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Le Labyrinthe - souffle des temps.. Tamisier..

Souffle et épée des temps ; archange ; prophéte : samouraï en empereur : récit en genre et en nombre de soldats divin face à face avec leur histoire gagnant des points de vie ou visite dans des lieux saint par et avec l'art ... soit l'emblème nouvau de jésuraléme.

Le fait religieux - 3


2) Caractère social de la religion

Le fidèle n’a pas le choix des rituels, même dans la sorcellerie ou la divination. Ces rituels lui sont imposés. Leur non-respect les rend inopérants (et très codification très précise : doit-on se signer avec deux ou trois doigts ? séparation entre orthodoxes et catholiques ; autre problème, le Vatican et les « vins » de messe sous forme de vodka, d’alcool de riz ou de coca-cola !). Rituels dictés par la communauté, et d’ailleurs souvent le rituel a pour fonction de permettre au fidèle de prouver son attachement à la communauté. Rites de passages.

Le religieux atteint une dimension pleinement sociale, au sens de Durkheim : pratiques se rapportant à des choses sacrées, c’est-à-dire à des croyances auxquelles le fidèle n’a absolument pas le droit de se soustraire (textes 1 et 2). Croyances socialement obligatoires – et pour cause ! Si les membres de la communauté cessent de souscrire à ces croyances, la communauté se dissout purement et simplement. Caractère obligatoire donc inévitable et caractéristique (texte 3 p. 455) ; et de là découlent toutes sortes de conséquences. Ainsi, les fidèles n’inventent pas les dogmes : ils les trouvent tout faits. La séparation du sacré et du profane se trouve ici (texte 4 p. 456) : est sacré ce à quoi la société confère son autorité. On retrouve les deux mondes et, à en croire Durkheim, les trois éléments (croyances, pratiques, autorité de la société) sont indissociables les uns des autres dans le fait religieux : la pratique s’inspire des croyances, les croyances requièrent des pratiques, les unes et les autres n’ont de sens qu’au sein d’une société, et par rapport à cette société (textes 6 et 7 pp. 457-458). Une structuration sociale du temps et de la vie. Le temps et le monastère. Le catéchisme : des repères pour la vie.

Ainsi le fait religieux émane-t-il d’une communauté de fidèles en leur prescrivant des croyances et des pratiques, lesquelles, du fait même qu’elle sont obligatoires, sont observées et, du fait même qu’elles sont observées, unifient les fidèles en une même communauté. De cette manière, on peut distinguer le fait religieux d’une part du droit et de la morale (lesquels ne prescrivent des actes, non des croyances), et d’autre part de la science (laquelle n’oblige personne) (texte 5 p. 456-457). Cette double distinction était le but initial de Durkheim ; définition opératoire qui permet de distinguer très facilement des comportements religieux d’autres comportements proches.

Suite du cours : délimitation précise de la religion.
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