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Le Labyrinthe - souffle des temps.. Tamisier..

Souffle et épée des temps ; archange ; prophéte : samouraï en empereur : récit en genre et en nombre de soldats divin face à face avec leur histoire gagnant des points de vie ou visite dans des lieux saint par et avec l'art ... soit l'emblème nouvau de jésuraléme.

La justice est-elle un acte de vengeance ?

Un sujet posé par Fatihi, qui nous appelle à l'aide, chers amis de la communauté philosophique.

Pour éviter qu'on ne perde trop de temps, je rappelle :

1) que la vengeance consiste à "se faire justice soi-même", c'est-à-dire à se dédommager (souvent avec violence) en punissant une personne qui nous a fait offense. L'idée est quand même qu'on ne passe pas, lors d'une vengeance, par les voies légales (tribunaux etc.), soit qu'ils n'existent pas, soit qu'on les juge incompétents, laxistes, stupides... etc.

2) que "la justice" désigne d'abord le "ministère de la justice", c'est-à-dire justement les tribunaux, les juges, les greffiers... et on voit tout de suite où ça pose problème. Qu'elle désigne ensuite le droit "positif" en tant qu'ensemble de règles légales applicables dans un pays donné à un moment donné (pas seulement le droit pénal, mais aussi le code de la route, le droit de la famille, le droit des contrats, le droit administratif, le droit de la nationalité...). Ces règles décident les droits et les obligations de chaque citoyen. Dans une troisième acception, la "justice" désigne le critère par lequel, muni des lois d'un côté et des faits de l'espèce de l'autre, le juge rend sa décision. Dans ce sens, la justice dépasse les seules questions juridiques et touche à l'ensemble des problèmes moraux, voire esthétiques (on peut "juger" la valeur d'une oeuvre d'art par rapport aux autres). Enfin, la "justice" peut désigner cette vertu particulière qui fait que quelqu'un juge "bien" (proche de l'équité et de l'impartialité).

3) que d'ordinaire on distingue la justice "commutative" (à chacun la même chose) de la justice "distributive" (à chacun selon ses besoins). Quand il s'agit de partager un gâteau, on peut couper en parts régulière et en donner une à chaque convive. On peut aussi décider de découper le gâteau en fonction de l'appétit, des besoins nutritionnels et de la gourmandise de chaque personne autour de la table.

Bonne prise de tête ! C'est parti !

