IV. L’Etat de droit
1) Les garanties contre l’arbitraire.
Même si les monarchies parfaites aristotéliciennes ont existé, elles ont disparu au profit de tyrannies : à Marc-Aurèle succède Commode.
XVIIè : GB, USA. Le peuple exige des garanties. Même si la cité juste est possible dans les faits, elle ne vaut pas le coup d’être tentée. Trop dangereux. D’ailleurs, si le gouvernant excellent survient, les bâtons qu’on peut lui mettre dans les roues ne l’empêcheront pas d’atteindre le pouvoir. En revanche, ces bâtons empêcheront peut-être les ambitieux forcément attirés par l’odeur du pouvoir.
Quelle garantie contre l’arbitraire ? le morcellement du pouvoir, découper Leviathan en plusieurs morceaux. La séparation des pouvoirs : Montesquieu.
Les pouvoirs doivent rester séparés et fonctionner de manière autonome, sans se consulter – bref, de manière égoïste.
Il s’agit d’encadrer la monarchie par une constitution ; la loi limite le roi (contrairement à MA). La mission et les droits de l’organe législatif sont eux-mêmes limités par la Constitution.
La couronne britannique garantit la plus grande liberté à son peuple. Le commerce. L’enrichissement. La fondation des Etats-Unis. S’enrichir est source de paix sociale car impôts, donc armées.
Suite du cours :
cohérence de l'Etat de droit.