui sont en rapport avec lui est indiquant que avec d’autre non. « Sans aucun doute ce sont des professionnels » Est le constat des personnes. « Vous revenez sur vos pas afin de vous dirigez vers votre supérieur Toolstone lorsque Escott, votre collègue depuis l’école de police, arrive à une dizaine de mètre. Ceci décrit un groupe de personne, des personnes présentes dans un espace en dehors de la vie et de la mort. « votre collègue depuis l’école de police ». Ainsi ces personnes présentes sur le lieu où se trouve la principale action sont des professeurs qui ont le rôle d’arrêter les personnes présentes qui ont par leur existence amené les deux groupes de personnes. « Alors là, il ne manquerait plus que Holmes et ce serait le trio réuni ». Ici est présent la clé de l’étude du livre, la situation présente et parfaite décrivant l’attitude de Holmes étant l’individu qui à permit de faire réalité les trois groupe de personnes. « - Escott ! » montre l’état de l’auteur qui est Holmes et l’enthousiasme de Holmes arrivait à une situation. « Ah vous voilà. » montre un comportement illégal de l’un d’eux.
La suite du dialogue prennant cette forme montre le comportement et la pensée d’un individu où