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J
<br /> <br /> la justice objectivement est une forme de vengence collective dominé par des principes sociaux. Cependant c'est le pole positif de cette vengence qui prime puisqu'il est sencé mettre une personne<br /> ayant empiétée sur la liberté d'autrui à la marge de la société afin de pouvoir protéger cette dite société! cependant là ou la justice prend son originalité c'est qu'elle va au dela de la forme<br /> basique que l'on a de la vengence, elle permet parfois de corriger une personne sans aucune forme de violence!!<br /> <br /> <br /> <br />
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H
<br /> <br /> Mais quelle est la douleur dite profonde pour ceux qui la ressentent sinon le « ressentiment » justement et sûrement injustement si nous préservons notre<br /> parti lié avec la superficialité de l’adversité annoncée plus haut dans ce traité. Car que manque t-il à ce « ressentiment » sinon la spontanéité qui a un rapport profond avec la<br /> liberté. Car l’être pris par la rancune va être un calculateur, un homme prudent et avisé, un homme épris de pouvoir et c’est en cela qu’il est dangereux même en restant<br /> responsable, « trop » responsable de sa cause, pour n’être finalement pas « assez » responsable des conséquences de sa vengeance car c’est souvent comme cela qu’il agit.<br /> Par ailleurs, mon engagement se veut une révolte métaphysique face à des conditions sociales et morales où j’en appelle à la probité dans un sens philanthropique face à un humanitarisme qui<br /> serait ici déplacé. Car pour citer Camus : « On peut encore préciser l’aspect positif de la valeur présumée par toute révolte en la comparant avec une notion toute négative comme celle<br /> du ressentiment, telle que l’a définie Scheler dans l’homme du ressentiment. En effet, le mouvement de révolte est plus qu’un acte de revendication, au sens fort du mot. Le ressentiment<br /> est très bien défini par Scheler comme une auto-intoxication, la sécrétion néfaste, en vase clos, d’une impuissance prolongée. La révolte au contraire fracture l’être et l’aide à déborder. Elle<br /> libère des flots qui, stagnants, deviennent furieux. Scheler lui-même met l’accent sur l’aspect passif du ressentiment, en remarquant la grande place qu’il tient dans la psychologie des femmes,<br /> vouées au désir et à la possession. A la source de la révolte, il y a au contraire un principe d’activité surabondante et d’énergie. Scheler a raison aussi de dire que l’envie colore fortement le<br /> ressentiment. Mais on envie ce qu’on n’a pas, tandis que la révolte défend ce qu’il est. Il ne réclame pas seulement un bien qu’il ne possède pas ou dont on l’aurait frustré. Il vise à faire<br /> reconnaître quelque chose qu’il a, et qui a déjà été reconnu par lui, dans presque tous les cas, comme plus important que ce qu’il pourrait envier. La révolte n’est pas réaliste [non pas qu’elle<br /> ne témoigne pas de la réalité mais parce qu’elle idéalise toujours son objet].Toujours selon Scheler, le ressentiment, selon qu’il croît dans une âme forte ou faible, devient arrivisme ou<br /> aigreur. Mais dans les deux cas, on veut être autre qu’on est. Le ressentiment est toujours ressentiment contre soi. Le révolté, au contraire, dans son premier mouvement, refuse qu’on touche à ce<br /> qu’il est. Il lutte pour l’intégrité d’une partie de son être. Il ne cherche pas d’abord à conquérir, mais à imposer. "  Il est regrettable qu’il y ait toujours un<br /> soupçon d’insatiabilité chez l’être humain qui désire au plus profond de son cœur posséder « entièrement » l’objet de son désir. Mais Beaumarchais dirait que « posséder n’est rien,<br /> c’est jouir qui est tout ».Encore faut-il se décider sur les desseins de l’appropriation.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> § 19 : Une Présélection Essentialiste ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />          Et contrairement au créateur qui voit dans<br /> l’aboutissement de ses œuvres un « moyen » pour encore progresser, le bourgeois qui représente une classe relativement élevée et qui a une « soif de domination » sans égale<br /> veut l’étancher comme une «<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> Je pense que la justice consiste à juger un fait (fait objectif, hors toute émotion) tandis que la vengeance consiste à punir les conséquences d'un fait, à restaurer la partie<br /> émotionnelle blessée par le fait. La justice est donc parfaitement juste pour celui qui ne souffre pas (trop) de conséquence émotionnelle du fait. Elle est vécu comme une humiliation<br /> supplémentaire et une injustice par celui dont la réaction emotionnelle est disproportionnée au fait, par comparaison à la norme (c'est à dire le niveau de réaction émotionnel moyen de la plus<br /> grande quantité des gens)<br /> <br /> <br /> En d'autre terme, plus une personne est vulnerable emotionnellement, plus la justice est injuste et la vengeance nécessaire.<br /> <br /> <br /> En d'autre termes encore, la justice n'est juste que pour ceux qui n'en n'ont rien à foutre. Pour les autres, seule la vengeance est réparatrice.<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> Mais la justice française peut-elle toujours donner une décision juste?<br /> <br /> <br />
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S
... je precise pour ce que j'ai dit sur ceux qui profitent du SMIC ... c'est car beaucoup de pauvres preferent ne pas travailler et beneficier du smic (car si ils travaillent ils ne touchent plus rien) plutot que se donner du mal et avoir un salaire (qui peut etre moins élevé que les cotisations) .Tchao
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